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lundi, 10 juin 2013

Le faux effondrement disparaît du dossier

 

L'instruction se poursuit au Tribunal Administratif (la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, et le promoteur n'ayant gagné, contre nous, que le référé).

Les avocats de la Ministre de la Culture et du promoteur viennent de produire leurs écritures pour ce contentieux.

Et là, surprise, l'affaissement qui était jusque-là présenté comme un effondrement de la carrière qui « aurait pu causer un sinistre majeur dans le quartier » (selon l'architecte en chef des monuments historiques) a disparu.

Dans ces écritures, qui détaillent pourtant tout le dossier, les avocats ne font plus aucune allusion à ce terrible accident. Ce dernier a cependant permis, le 2 avril dernier, à la ministre et au promoteur de gagner leur référé...

Rappelons ce que disait pourtant l'architecte en chef des monuments historiques, juste avant l'audience du référé :

"La dangerosité actuelle est évidente : il en va de la sécurité des personnes et des biens".

 

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Une fois le référé passé, ce mystérieux effondrement s'est évanoui dans les airs...

Il n'est pas impossible que le dernier article dans Le Parisien y soit pour quelque chose.

 

Rappelons que l'organisme compétent en la matière, l'IGC (Inspection Générale des Carrières) n'a expertisé à propos de cet évenement qu'un simple tassement de remblais dans un ancien puit à eau, sans aucun lien avec la carrière.

 

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Rappelons que c'est ce même architecte en chef des monuments historiques qui a signé la demande d'autorisation de travaux et surtout qui a instruit tout le dossier à la DRAC.

Rappelons enfin que cet architecte en chef des monuments historiques n'était curieusement plus en fonction depuis 2011 (voir l'arrêté de janvier 2011).

Dès lors, on peut s'interroger sur la manière dont ce dossier a été instruit.

 

Malgré toutes ces bizarreries, la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, refuse de suspendre cette autorisation de travaux, ce qui serait une mesure simple en attendant que la justice se prononce.

Selon Le Parisien, cette opération immobilière va rapporter pas moins de 60 millions d'euros.