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jeudi, 05 août 2010

L'autorisation de travaux a été refusée



Le 13 juillet 2010, l'autorisation de travaux demandée par la Soferim a été refusée.

Le Directeur général des patrimoines, Philippe Bélaval, a argumenté ce refus en précisant que cette demande "consiste à rénover les bâtiments existants au dessus de la carrière ou d'en construire de nouveaux mais ne concerne pas la mise en valeur des carrières elles-mêmes ; qu'ainsi cette proposition ne concerne pas la restauration du monument. Considérant enfin, que les travaux envisagés dans le but d'une construction future constituent une menace de dénaturation définitive d'un monument historique classé".

Toutefois, ce refus autorise des sondages afin de "permettre une meilleure connaissance des lieux en vue de mettre au point un réel projet de restauration dans l'avenir."
Ces sondages doivent être réalisés sous le contrôle scientifique de la Direction Générale des Affaires Culturelles.

On se souvient que la dernière campagne de sondages menées sur ce site s'était soldée par l'éclatement d'un des piliers médiévaux de la carrière (voir aujourd-hui-article-dans-le-parisien-sur-les-degats-du-ch... et les-photos-des-degats.html).

 

 

lundi, 28 décembre 2009

Réunion du Collectif

 

Les membres du Collectif sont conviés à une réunion exceptionnelle, le mercredi 13 janvier à 19 heures à la mairie du 14e (2, rue Saillard).

 

L'objet de cette réunion est d'étudier la demande d'autorisation de travaux, dans la carrière du chemin de Port-Mahon, que la Soferim a déposée à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). La Soferim veut édifier dans la carrière 16 piliers maçonnés et combler 3 zones.

 

mercredi, 25 novembre 2009

Conseil de Paris

 

Un voeu a été présenté, hier, au Conseil de Paris par René Dutrey :

 

René Dutrey.jpg

 

 " ...cela fait maintenant 20 ans que des promoteurs successifs tentent de construire sur un terrain, sous lequel il y a une carrière classée monument historique [...] J'attire votre attention sur cet élément original d'un promoteur qui essaye de réaliser une opération, qui d'un seul coup se met à présenter une autorisation de travaux seulement et uniquement pour restaurer la carrière. Après analyse de cette autorisation de travaux, il semble que remplir le deuxième niveau de la carrière de sable, attaquer des piliers médiévaux pour les traiter en béton ne s'apparente pas vraiment à une restauration. La Ville de Paris a rendu un avis, je dirai pour l'instant, un petit peu mi-figue mi-raisin par rapport à cette proposition de restauration. C'est pour cela que nous avons déposé ce voeu aujourd'hui pour se tourner vers la DRAC et être sûr que cette restauration sera bien une restauration. C'est-à-dire que Port-Mahon si ce n'était pas à 20 mètres sous terre et si cette carrière était visible, je crois qu'il n'y aurait même pas de débat. Il n'y a pas de débat aujourd'hui pour savoir si on va mettre du sable dans la nef de Notre-Dame, j'aimerais que cela soit la même chose pour le monument historique de Port-Mahon. L'objet donc de ce voeu est de rappeler à la DRAC que la Ville de Paris souhaite : un, le respect de la sécurité (car ce n'est pas évident quand on voit l'autorisation de travaux proposée) et deux, le respect du patrimoine de cette carrière... "

 

Daniel Pourtaud a répondu :

 

" ...La Soferim, vous l'avez rappelé cher collègue, à qui appartient la parcelle a enfin décidé de prendre en compte l'existence de ce patrimoine et propose maintenant de le restaurer. Elle a déposé une autorisation de travaux en ce sens. Je rappelle que s'agissant d'un monument historique l'autorisation appartient bien évidemment à la DRAC et à la DRAC seule. L'Inspection Générale des Carrières saisie parallèlement par la Direction de l'Urbanisme a rendu le 9 novembre dernier un avis réservé sur la consolidation des piliers maçonnés concernant le deuxième niveau de la carrière. C'est ce que vous indiquiez à l'instant. C'est pourquoi la Ville saisie uniquement sur la conformité au regard du PLU a rendu un avis reservé et a officiellement attiré l'attention du Ministre de la Culture sur la nécessité que le projet définitif établisse avec certitude la cohérence entre les objectifs de sécurité publique et ceux de conservation et de mise en valeur des carrières classées monuments historiques. C'est pourquoi je n'ai pas d'objection à ce voeu [...] Donc je vous propose de transformer la fin de votre voeu en disant : que le projet définitif assure à la fois le respect de la sécurité publique et une restauration respectueuse du patrimoine... "

 

René Dutrey a demandé une précision :

 

"J'ai bien entendu les propositions. J'accepte, et juste avec un commentaire : l'avis de l'Inspection Générale des Carrières était un avis technique par rapport à la sécurité. Là, c'est bien une prise de position politique de l'Adjointe au Patrimoine qui est demandé et le fait que vous disiez : le projet définitif, c'est bien que vous êtes d'accord que le projet actuel n'est pas acceptable ?... Je vous remercie."

 

Ce voeu a été voté à l'unanimité.

 

En résumé, l'ensemble du Conseil de Paris affirme ici, que cette demande d'autorisation de travaux, bien que nommée par le promoteur "restauration", n'est pas "une restauration respectueuse du patrimoine" et qu'elle pose des problèmes de sécurité publique.

 

Le film complet des débats peuvent se voir sur le site de l'Hôtel de Ville (à 11 heures 21 minutes et 45 secondes) :

http://video.apps.paris.fr/mdp/2009/paris241109vodj1/

 

mardi, 17 novembre 2009

Nouvelle demande d'autorisation de travaux dans la carrière

 

Après tous ses précédents échecs, après ses procès perdus face à notre Collectif, le promoteur change de stratégie en déposant, cette fois, une demande de... restauration.

 

A la lecture du descriptif des travaux, on est  surpris par les travaux envisagés sur le Monument Historique.

 

Imaginons que se descelle une pierre de la voûte de Notre-Dame et qu'on restaure en comblant de ciment toute la partie de la nef concernée, au lieu de tout simplement resceler la pierre à la voûte.

 

Le dossier est soutenu à la DRAC par Marc Viré que les lecteurs de Monts 14 connaissent bien (voir l'article de Monts 14 paru en 2004 à ce sujet).

 

Si le promoteur veut réellement restaurer, pourquoi ne restaure-t-il pas de manière normale ?

 

samedi, 30 avril 2005

Nouveau retrait de l'autorisation

Le 26 avril 2005, le Ministre de la Culture, à la demande de Marie-Claire Carrère-Gée, Conseiller régional, a retiré l'autorisation de travaux à la Soferim.

Cette autorisation de travaux sur le Monument Historique permettait au promoteur d'implanter une centaine de piliers de béton dans la carrière du chemin de Port-Mahon.

lundi, 24 novembre 2003

Nouvelle autorisation du Ministre

Le 24 novembre, le Ministre de la Culture est revenu sur sa décision en donnant une nouvelle autorisation de travaux de fondation au promoteur.

Ce sont des tonnes et des tonnes de béton qui vont être déversés dans le Monument Historique. Des espaces vont être comblés de béton, dans le seul but de réaliser une opération immobilière privée.

On peut pourtant rappeler les propos du Ministre, au Sénat, le 5 novembre de l'année dernière, où Jean-Jacques Aillagon disait solennellement :

« Pour ma part, je suis particulièrement attaché à ce que la carrière classée ne subisse aucun dommage pendant les travaux. »

samedi, 13 septembre 2003

Retrait des autorisations par le Ministre

Toutes les autorisations de travaux viennent d'être retirées par le Ministre de la Culture, Jean Jacques Aillagon, suite aux recours du Collectif de Port Mahon et de la Ferme de Montsouris.