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lundi, 04 novembre 2013

Programme du Collectif

 

Rappelons que le Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris est pour un achat de tout le site (2 730 m²) au prix du marché (soit environ 8 millions d'€) ou même pour l'expropriation complète du site.

C'est la seule solution qui permettrait de résoudre immédiatement l'ambroglio juridique qui dure depuis les années 80 et qui n'a que trop duré.

Le but étant, après un chantier de fouilles archéologiques et une véritable restauration (du Monument Historique, de l'aqueduc Gallo-Romain, du Pavillon Troubadour, des deux celliers et de la ferme), d'aménager :

  • la première ferme urbaine et pédagogique de Paris,
  • des logements sociaux,
  • des boutiques pour les fondations et pour les associations, notamment celles reconnues d'utilité publique,
  • l'aqueduc Gallo-Romain de Lutèce,
  • une extension du circuit des Catacombes en faisant visiter la carrière classée Monument Historique,
  • un accès pour les handicapés aux Catacombes.

Bref des équipements et des logements, culturels et sociaux, qui soient à 100 % dans l'intérêt de la population et non dans le seul intérêt financier d'un promoteur.

vendredi, 30 mars 2012

Les fermes urbaines aujourd'hui


L'ONU recommande de réimplanter dans les villes des fermes, comme cela commence tout juste à se faire aux Etats-Unis, au Canada, aux Pays-Bas, en Espagne et en France.


L'homme moderne redécouvre l'intéret de ces fermes de ville qui étaient si nombreuses au 19e siècle (plus de 500 fermes à Paris).


Ce type d'exploitation permet de réduire la pollution, de réduire les intermédiaires et donc les coûts, de mettre en contact direct le producteur et le consommateur, d'organiser des ateliers pédagogiques dans la ville, d'entretenir des espaces verts dans la ville, etc.

Au 26-30, rue de la Tombe-Issoire, il y a l'opportunité d'implanter dans Paris la première ferme urbaine moderne. Elle aurait un rôle expérimental et pédagogique.


Au lieu de cela les pouvoirs publics préfèrent défigurer ce site, dans le seul intérêt spéculatif d'un promoteur immobilier.

samedi, 01 octobre 2011

Programme du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris

 

On nous demande souvent de rappeler notre programme. Nous allons le résumer en quelques mots :

 

- Restauration de tout le site (cette restauration ne nécessiterait qu'une intervention très légère sur la carrière souterraine, classée Monument Historique, qui ne la défigurerait donc pas).

 

- Aménagement d'un écomusée, d'une ferme pédagogique, dans la dernière ferme de Paris (ainsi pour un ticket de métro, les Parisiens pourraient visiter une ferme), avec notamment un jardin pédagogique dans l'espace vert.

 

- Aménagement de tous les logements existants (il y en a environ 25) pour les familles qui en ont le plus besoin.

 

- La vaste cour de ferme pourrait servir pour les manifestations sociales et culturelles (rappelons qu'il n'y a quasiment pas d'équipement de ce type dans le quartier) : forum associatif ou caritatif, exposition temporaire, théâtre en plein air, journée organisée par les associations du quartier, etc.

 

- Mise en valeur de l'aqueduc gallo-romain qui passe dans la cour de ferme à environ un mètre de profondeur.

 

- Mise en valeur des deux anciens celliers de ferme et notamment celui de la ferme de Ficherolles.

 

- La Pavillon Troubadour servirait de siège à une fondation caritative.

 

- Les nombreuses boutiques pourraient à tour de rôle être allouées aux associations et aux fondations du quartier.

 

- La visite de la carrière souterraine classée enrichirait celle des Catacombes (rappelons qu'elle est mitoyenne du circuit de visite actuel).

vendredi, 28 juillet 2006

Solutions pour une restauration du patrimoine

Les solutions sont là. Des banques et des mécènes sont prêts à acheter ce site, afin qu'il soit intégralement restauré, avec la participation des pouvoirs publics.


Ils sont prêts, non seulement à rembourser la Soferim de tous ses frais, mais même que la Soferim réalise un bénéfice substantiel. Mais voilà, à ce jour, la Soferim ne veut pas d'un bénéfice seulement substantiel. Elle veut une grosse opération immobilière juteuse.

 

 

 

lundi, 19 juin 2006

Projet de restauration de la Ferme de Montsouris et de la Carrière médiévale des Hospitaliers de Saint Jean pour y aménager un centre culturel et social

 

LE SITE:


En surface :

Dernière ferme de Paris (comprenant une vaste grange, avec son étable, son cellier voûté et sa charpente signée du Pendule à Salomon des Compagnons).
Ensemble de maisons de faubourg de l’ancien hameau de la Tombe-Issoire.


 

En sous-sol :

Dernière carrière médiévale de pierre à bâtir intacte de Paris.
L’aqueduc gallo-romain de Lutèce (sous la cour de ferme).

Depuis les Hospitaliers de Saint Jean seigneurs de la Tombe-Issoire au Moyen Age, jusqu'à l’Abbé Keller (1894-1986) son ancien propriétaire, le site a eu une vocation sociale et de partage ouvert à tous.
Ce projet respectera cet héritage, tout en répondant à un besoin qui ne fait que se développer.

 

Centre culturel et social :
Il bénéficiera de la couverture médiatique du site (plus de 300 articles de presse et reportages, ces 3 dernières années).

La carrière du Moyen Age, patrimoine unique à Paris (voir à ce sujet le jugement du Conseil d’Etat du 25 mars 1998), deviendra un musée, soit associé aux Catacombes comme naguère, soit indépendant.
Il permettra de montrer avec quelles pierres Paris a été construit dès l’époque gallo-romaine.
Rappelons que les Catacombes sont l’un des musées les plus fréquentés de Paris et l’un des plus rentable (200 000 visiteurs en 2 000, alors qu’il n’était ouvert que 16 heures par semaine).


La grange deviendra un écomusée présentant l’histoire de cette ferme parisienne, mais aussi les activités traditionnelles d’une ferme (cultures, barattage, panification, etc.)
Une des pièces de la grange pourra accueillir les réunions associatives du quartier.

L’ensemble de ces deux musées présentera le Paris insolite et mystérieux (la carrière souterraine cachée, le pittoresque d’une ferme à Paris et l’énigmatique Pendule à Salomon).
Ce centre pourra également accueillir des expositions temporaires et des manifestations culturelles, sociales ou associatives.
Il sera à 4 minutes à pied de Denfert-Rochereau et, par la ligne B du RER, à 15 minutes de Châtelet-les-Halles.

L’immeuble de rapport du N°26 et la maison de faubourg du N°28 comprendront une vingtaine de logements sociaux.
Les boutiques sur rues pourront être louées à des associations, à des fondations reconnues d’utilité publique ou à de petits artisans.
La cour, classée E.V.P. au PLU, accueillera un grand jardin dans lequel seront notamment aménagés un jardin pédagogique pour les enfants et un jardin partagé.
Le pavillon troubadour du 15, villa Saint-Jacques pourra accueillir le siège de ce centre et un logement de fonction à l’étage.

 


Propriétaire actuel :
En 2003, la Soferim s’est engagée à acheter le bien pour 6,38 millions d’€ (2 730 m² de surface au sol), dans le but de réaliser une opération immobilière aujourd’hui impossible.
A ce jour, seuls 4,4 millions d’€ ont été versés par la Soferim, au vendeur. La Soferim doit effectuer un dernier versement, le 31 décembre 2006.
L’hypothèque conservatoire est détenue par la SOCFIM du groupe Caisse d’Epargne.

 

Contraintes :
Tout le sol des parcelles est classé au titre des Monuments Historiques, depuis 1994.
En 2002, l’expert A. Paquet (ingénieur, spécialiste en carrières et fondations) a établi un rapport sur l’impossibilité de réaliser une opération immobilière sur le site, car dans ce cas :
« nous vous confirmons... notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète. »
Le 9 juin 2005, le Tribunal Administratif a confirmé l’annulation de l’autorisation de travaux par le Ministère de la Culture et le refus du permis de construire par l’Hôtel de Ville à la Soferim, considérant que :
« les travaux envisagés constituent pour le Monument Historique une menace de dénaturation définitive. »

Toute construction nouvelle étant impossible sur ce site, il faut donc, étant donné son intérêt patrimonial, le restaurer (dans le cas de toute construction, l’Inspection Générale des Carrières imposerait automatiquement une prescription, c’est-à-dire des fondations dénaturant définitivement le Monument Historique).
L’Inspection Générale des Carrières nous a confirmé par écrit, le 7 novembre 2005, que cette carrière, classée Monument Historique, est : « actuellement en bon état de conservation ».

 

Découvertes archéologiques :
Cette restauration sera l’occasion, dans la cour de la ferme :
De mettre à jour notamment par la technique d’écholocation :
Le cellier de l’ancienne Maison de Ficherolles (cellier dont la présence probable a été signalée en 2002 par la SHA 14 et qui remonte au moins au 17e siècle).
La route romaine principale qui menait à Lutèce.
L’aqueduc de Lutèce.
De débourrer le puits de la ferme.
Et de découvrir sans doute d’autres trésors, puisque des tessons qui affleurent naturellement dans le jardin ont été estimés du 15e siècle par des archéologues.
En parallèle à ces fouilles dans la cour, la restauration et l’aménagement des bâtiments pourront être entrepris.
Les résultats de ces fouilles seront une vitrine pour ce futur centre.

 

Partenariat :
Les fouilles et la restauration se feront en partenariat avec les associations qui, depuis le début, défendent le site, associations réunies au sein du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris. Plusieurs de ces associations sont spécialisées dans ce type de restauration : OCRA, Paris Historique, PICAR, Rempart, SEADACC, etc.
L’action du Collectif ayant reçu le soutien de l’Abbé Pierre, la Fondation Abbé-Pierre est prête à s’associer au projet.

D'autre part, des banques et des financiers ont donné leur accord de principe à ce projet.

 

Ce partenariat entre les différents acteurs : associations, bénéficiaires des logements sociaux, élus, financiers, habitants du quartier et l’ensemble des Parisiens, renforcera le lien social, dans le quartier et au-delà.

 

Coût de la restauration de la carrière : 420 000 €

Comme les lois du 31 décembre 1913 et du 24 mai 1951 le prévoient, une convention sera signée avec le Ministère de la Culture pour qu’il prenne en charge une partie du coût de cette restauration d’un Monument Historique.

 

La restauration des immeubles en surface comprendra :
d’une part les restaurations de la grange ; des façades, des toitures ; des cages d’escaliers et des devantures des boutiques ;
d’autre part la réhabilitation des appartements et de l’intérieur des boutiques.

Coût de l’aménagement d’une vingtaine de logements sociaux :  1 185 000 €

Coût de l’aménagement de la Ferme de Montsouris et du Pavillon Troubadour : 1 063 200 €

Coût de l’aménagement de l’espace vert : 270 000 €

Coût total : 2 938 200 €

Soit un ordre de grandeur de 3 millions d’€


Ce centre, outre sa vocation sociale et historique, réunira deux sites uniques qui ont en commun le charme d’un Paris insolite, que les visiteurs seront étonnés et curieux de découvrir.

 

 

jeudi, 01 juin 2006

Projet de centre polyvalent


La Ferme de Montsouris - site où l’histoire a aimé à passer et repasser, a laissé sa trace - n’est-elle pas naturellement destinée à devenir un lieu de culture et d’utilité publique, où les associations et où les Parisiens se rencontreront, pour apprendre leur histoire, mais aussi pour renouer les liens sociaux directement issus de cet héritage.

Il est impératif de mettre en valeur les diverses richesses patrimoniales du site.

Ces orientations peuvent se résumer ainsi :

Culturelles et patrimoniales :
- aqueduc Gallo-Romain
- carrières classée Monument Historique
- ferme et cellier
- charpente des Compagnons
- chemin de Saint-Jacques de Compostelle
- arts et spectacles

Sociales, éducatives et associatives :
- activités éducatives
- activités sociales
- réinsertion de jeunes
- ferme pédagogique
- maison des associations.

Ce centre polyvalent couvrira plus de 2 700 m², à 250 m de la gare RER Denfert-Rochereau.