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mardi, 08 octobre 2013

Conseil d'arrondissement

 

Lors du Conseil d'arrondissement d'hier, Marie-Claire Carrère-Gèe (UMP) a rappelé que le voeu qu'elle a fait adopté au Conseil de Paris de mars dernier n'avait toujours pas été appliqué.

 

Paul Roussier (PCF) a, de son côté, demandé des explications au Maire de Paris sur ce retard. Cette demande écrite a été votée à l'unanimité. Elle va donc être transmise directement à Bertrand Delanoë.

mardi, 24 septembre 2013

La "restauration" du promoteur

 

Depuis plus d'un an, la stratégie de communication du promoteur est de jurer, la main sur le coeur, qu'il ne veut plus édifier des fondations pour l'immeuble neuf qu'il cherche à construire à tous prix depuis 10 ans ; mais qu'il veut à présent simplement restaurer le monument historique souterrain.

Dans un premier temps, on peut louer cette volonté philanthropique, assez nouvelle chez un spéculateur immobilier, plus connu pour être le pionnier de la vente à la découpe, qu'être un amoureux de l'archéologie médiévale parisienne.
Dans un deuxième temps, on peut remarquer que ces travaux, particulièrement lourds, présentés comme une « restauration », permettraient comme par hasard de poser, sur les nouveaux piliers modernes qui vont encombrer les galeries, un gros radier en béton. Or, ce radier en béton est justement ce dont le promoteur a besoin pour bâtir dessus son imposant immeuble.

Le maire de Paris et les ministres de la culture successifs, de droite comme de gauche, n'ont rien vu à redire à cette pseudo-restauration.

Du coup, la Mairie et le promoteur sont en train de s'entendre, pour que ces travaux soient rapidement réalisés, avec à la clef une grosse spéculation immobilière (voir le texte précédent).

Afin que chacun puisse bien juger de la qualité et de la nature de cette « restauration », nous avons demandé à une infographiste de procéder à une incrustation de ces piliers modernes sur une photographie du monument.
On peut ainsi comparer la galerie dans sa configuration ancienne, avec son aspect après travaux.

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Il n'est pas utile d'être un spécialiste de la restauration médiévale, pour s'apercevoir qu'il y a un anachronisme frappant.
Comment peut-on parler de restauration, avec l'édification de tels piliers surdimensionnés au beau milieu des galeries ?

Après ces travaux, la galerie ne ressemblera plus à une carrière ancienne.

 

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Bien entendu, une véritable restauration est possible. Mais, et c'est là ce qui gêne le promoteur, une telle restauration ne pourrait pas être utilisée comme fondation pour un lourd immeuble neuf...

vendredi, 13 septembre 2013

Marchandages secrets entre la Ville et le promoteur

 

On s'en doutait depuis quelques mois ; ça y est c'est confirmé. La Mairie est en train de conclure un arrangement peu glorieux avec le promoteur.

C'est le promoteur lui-même, tout content de cette aubaine, qui vient de lâcher le morceau, en affichant le plan de cet arrangement sur le mur de la Tombe-Issoire.

 

Voici ce plan qui est sans ambiguïté :

 

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On peut y constater la présence d'un espace vert, ce qui n'a rien d'étonnant puisque le promoteur ne peut rien faire de cet espace vert qui est légalement inconstructible.

 

On peut surtout y constater que la Ville achèterait :

 

  • la grange, quoique là encore cela n'a rien de nouveau, puisque cette acquisition est une prescription du Plan Local d'Urbanisme voté en 2006 et

  • le Pavillon Troubadour, et on le comprend puisque le promoteur ne peut pas construire le long de la villa Saint-Jacques, le Tribunal Administratif lui refusant d'y faire des fondations souterraines.

 

Bref, les termes du marchandage sont : le promoteur vend à la Ville ce dont il ne peut rien faire, ce qu'il ne peut pas pas construire ; en échange il obtient un accord sur sa promotion immobilière qui occupera tous les mètres carrés constructibles, jusqu'au moindre centimètre...

Une fois de plus, le promoteur dicte son bon vouloir à la Ville ou à l'Etat.

Rappelons que selon le Parisien, cette opération va rapporter plus de 60 millions d'euros à ce promoteur. Il a de quoi se réjouir.

 

Reste maintenant à la Ville à nous vendre cette reculade, en nous expliquant que c'est une avancée majeure et que cela va permettre de construire des logements sociaux (alors que notre programme est que 100% du site soit consacré aux logements sociaux et aux activités culturelles de la Ville !)

 

 

dimanche, 21 juillet 2013

Un film

 

Un membre du Conseil de quartier Montsouris-Dareau, Sylvia Kesbi, vient de réaliser, avec les Jardins numériques, un film sur le dossier.

Il peut se voir ici.

mardi, 02 juillet 2013

Le Conseil d'arrondissement pose une question au Maire de Paris

 

Hier, la question présentée par Paul Roussier et les élus communistes, a été votée à l'unanimité (PCF, PS, UDI, Nouveau Centre, Modem, UMP) par le Conseil d'arrondissement.

Elle "demande au Maire de Paris quelles mesures a-t-il prises suite au vœu voté par le Conseil de Paris du 25 mars".

Nous attendons la réponse du Maire de Paris.

mercredi, 26 juin 2013

Conseil d'arrondissement du 1er juillet

 

Au prochain conseil du 14e arrondissement, le groupe communiste va proposer une question écrite au Maire de Paris, question que voici :

 

Sur l’avenir de la carrière de Port-Mahon et de la ferme Montsouris

Le Conseil de Paris a voté le 25 mars dernier un vœu relatif à l’opération de la Soférim rue de la Tombe Issoire à Paris 14ème.

Depuis, votre 1ère Adjointe a indiqué dans un  journal parisien : «Concernant la Ferme Montsouris nous sommes aux côtés des associations pour préserver la ferme Montsouris et nous serons très attentifs à son devenir. Je suis particulièrement concernée par les questions de préservation du patrimoine », confirmant ainsi ses propos en Conseil de Paris : « Aucun projet d'aménagement ne pourra être porté, si un consensus ne se dégage pas sur le devenir de la carrière...je voulais rassurer les élus du 14e et les assurer du fait que la Ville mettra tout en œuvre, tous les moyens dont elle dispose, pour favoriser l'émergence d'un projet global de requalification et de valorisation du site qui soit consensuel ».

Au niveau du quartier, le Conseil de quartier a créé une commission Ferme et Carrière et a pris l’initiative d’une pétition qui recueille actuellement près de 5300 signatures.
Par ailleurs  un nouveau rassemblement devant le site, à l’appel du Collectif de Port Mahon et de la Ferme Montsouris, a eu lieu dimanche 23 juin.

Aussi le Conseil du 14ème arrondissement demande au Maire de Paris quelles mesures a-t-il prises suite au vœu voté par le Conseil de Paris du 25 mars.

 

En effet le 25 mars dernier ce voeu voté demandait :


- que le Maire du 14e arrondissement et le Maire de Paris fassent connaître, par tout moyen utile, au ministère de la Culture leur opposition à la nouvelle autorisation de travaux ;

- que la Ville de Paris, qui est un tiers intéressé au sens de la législation sur les Monuments historiques, demande le classement de la Ferme Montsouris comme Monument Historique ;

- qu’une modification du PLU soit engagée en vue de déclarer l’inconstructibilité du site.

 

Et à ce jour, on attend toujours que soient prises ces mesures...

lundi, 24 juin 2013

France 3 IDF

 

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Hier soir, le 19/20 de France 3 IDF a rendu compte de notre manifestation.

dimanche, 23 juin 2013

Notre manifestation du 23 juin

 

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Malgré la pluie, nous nous sommes retrouvés ce matin villa Saint-Jacques.

Quelques-uns d'entre-nous s'étaient pour l'occasion habillés en paysan...

Trois élus étaient venus nous soutenir : Célia Blauel (Verts), Marie-Claire Carrère-Gée (UMP) et Paul Roussier (PCF).

Le Parisien

 

Notre promenade est annoncée aujourd'hui dans Le Parisien.

 

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France Bleu

 

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Ce matin, France Bleu a diffusé un entretien avec le président du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris, Thomas Dufresne.

jeudi, 13 juin 2013

Dimanche 23 juin

 

Dimanche 23 juin 2013

à 11 heures

 

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Réunion d'information sur la ferme de Montsouris et la carrière médiévale du chemin de Port-Mahon.


Suivie d'une balade historique gratuite dans le quartier.


Plusieurs élus de l'arrondissement seront présents.

 

Point de départ devant le 15, villa Saint-Jacques (75014, M° Saint-Jacques) à 11 heures.

lundi, 10 juin 2013

Le loup sort du bois

 

Lors du référé du 2 avril dernier, le promoteur et le ministère de la Culture ont assuré solanellement, devant le Juge, que leurs travaux n'étaient pas destinés à supporter un radier pour une opération immobilière. L'architecte des monuments historiques n'hésitait pas à certifier que ce n'était qu'une restauration et rien d'autre (une restauration bien originale puisqu'il s'agit d'ajouter des éléments totalement étrangers à une carrière médiévale : gros piliers maçonnés, murs maçonnés, comblement de ciment,  etc.).

Quelques jours plus tard, le promoteur a bien sûr fait volte-face.

Le 27 mai, ce dernier a en effet déposé une nouvelle demande de travaux (AC 075 114 13 V 0044) dont l'objet est : "Travaux en infrastructure (terrassement et fondations par radier) et superstructure (ensemble immobilier)".

Ce que nous disions pendant le référé était juste : l'objet de ces travaux n'est pas de restaurer le monument historique, mais bien de réaliser des fondations pour une opération immobilière.

Et c'est pour que cette spéculation immobilière puisse se faire, que le monument historique va être défiguré, avec l'aval de la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.

Le faux effondrement disparaît du dossier

 

L'instruction se poursuit au Tribunal Administratif (la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, et le promoteur n'ayant gagné, contre nous, que le référé).

Les avocats de la Ministre de la Culture et du promoteur viennent de produire leurs écritures pour ce contentieux.

Et là, surprise, l'affaissement qui était jusque-là présenté comme un effondrement de la carrière qui « aurait pu causer un sinistre majeur dans le quartier » (selon l'architecte en chef des monuments historiques) a disparu.

Dans ces écritures, qui détaillent pourtant tout le dossier, les avocats ne font plus aucune allusion à ce terrible accident. Ce dernier a cependant permis, le 2 avril dernier, à la ministre et au promoteur de gagner leur référé...

Rappelons ce que disait pourtant l'architecte en chef des monuments historiques, juste avant l'audience du référé :

"La dangerosité actuelle est évidente : il en va de la sécurité des personnes et des biens".

 

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Une fois le référé passé, ce mystérieux effondrement s'est évanoui dans les airs...

Il n'est pas impossible que le dernier article dans Le Parisien y soit pour quelque chose.

 

Rappelons que l'organisme compétent en la matière, l'IGC (Inspection Générale des Carrières) n'a expertisé à propos de cet évenement qu'un simple tassement de remblais dans un ancien puit à eau, sans aucun lien avec la carrière.

 

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Rappelons que c'est ce même architecte en chef des monuments historiques qui a signé la demande d'autorisation de travaux et surtout qui a instruit tout le dossier à la DRAC.

Rappelons enfin que cet architecte en chef des monuments historiques n'était curieusement plus en fonction depuis 2011 (voir l'arrêté de janvier 2011).

Dès lors, on peut s'interroger sur la manière dont ce dossier a été instruit.

 

Malgré toutes ces bizarreries, la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, refuse de suspendre cette autorisation de travaux, ce qui serait une mesure simple en attendant que la justice se prononce.

Selon Le Parisien, cette opération immobilière va rapporter pas moins de 60 millions d'euros.

jeudi, 06 juin 2013

Fête des 400 ans de l'aqueduc Medicis

 

Le dimanche 9 juin, nous serons présents à cette fête (42, avenue Reille), pour vous y rencontrer.

 

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De nombreux stands associatifs seront présents et de nombreuses activités seront proposées :
visites guidées gratuites pour la visite des vestiges de l’aqueduc Médicis jusqu’à la maison du Fontainier, démonstrations d’astronomie par l’association d’astronomie du parc Montsouris, guinguette avec orchestre, balades en poney, promenades avec le petit train bleu de Another Paris, acrobaties par les enfants de l’école du cirque, lectures, performances artistiques, jeux.
Une restauration sur place avec « le Camion qui fume », un stand de crêpes et une buvette vous attendent.

samedi, 25 mai 2013

Sur l'article du Parisien

 

On peut lire dans cet article, à propos de l'architecte en chef des monuments historiques :
« Le ministère de la Culture ne le reconnaît pas "il ne devrait pas se prévaloir d'une qualité qu'il n'a pas. Pour nous, c'est le maître d'oeuvre de la Soferim". »

Et plus loin :
« Le promoteur, "pas des anges ni des défenseurs du patrimoine", reconnaît-on au ministère ».

Et enfin :
« Au ministère de la Culture, on s'agace de la polémique et de la ténacité de l'association. "J'en ai assez de la mise en cause personnelle de la ministre, indique-t-on à son cabinet. Madame Filippetti n'est pas derrière toutes les décisions. Et si les membres de l'association estiment qu'il y a un faux dans les documents, qu'ils aillent saisir le juge pénal !" Il reste qu'au ministère, si "on n'envisage pas un nouvel examen du dossier", on finit par lâcher que les documents contradictoires de l'Inspection Générale des Carrières et de l'ex-architecte sont "troublant". »

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Donc pour résumer :

  • Le ministère de la Culture, le 21 décembre dernier (pendant la trêve des confiseurs) délivre à un promoteur (qui de l'avis même du cabinet de ce ministère, n'est ni un ange, ni un défenseur du patrimoine) une autorisation de travaux.

 

  • Cette autorisation est instruite et signée par l'architecte en chef des monuments historiques (qui usurpe sur ce document cette fonction, puisqu'il n'est plus agent de l'Etat, un arrêté du 26 janvier 2011 l'ayant mis à la retraite).

 

  • Cet architecte assure que ces travaux ne sont qu'une restauration et rien d'autre (alors que le cabinet pense que le promoteur n'est pas un défenseur du patrimoine).

 

  • Le même architecte jure que ce ne sont aucunement les fondations de l'immeuble neuf que le promoteur veut construire depuis des années (on peut s'attendre pourtant à ce qu'un ancien architecte en chef des monuments historiques sache distinguer entre des fondations neuves et une restauration d'un monument médiéval).

 

  • Cette demande est délivrée par le ministère de la Culture (qui, on le suppose, sinon on ne comprend plus, ne s'aperçoit pourtant pas de cette usurpation de fonction).

 

  • Puis arrive le contentieux, ce même architecte annonce alors un providentiel effondrement du monument historique (effondrement qui, de l'avis de l'IGC, l'organisme compétent en la matière, n'est qu'un tassement de remblais des années 50, dans un ancien puits à eau, et n'a aucun rapport avec la carrière).

 

  • L'architecte surenchérit alors dramatiquement : « il en va de la sécurité des personnes et des biens […] Si les travaux ne sont pas réalisés d'urgence, l'effondrement de pans de carrières va très certainement se produire » (or, ce tassement, sommes toutes banal, est bien circonscrit au fût du puits à eau).

 



Bref, depuis un mois et demi, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, est au courant qu'elle a gagné ce contentieux, sur la base de ce faux effondrement du monument historique.

Depuis un mois et demi, la ministre de la Culture est au courant que l'autorisation de travaux a été instruite et délivrée de manière plutôt anormale.

Maintenant qu'elle sait cela, on pourrait s'attendre de sa part à une réaction...

Le Parisien

 

Aujourd'hui, Le Parisien publie un grand article sur le pseudo-effondrement de carrière qui a permis au promoteur et à la Ministre de la Culture de gagner leur contentieux face à nous :

 

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Interrogé, Lorànt Deutsch ne comprend pas "que notre ministre laisse libre court aux appétits financiers d'un promoteur".

mardi, 14 mai 2013

5 000 signatures pour la carrière médiévale

 

La pétition du conseil de quartier Montsouris-Dareau, pour que le monument historique soit préservé, vient aujourd'hui de recueillir sa 5 000e signature.

 

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Vous pouvez, vous aussi, signer cette pétition ici même.

vendredi, 03 mai 2013

Sur RTL, Lorànt Deutsch

 

Hier, Lorànt Deutsch sur RTL a répondu à une question de Macha Méril.

Macha Méril : « Le ministère de la Culture aurait-il dû s'abstenir d'accorder un permis de construire sur le terrain de la ferme Montsouris ? »

Lorànt Deutsch : « Je suis assez content, parce que ça fait 20 ans qu'on se défend et qu'on se bat avec une association, pour protéger la dernière trace de ruralité dans Paris, c'est rue de la Tombe-Issoire, la dernière ferme. Il faut savoir que pendant l'Occupation, c'était le dernier endroit où l'on pouvait trouver du lait dans Paris. C'est une ferme qui date du XIXe qui rappelle celle de Montfermeil de Victor Hugo dans Les Misérables. A tout instant, on a l'impression qu'il va y avoir un des Thénardier qui va jaillir de la porte cochère. Et il y a un projet de construction, de construire des bâtiments neufs, des logements neufs. C'est évidemment par appât du gain, qu'il y a une société immobilière qui veut détruire cette ferme. Ils en ont déjà détruit la moitié. Heureusement notre ministre de la Culture Aurélie Filippetti a repris le dossier. Elle avait avalisé la destruction et le projet et on l'a alertée, on l'a mise en garde et elle a repris le dossier. Donc c'est pour l'instant suspendu. Donc, il reste un espoir... »

Cette intervention peut s'écouter sur le site internet de RTL de 41' 27" à 42' 30".

jeudi, 02 mai 2013

Télérama

 

Dans le Télérama sortir du 1er mai Lorànt Deutsch reparle de la ferme :

 

"Quelle disparition regrettez-vous le plus ?

La ferme de Montsouris qui était la dernière trace de ruralité dans notre capitale."

 

Télérama mai 2013.jpg

mercredi, 24 avril 2013

Un faux affaissement de carrière

 


Un soi-disant affaissement de la carrière, qui « aurait pu causer un sinistre majeur dans le quartier » (selon la note du 25 mars de l'architecte en chef des monuments historiques), a permis au promoteur et au ministère de la Culture, le 2 avril dernier, de gagner leur premier contentieux sur ce dossier.
Or, l'IGC et l'INERIS n'ont constaté à propos de cet événement... qu'un simple tassement de remblais dans un ancien puits à eau. Ce tassement en surface n'a donc pas de rapport avec la carrière du chemin de Port-Mahon.


Tout ceci nous semble révélateur de la manière dont cette autorisation de travaux a été instruite à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles).
Le cabinet de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, est au courant depuis une douzaine de jours de ces faits d'une extrême gravité.