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mardi, 23 février 2010

La dernière vacherie des Parisiens



Est paru aux éditions Parigramme, un ouvrage passionnant, intitulé l'Atlas des Parisiens. Les pages 153 à 155 sont consacrées au lait des Parisiens.

 

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A la page 154 notamment, une carte présente la répartition des fermes en 1895. On peut y constater qu'elles se situaient presque toutes dans les anciens faubourgs, à l'image de celle de Montsouris.

 

 

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Carte des fermes en 1895

extraite de l'Atlas des Parisiens

(avec l'aimable autorisation des auteurs et de l'éditeur)

 


Cette étude permet de suivre le développement des vacheries parisiennes.
Alors qu'elles n'étaient que 150 au milieu du 19e siècle, il y en eut 305 en 1879, 476 en 1888 et 502 en 1892, l'âge d'or de cette activité.
Ensuite l'activité décline : 453/457 en 1895 (avec 30 dans le seul 14e arrondissement), 141 en 1910, 30 en 1918 et 3 en 1945.



Et de ces 500 bâtiments, il ne reste plus que la grange de la Ferme de Montsouris, sa cour, la maison des vachers et le bâtiment sur rue avec sa porte charretière. Le tout dans un environement (26-30, rue de la Tombe-Issoire et 15-17, villa Saint-Jacques) exclusivement du 19e siècle.



Et c'est pour cela que certains d'entre nous se battent depuis 20 ans.
C'est pour cela qu'un premier collectif s'est constitué en 1994, présidé par Jean-Paul Leroy.
Et c'est pour cela qu'un second Collectif a pris le relai en 2002.
Il n'y a pas d'autre exemple à Paris, d'une lutte aussi longue, afin de préserver un patrimoine unique à Paris.

 

samedi, 16 janvier 2010

Le Collectif propose au promoteur une restauration du Monument Historique

 

La Soferim a déposé une demande l'année dernière, à la DRAC, de travaux sur la carrière du chemin de Port-Mahon. Le promoteur présente ces travaux comme une "restauration".


En lisant ce dossier de demande on constate que la Soferim n'envisage pas une réelle restauration.

 

Toutefois, le Collectif de Port-Mahon, prenant acte de la volonté affichée par la Soferim de restaurer, va proposer à cette dernière un accord, afin de réaliser avec elle une réelle restauration. Cette proposition a été votée le 13 janvier 2010, lors d'une réunion exceptionnelle du Collectif.

 

lundi, 28 décembre 2009

Réunion du Collectif

 

Les membres du Collectif sont conviés à une réunion exceptionnelle, le mercredi 13 janvier à 19 heures à la mairie du 14e (2, rue Saillard).

 

L'objet de cette réunion est d'étudier la demande d'autorisation de travaux, dans la carrière du chemin de Port-Mahon, que la Soferim a déposée à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). La Soferim veut édifier dans la carrière 16 piliers maçonnés et combler 3 zones.

 

2 millions d'euros

 

Lors de son compte-rendu de mandat du 1er décembre 2009, le Maire, Bertrand Delanoë, a révélé publiquement que la Ville avait perdu 2 millions d'euros face à la Soferim, lors de ses contentieux.

 

En effet, alors que nous gagnions nos procès, la Ville sur ce même dossier perdait les siens. Il faut préciser que, pour se défendre, la Ville ne s'était pas adjoint les services d'un avocat.

 

mercredi, 25 novembre 2009

Conseil de Paris

 

Un voeu a été présenté, hier, au Conseil de Paris par René Dutrey :

 

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 " ...cela fait maintenant 20 ans que des promoteurs successifs tentent de construire sur un terrain, sous lequel il y a une carrière classée monument historique [...] J'attire votre attention sur cet élément original d'un promoteur qui essaye de réaliser une opération, qui d'un seul coup se met à présenter une autorisation de travaux seulement et uniquement pour restaurer la carrière. Après analyse de cette autorisation de travaux, il semble que remplir le deuxième niveau de la carrière de sable, attaquer des piliers médiévaux pour les traiter en béton ne s'apparente pas vraiment à une restauration. La Ville de Paris a rendu un avis, je dirai pour l'instant, un petit peu mi-figue mi-raisin par rapport à cette proposition de restauration. C'est pour cela que nous avons déposé ce voeu aujourd'hui pour se tourner vers la DRAC et être sûr que cette restauration sera bien une restauration. C'est-à-dire que Port-Mahon si ce n'était pas à 20 mètres sous terre et si cette carrière était visible, je crois qu'il n'y aurait même pas de débat. Il n'y a pas de débat aujourd'hui pour savoir si on va mettre du sable dans la nef de Notre-Dame, j'aimerais que cela soit la même chose pour le monument historique de Port-Mahon. L'objet donc de ce voeu est de rappeler à la DRAC que la Ville de Paris souhaite : un, le respect de la sécurité (car ce n'est pas évident quand on voit l'autorisation de travaux proposée) et deux, le respect du patrimoine de cette carrière... "

 

Daniel Pourtaud a répondu :

 

" ...La Soferim, vous l'avez rappelé cher collègue, à qui appartient la parcelle a enfin décidé de prendre en compte l'existence de ce patrimoine et propose maintenant de le restaurer. Elle a déposé une autorisation de travaux en ce sens. Je rappelle que s'agissant d'un monument historique l'autorisation appartient bien évidemment à la DRAC et à la DRAC seule. L'Inspection Générale des Carrières saisie parallèlement par la Direction de l'Urbanisme a rendu le 9 novembre dernier un avis réservé sur la consolidation des piliers maçonnés concernant le deuxième niveau de la carrière. C'est ce que vous indiquiez à l'instant. C'est pourquoi la Ville saisie uniquement sur la conformité au regard du PLU a rendu un avis reservé et a officiellement attiré l'attention du Ministre de la Culture sur la nécessité que le projet définitif établisse avec certitude la cohérence entre les objectifs de sécurité publique et ceux de conservation et de mise en valeur des carrières classées monuments historiques. C'est pourquoi je n'ai pas d'objection à ce voeu [...] Donc je vous propose de transformer la fin de votre voeu en disant : que le projet définitif assure à la fois le respect de la sécurité publique et une restauration respectueuse du patrimoine... "

 

René Dutrey a demandé une précision :

 

"J'ai bien entendu les propositions. J'accepte, et juste avec un commentaire : l'avis de l'Inspection Générale des Carrières était un avis technique par rapport à la sécurité. Là, c'est bien une prise de position politique de l'Adjointe au Patrimoine qui est demandé et le fait que vous disiez : le projet définitif, c'est bien que vous êtes d'accord que le projet actuel n'est pas acceptable ?... Je vous remercie."

 

Ce voeu a été voté à l'unanimité.

 

En résumé, l'ensemble du Conseil de Paris affirme ici, que cette demande d'autorisation de travaux, bien que nommée par le promoteur "restauration", n'est pas "une restauration respectueuse du patrimoine" et qu'elle pose des problèmes de sécurité publique.

 

Le film complet des débats peuvent se voir sur le site de l'Hôtel de Ville (à 11 heures 21 minutes et 45 secondes) :

http://video.apps.paris.fr/mdp/2009/paris241109vodj1/

 

jeudi, 19 novembre 2009

Evolution de la position de la Mairie


Le 12 mars 2007, le Conseil d'arrondissement a adopté un voeu présenté par Pierre Castagnou, Pascal Cherki et Geneviève Bellenger qui est ainsi libellé :

 

"la Mairie du 14ème et le Collectif de Port Mahon et de la Ferme Montsouris luttent pied à pied pour empêcher toute densification et exiger la mise en valeur de ce patrimoine [...] Le Conseil d’arrondissement du 14e tient à ce que soit réalisé à cet endroit, conformément à la volonté du Maire de Paris et aux prescriptions du PLU, un projet d’intérêt public comprenant :


- la restauration des immeubles du 26-30 rue de la Tombe-Issoire et du 15-17 villa Saint-Jacques pour du logement social ;


- la restauration de la Ferme Montsouris pour y réaliser un équipement culturel de proximité. Aussi demande-t-il au Maire de Paris de prendre à nouveau l’initiative de proposer le rachat par la Ville de Paris des propriétés des 26-30 de la rue de la Tombe Issoire et des 15-17 Villa Saint Jacques"

 

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Pierre Castagnou avait alors ajouté :

"Cette proposition de voeu s'inscrit dans une partie de bras de fer engagée depuis plusieurs années entre les Mairies de Paris et du 14e et le promoteur propriétaire, la Soferim. Je tiens à être réaliste : ce voeu ne mettra pas fin à ce bras de fer. Son but est de montrer que la détermination de la Mairie du 14e et par voie de conséquence de la Mairie de Paris reste entière."

(http://www.mairie14.paris.fr/mairie14/jsp/site/Portal.jsp... cliquer sur le fichier : CA12_03_07.pdf)

 

Le programme de la Gauche de mars 2008 s'engage à :
« Acquisition et restauration du site de la ferme de la Tombe Issoire ».

 

Pierre Castagnou, peu de temps avant sa mort, avait d'ailleurs pris soin de faire inscrire l'achat de tout le site au PIPP (Plan d'Investissements Pluri-Annuel de la Ville de Paris).

 

Quelques jours après son élection en remplacement de Pierre Castagnou, Pascal Cherki nous a assuré qu'il ne reviendrait pas sur le programme de la Gauche de mars 2008 dont il est un des rédacteurs avec Pierre Castagnou.

 

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Au Conseil de Paris de juillet, le Groupe PS a voté contre la demande de classement de la Ferme de Montsouris.

 

Il y a quelques jours, le Maire du 14e, Pascal Cherki, nous a annoncé sa volonté de ne plus s'opposer à l'opération immobilière du promoteur.

 

Enfin, la Ville vient de faire savoir à la DRAC qu'elle ne s'opposait pas à la délivrance de l'autorisation de travaux sur la carrière.

 

mardi, 17 novembre 2009

Nouvelle demande d'autorisation de travaux dans la carrière

 

Après tous ses précédents échecs, après ses procès perdus face à notre Collectif, le promoteur change de stratégie en déposant, cette fois, une demande de... restauration.

 

A la lecture du descriptif des travaux, on est  surpris par les travaux envisagés sur le Monument Historique.

 

Imaginons que se descelle une pierre de la voûte de Notre-Dame et qu'on restaure en comblant de ciment toute la partie de la nef concernée, au lieu de tout simplement resceler la pierre à la voûte.

 

Le dossier est soutenu à la DRAC par Marc Viré que les lecteurs de Monts 14 connaissent bien (voir l'article de Monts 14 paru en 2004 à ce sujet).

 

Si le promoteur veut réellement restaurer, pourquoi ne restaure-t-il pas de manière normale ?

 

vendredi, 16 octobre 2009

Notre Assemblée Générale

 

Le dimanche 8 novembre 2009 à 15 heures

au dancing de la Coupole

102, boulevard du Montparnasse

(au sous-sol de l'établissement)

M° Vavin

 

se tiendra notre Assemblée générale.

 

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Ordre du jour de l'AG (seules les personnes ayant payé leur cotisation pourront statutairement prendre part au vote) :

 

- Rapport moral

- Rapport financier de l'exercice écoulé

- Election des membres du CA

- Les membres du Conseil d’Administration sont, selon l’article 8 de nos statuts, élus pour 3 ans

- Si vous voulez être membre du Conseil d'administration, vous pouvez poser votre candidature en écrivant au Collectif de Port-Mahon (adresse postale : 149, avenue du Maine 75014 Paris)  

 

- Questions diverses

- Fin de l'assemblée générale prévue au plus tard à 17 heures.

 

mercredi, 14 octobre 2009

Journal Monts 14 d'octobre

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mercredi, 22 juillet 2009

Les permis de démolir viennent d'être refusés par la Mairie

 

Nous venons d'apprendre que les deux déclarations de travaux ont été délivrées (pour l'entretien de la grange-étable en fond de cours DT 075 014 05 V 0355 et l'entretien de l'immeuble sur rue du 26, rue de la Tombe-Issoire DT 075 014 07 V 0297).

 

En revanche, les trois permis de démolir ont été refusés par la Mairie de Paris (PD 075 014 06 V 0027, PD 075 014 06 V 0028 et PD 075 014 06 V 0029).

La Soferim désirait démolir cinq bâtiments du site dont la Maison des Vachers qui se trouve dans la cour du 26, rue de la Tombe-Issoire.

 

mercredi, 08 juillet 2009

Conseil de Paris

 

Hier, Marie-Claire Carrère-Gée a proposé un voeu au Conseil de Paris.

Elle y souhaitait que Bertrand Delanoë demande, au Ministre de la Culture, le classement au titre des Monuments Historiques de la Ferme de Montsouris.

L'UMP et les Verts ont voté à l'unanimité "pour" ce voeu. Le PS a voté à l'unanimité "contre". Le Voeu a été refusé, à une voix prêt.

 

Le PS a voté à la place un voeu qui demande au Ministre de la Culture de se prononcer sur les permis de démolir actuellement en instance.

 

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Le film de tout le débat peut se voir ici :

 http://www.dailymotion.com/video/x9t5gb_conseil-de-parisp...

 

Pour essayer d'éclairer le débat, rappelons que :

 

Le promoteur entretien une confusion entre la grange, qui est le bâtiment en fond de cour, et la ferme de Montsouris.

La ferme est en effet constituée :

  • de la grange,
  • de la cour de ferme,
  • de la maison des vachers et
  • de l'immeuble sur rue du n°26 qui est l'entrée de la ferme.

Cette grange est le seul bâtiment du site ayant reçu le label PVP (Protection Ville de Paris). La Maison des vachers est donc menacée de destruction totale par les permis de démolir.

 

Le Ministère de la Culture s'est déjà prononcé sur les demandes de permis de démolir, en donnant des avis favorables. Le PS demande donc par ce voeu que le Ministre se prononce à nouveau.

 

On ne peut pas dire que : « L'Architecte des Bâtiments de France a jugé que les autres bâtiments n'avaient pas d'intérêt patrimonial », car l'avis de l'ABF ne tient juridiquement compte que des monuments déjà classés.

 

Lorsqu'un site risque d'être détruit, l'Etat a la possibilité de le protéger, en le mettant en instance de classement. Cette instance s'applique immédiatement et a la même valeur qu'un classement (article L621-7 du Code du Patrimoine).

Comment peut-on être pour la « protection de la ferme », tout en ne demandant pas son classement Monuments Historiques ?

 

lundi, 06 juillet 2009

Pique-nique

 

Comme chaque année, nous proposons à ceux qui sont encore à Paris, de se retrouver pour un pique-nique :

le mercredi 15 juillet 2009

à 19 heures

sur la grande pelouse du parc Montsouris

(celle qui se trouve en face de l'entrée avenue René Coty),

près du grand arbre au feuillage brun-rouge.

 

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Nous évoquerons bien sûr les permis de démolir actuellement en instruction.

Ce pique-nique est ouvert à tous, il suffit d'apporter quelques victuailles.

 

samedi, 04 juillet 2009

Le promoteur espère à nouveau

 

La Ville de Paris vient d'annoncer qu'elle a perdu des contentieux importants face au promoteur, la Soferim.


Résultat, la Ville doit statuer à nouveau sur deux déclarations travaux et surtout sur trois permis de démolir et ce avant le 15 juillet 2009.

 

mardi, 17 février 2009

Aujourd'hui dans Le Parisien

 

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dimanche, 15 février 2009

La justice donne définitivement raison au Collectif

 

Le 4 février 2009, le Conseil d'Etat a refusé la demande de pourvoi du promoteur. Ce dernier demandait l'annulation du jugement du 18 octobre 2007.

 

L'intégralité de cette décision du Conseil d'Etat peut se lire en format PDF en cliquant ici.

 

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Ce pourvoi était le dernier espoir pour le promoteur d'obtenir une autorisation d'implanter des fondations dans le sous-sol classé Monument Historique et donc son dernier espoir de réaliser une opération immobilière.

 

Cette victoire clôt 6 années de procès.

 

mercredi, 08 octobre 2008

Notre Assemblée Générale

 

Le dimanche 23 novembre 2008 à 15h30

au dancing de la Coupole

102, boulevard du Montparnasse

(au sous-sol de l'établissement)

M° Vavin

se tiendra notre Assemblée générale.

 

Préalablement à cette AG, toutes les pièces comptables de l’exercice 2007 seront présentées le 12 novembre 2008 à tout membre du Collectif qui le souhaite.

 

 

Ordre du jour de l'AG (seules les personnes ayant payé leur cotisation pourront statutairement prendre part au vote) :

 

- Rapport moral

 

- Rapport financier de l'exercice écoulé

 

- Election des membres du CA

- Les membres du Conseil d’Administration sont, selon l’article 8 de nos statuts, élus pour 3 ans

- Si vous voulez être membre du Conseil d'administration, vous pouvez poser votre candidature en écrivant au Collectif de Port-Mahon (adresse postale : 149, avenue du Maine 75014 Paris),

 

- Questions diverses

 

- Fin de l'assemblée générale prévue au plus tard à 17 heures.

mercredi, 02 juillet 2008

Pique-nique

Nous vous proposons de nous retrouver autour d'un pique-nique estival :

 

 le mercredi 9 juillet 2008

à 18 heures 30

sur la grande pelouse du parc Montsouris

(celle qui se trouve en face de l'entrée avenue René Coty),

près du grand arbre au feuillage brun-rouge

(au centre sur la photo).

 

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Nous ferons ensemble le point sur le dossier.

 

vendredi, 25 avril 2008

Les Catacombes

 

Alors que les Catacombes viennent de rouvrir, le blog Paris14.info déplore :

 

« ces travaux n'auront pas permis la remise à plat du circuit de visite et son éventuelle connexion avec les carrières classées de Port-Mahon et pour cause, la question du devenir de la Ferme Montsouris n'étant toujours pas réglée... »

 

mercredi, 12 mars 2008

2e tour des élections municipales

 

Trois candidats se présentent au second tour des élections municipales dans le 14e.

Ils ont tous inscrit dans leur programme la préservation de la Ferme de Montsouris.

Voici le détail de chacun à ce sujet :

 

Marie-Claire Carrère-Gée :

« La Ferme Montsouris sera sauvée, nous y créerons un musée »

(http://www.marieclairecarreregee.fr/files/PROGRAMME_MUNIC...)

 


Pierre Castagnou :

« Acquisition et restauration du site de la ferme de la Tombe Issoire : réalisation de logements sociaux et d’un équipement culturel de proximité »

(http://www.pierrecastagnou.net/wp-content/themes/pierreca...)

 


Marielle de Sarnez :

« Préserver le site de la ferme Montsouris, rue de la Tombe Issoire, lieu d’histoire de notre arrondissement »

(http://www.marielledesarnez.fr/telechargement/projet-14em...)

 

vendredi, 07 mars 2008

René Dutrey

 

Le candidat des Verts, René Dutrey, membre du Collectif de Port-Mahon, répond à nos questions.

 

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Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez déjà accompli pour ce lieu ?

 

Le site de la Ferme Montsouris a beaucoup compté pour nous, les Verts, durant cette mandature, au cours de laquelle le lieu, déjà chargé d'une histoire significative (carrière médiévale classée monument historique, dernière ferme de Paris, valeur architectural et patrimonial du pavillon troubadour) s'est enrichi d'un forte symbolique sociale et citoyenne, à travers le double combat pour sa sauvegarde et pour l'accueil et le logement des personnes défavorisées ou d'origine étrangère, sans parler du jardin magnifique qui y avait trouvé place.

Et puis comment oublier que certains d'entre nous, adolescents, y ont aussi passé des après-midi entières, quand la ferme accueillait un centre social géré par l'abbé Keller...

Les Verts ont participé activement au collectif. Leurs élus ont relayé constamment ses préoccupations :

- à travers plusieurs vœux déposés au conseil d'arrondissement et au conseil de Paris, pour demander au maire de Paris de refuser le permis de construire déposé par la Soferim, pour lui demander d'acquérir le site, pour le relogement des résidants du 26, rue de la Tombe Issoire...

- à travers l'élaboration du Plan Local d'Urbanisme, qui a permis de protéger la ferme, de préserver la cour par les dispositifs d'Espace Vert Protégé (EVP) et d'Espace Libre Protégé, de préserver le gabarit du pavillon troubadour avec un Volume Existant à Conserver, de protéger le porche du 26;

- en s'opposant physiquement à l'évacuation par la Préfecture de Police des familles installées sur le site.

 

 

Quelles vont être vos actions, afin que ce patrimoine du 14e puisse être définitivement sauvé ?

 

Aujourd'hui, la justice a confirmé ce qui nous semblait pourtant aller de soi depuis le classement de la carrière de Port-Mahon et du sol des parcelles, à savoir que ce site est inconstructible. Seule une restauration de l'existant est envisageable.  Il faut remercier le collectif pour la qualité de son action en justice, car elle a souvent permis de pallier l'insuffisance des dossiers défendus par la Ville de Paris elle-même, qui a mené très loin l'instruction des permis de construire et a rendu compliqué un refus de dossiers pourtant parsemés d'illégalité lors de leur dépôt en mairie. Reste que la Soferim est encore campée sur ses positions. La première chose à faire est de rester ferme sur l'attitude de la Ville de Paris. La seconde, si une offre d'achat ne pouvait aboutir parce que la Soferim n'évolue pas, est, une fois les recours pendants complètement jugés, d'engager la Ville dans des mécanismes plus coercitifs : un projet de logement social et d'équipement public peut justifier une procédure d'utilité publique et d'expropriation. Il faudra analyser précisément les conditions d'une telle procédure. La maîtrise foncière du site nous semble en effet un préalable à tout projet, et l'idéal pour garantir la préservation du site. Ce projet, que nous appelons de nos vœux, devra être évidemment concerté, tant sur le programme (musée ? centre d'animation ? mise en valeur de la carrière ?) que sur la forme. Le moment n'est pas venu, nous semble-t-il de décider seuls, à l'occasion d'une campagne eléctorale, ce que devra devenir la ferme...