Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 24 novembre 2003

Nouvelle autorisation du Ministre

Le 24 novembre, le Ministre de la Culture est revenu sur sa décision en donnant une nouvelle autorisation de travaux de fondation au promoteur.

Ce sont des tonnes et des tonnes de béton qui vont être déversés dans le Monument Historique. Des espaces vont être comblés de béton, dans le seul but de réaliser une opération immobilière privée.

On peut pourtant rappeler les propos du Ministre, au Sénat, le 5 novembre de l'année dernière, où Jean-Jacques Aillagon disait solennellement :

« Pour ma part, je suis particulièrement attaché à ce que la carrière classée ne subisse aucun dommage pendant les travaux. »

mercredi, 05 novembre 2003

Des ouvriers démolissent à coups de masse des éléments du Pavillon Troubadour

Les 2 et 3 novembre 2003, des ouvriers se sont livrés à des travaux de démolition au Pavillon Troubadour (15, villa Saint-Jacques).

 

medium_PT2.JPG

 

Etant donné qu'il faut un permis de démolir pour cela, nous avons aussitôt appelé la Police. Après avoir constaté l'absence d'un tel permis, la Police a ordonné aux ouvriers d'arrêter.

 

medium_PT1.JPG

 

Nous avons fait constater ces travaux de démolition par un huissier.

 

 

samedi, 13 septembre 2003

Retrait des autorisations par le Ministre

Toutes les autorisations de travaux viennent d'être retirées par le Ministre de la Culture, Jean Jacques Aillagon, suite aux recours du Collectif de Port Mahon et de la Ferme de Montsouris.

mercredi, 30 juillet 2003

Risques d’effondrement du sous-sol, dans le cas d’une opération immobilière

 

Le 25 novembre 2002, à la demande du Collectif de Port-Mahon, Aimé Paquet, expert en sols, carrières, fondation et maîtrise d’ouvrage, a rendu un rapport de 18 pages sur les conséquences des travaux de fondations envisagés par l’opération immobilière au 26-30, rue de la Tombe-Issoire et 15-17, villa Saint-Jacques :



Le rapport est ainsi présenté :


« Nous vous confirmons [...] notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète, si les travaux sont entrepris tel que conçus d’après les documents remis. »



Dans un additif du 21 juillet 2003, l’expert confirme les risques :


« d’avoir avant, pendant ou après exécution des puits ou pieux une casse d’un pilier, avec l’effet de château de cartes. »
Cet « effet château de cartes » est encore appelé « effet dominos ».


Dans le cas d’un tel chantier, cette expertise précise que les « dégradations peuvent aller jusqu'à la ruine complète des carrières, avec incidence de débordements sur la stabilité des propriétés riveraines. »


On imagine les conséquences sur les riverains.




Lorsqu’une voûte et ses piliers supportent leur charge depuis des siècles, ils ont prouvé que les calculs qui ont présidé à leur édification étaient bons. On peut donner comme exemple fameux, celui d’Afonso Domingos, architecte, à la fin du 14e siècle, du monastère de Notre-Dame de la Victoire de Batalha. Il resta assis sous la clé de voûte, 3 jours et 3 nuits, pour vérifier la solidité de ses calculs. Puis, conclu : « la clé de voûte n’est pas tombée, la clé de voûte ne tombera pas ».


Il y aura bien une évolution, comme pour toute chose ici-bas, mais cette évolution sera extrêmement lente et, par conséquent, facilement maîtrisable.



Toutefois, lorsque l’on intervient brusquement sur des piliers déjà en charge, les soumettant à des pressions différentes, l’équilibre des forces peut se rompre sans prévenir.



Dans le 13e, comme le rapport du Conseil général des Ponts et Chaussées l’a révélé, les ouvriers du chantier Météor sont intervenus quelques heures seulement avant l’effondrement de la cour de la maternelle et la relation de cause à effet a été nettement établie.


 

mardi, 01 juillet 2003

Injonction de la Préfecture de Police

La Préfecture de Police a, le 16 mai 2003, enjoint le propriétaire de procéder, « immédiatement et sans délai », à toute une série de travaux d’urgence et d’entretien, afin que les bâtiments soient maintenus en bon état de conservation, et ce " dans l’attente des travaux de réhabilitation envisagés ".

lundi, 02 juin 2003

Manifestation dans la rue

" Ils étaient 300 manifestants hier dans le 14e " (Parisien du 2 juin 2003).

 

Le dimanche 1er juin 2003, le Collectif a organisé une manifestation, de Denfert-Rochereau à la rue de la Tombe-Issoire, en passant par la rue Daguerre.

 

medium_Manif1.2.JPG

 

Les manifestants et les associations protestaient contre l’opération immobilière qui menace le site du 26-30, rue de la Tombe-Issoire.

 

Au son d’une Batucada, on pouvait entendre les slogans suivant :

 

medium_Manif2.2.JPG

 

" Sauvons la dernière ferme de Paris "

 

" Pourquoi classer, si c’est pour casser ? "

 

" Clamart : 21 morts, Tombe-Issoire : ? "

 

(rappelons qu’à la suite d’un effondrement de carrière, 21 personnes avaient péris à Clamart en 1961, emportées brusquement par l’effet dominos).

 

Le Parisien et le Journal du dimanche se sont fait l’écho de cette manifestation.

 

jeudi, 15 mai 2003

Responsabilités de Simecsol dans l’effondrement de terrain du 13e

Les Ponts et chaussées, chargés par Gilles de Robien, Ministre de l’Equipement, de déterminer les causes de l’effondrement du sous-sol de la maternelle de la rue Auguste Perret, viennent de rendre leur rapport :

 

 " La synthèse de toutes les études a été faite par les équipes de la RATP. Le contrôle extérieur de cette synthèse a été effectué par le bureau Simecsol " (page 7 de ce rapport).

 

medium_APerret.jpg

 

" Simecsol aurait dû étudier les conséquences sur la stabilité d'une cohésion plus faible du calcaire grossier " (page 16).


Or, il se trouve que, 26-30, rue de la Tombe-Issoire, la Soferim s’appuie, pour sa demande de permis de construire, sur les études et les calculs de ce même Simecsol.

vendredi, 04 avril 2003

Jugement du premier procès

Le juge du Tribunal de Grande Instance de Paris vient de rejeter, ce jour, toutes les demandes de la Soferim et de Monseigneur Gervaise (représentant de l'archevêché).

Ce promoteur et ce propriétaire, du 26 rue de la Tombe-Issoire Paris 14e, assignaient, en effet, en référé les 35 associations qui tentent de préserver une carrière médiévale, classée Monument Historique, de l'opération immobilière prévue en ce lieu.

jeudi, 27 février 2003

Le premier procès de ce dossier

Le Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris est assigné, par le propriétaire et le promoteur du 26, rue de la Tombe-Issoire, en référé au Tribunal de Grand Instance de Paris, le 14 mars 2003.


Selon les termes mêmes de l'assignation :

« ...certaines associations qui diffusent depuis plusieurs mois, à travers la presse des informations aussi alarmistes qu'infondés. « A titre d'exemple, Monseigneur Gervaise et la Société Commercial Building ont été encore récemment mis en cause par le Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris représentant diverses associations de protection de l'environnement dans plusieurs articles de la presse locale et nationale (Journal du dimanche du 8 décembre 2002, Metro, Le Parisien du 13 décembre 2002, le Figaro, Zurban, le Nouvel Observateur, etc...). »


Sont également assignés, le Maire de Paris, l'Etat, le Maire du 14e arrondissement et toutes les associations qui composent le Collectif.

vendredi, 21 février 2003

Effondrement dans le 13e

Samedi matin 15 février 2003, la cour de la maternelle, du 9, rue Auguste Perret dans le 13e arrondissement, s’est brusquement effondrée, à 15 mètres de profondeur, du fait des travaux de percement de la ligne Météor.

A cette heure là, heureusement, il n'y avait pas d'enfants dans la cour de récréation.

Selon l’entreprise responsable, cet accident était "imprévisible"...