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jeudi, 25 octobre 2012

Les autres chantiers de la Soferim...

 

Lundi dernier, très tôt le matin, la Soferim a démoli une fresque historique de la célèbre cité d'artistes de la Ruche à Montparnasse qui a abrité notamment les ateliers de Chagall, Léger et Modigliani.

 

Le Parisien d'aujourd'hui revient sur cette affaire pour préciser que "le dossier de permis de construire [...] comporte bien une pièce explicite relative à la conservation du mur mitoyen avec la Ruche".

 

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Xénophon dans ses Mémorables disait : "Les actes ne sont-il pas des témoignages plus dignes de foi que les paroles ?"

mercredi, 24 octobre 2012

Les promesses n'engagent que ceux qui y ont la naïveté d'y croire


Le Parisien d'aujourd'hui dénonce les méthodes de la Soferim.

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Au moins on est averti sur ce qui se passerait avec la Ferme de Montsouris et avec la carrière classée, car le promoteur est le même...

dimanche, 29 mai 2011

Trois permis de démolir

 

Le promoteur vient d'afficher trois permis de démolir (PD 07501406V0027, 28 et 29) qui viennent de lui être délivrés le 27 avril dernier par la Ville.

 

Il est loin le temps où Pierre Castagnou, le Maire du 14e décédé il y a deux ans, voulait préserver ce site et voulait que l'ensemble continue d'avoir une fonction sociale et culturelle, comme du vivant de l'Abbé Keller.

Pascal Cherki, l'actuel Maire du 14e, préfère laisser le terrain à un promoteur pour qu'il construise des immeubles de standing. Serait récupéré par la municipalité, ce que la Soferim veut bien lui laisser, c'est-à-dire la grange en fond de cours, défigurée et cernée par le béton. La cour de ferme serait en grande partie lotie.

 

Le Maire du 14e oublie ses engagements :

Dans le programme du PS des dernières élections municipales, où Pascal Cherki se présentait en 3e position sur la liste, on lit page 19 à la rubrique : "Ce que nous ferons" :

"Acquisition et restauration du site de la Ferme de la Tombe Issoire : réalisation de logements sociaux et d'un équipement culturel de proximité".

 

Le 12 mars 2007, le Conseil municipal avait entreriné cette restauration et cet usage, en votant  à l'unanimité un voeu présenté par Pierre Castagnou et Pascal Cherki (délibération 14/07/032).

lundi, 07 février 2011

Nouveaux travaux de la Soferim

 

Aujourd'hui, les ouvriers de la Soferim se sont livrés à de nouveaux travaux de sondages du sol.

Aucune nouvelle autorisation de travaux n'a pourtant été affichée. Le sol étant classé, une telle autorisation est légalement indispensable pour tous travaux.

Nous avons immédiatement alerté tous les services concernés.

 

jeudi, 18 novembre 2010

Patrice Maire dans Village(s) 14

 

 

Patrice Maire.jpg

 

 

Patrice Maire, dans le 1er numéro de Village(s) 14, celui d'octobre 2010, a déclaré :

 

 

Patrice Maire 2.jpg

 

 

Il est vrai que cela fait près d'un quart de siècle qu'aucun promoteur (ni le Groupement  Foncier Français, ni la Soferim) n'arrive à construire quoi que ce soit sur ce site. Il serait temps d'en tirer des conclusions et de trouver une autre solution.

 

lundi, 11 octobre 2010

Article dans Monts 14

 

Ce mois d'octobre, dans le journal Monts 14 :

 

Monts 142.jpg

Monts 141.jpg

samedi, 21 août 2010

La Soferim a arrêté provisoirement ses travaux

 

Le 16 août au soir, les travaux ont été arrêtés.

Ils ont donc été réalisés entre le 9 août et le 16 août.

Ils ont été menés par Arcadis (ex-Simecsol) et par Botte.

Espérons qu'ils ont eu une prime pour avoir travaillé pendant la trève estivale.

 

dimanche, 15 août 2010

La Soferim réalise ses travaux en août

 

Les travaux ont commencé sur le site depuis le 9 août.

 

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Cela fait plusieurs années que, sur ce sol classé Monument historique, les ouvriers ne travaillent exclusivement que pendant la trêve des confiseurs ou pendant les grandes vacances.

 

Autorisation ministère.jpg

Rappelons que les derniers travaux de sondages, au début du mois de janvier 2007, s'étaient soldés par un pilier médiéval endommagé.

C'est la même entreprise, Arcadis (ex-Simecsol), qui est aujourd'hui à pied d'oeuvre.

 

 

jeudi, 05 août 2010

L'autorisation de travaux a été refusée



Le 13 juillet 2010, l'autorisation de travaux demandée par la Soferim a été refusée.

Le Directeur général des patrimoines, Philippe Bélaval, a argumenté ce refus en précisant que cette demande "consiste à rénover les bâtiments existants au dessus de la carrière ou d'en construire de nouveaux mais ne concerne pas la mise en valeur des carrières elles-mêmes ; qu'ainsi cette proposition ne concerne pas la restauration du monument. Considérant enfin, que les travaux envisagés dans le but d'une construction future constituent une menace de dénaturation définitive d'un monument historique classé".

Toutefois, ce refus autorise des sondages afin de "permettre une meilleure connaissance des lieux en vue de mettre au point un réel projet de restauration dans l'avenir."
Ces sondages doivent être réalisés sous le contrôle scientifique de la Direction Générale des Affaires Culturelles.

On se souvient que la dernière campagne de sondages menées sur ce site s'était soldée par l'éclatement d'un des piliers médiévaux de la carrière (voir aujourd-hui-article-dans-le-parisien-sur-les-degats-du-ch... et les-photos-des-degats.html).

 

 

samedi, 16 janvier 2010

Le Collectif propose au promoteur une restauration du Monument Historique

 

La Soferim a déposé une demande l'année dernière, à la DRAC, de travaux sur la carrière du chemin de Port-Mahon. Le promoteur présente ces travaux comme une "restauration".


En lisant ce dossier de demande on constate que la Soferim n'envisage pas une réelle restauration.

 

Toutefois, le Collectif de Port-Mahon, prenant acte de la volonté affichée par la Soferim de restaurer, va proposer à cette dernière un accord, afin de réaliser avec elle une réelle restauration. Cette proposition a été votée le 13 janvier 2010, lors d'une réunion exceptionnelle du Collectif.

 

lundi, 28 décembre 2009

Réunion du Collectif

 

Les membres du Collectif sont conviés à une réunion exceptionnelle, le mercredi 13 janvier à 19 heures à la mairie du 14e (2, rue Saillard).

 

L'objet de cette réunion est d'étudier la demande d'autorisation de travaux, dans la carrière du chemin de Port-Mahon, que la Soferim a déposée à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). La Soferim veut édifier dans la carrière 16 piliers maçonnés et combler 3 zones.

 

2 millions d'euros

 

Lors de son compte-rendu de mandat du 1er décembre 2009, le Maire, Bertrand Delanoë, a révélé publiquement que la Ville avait perdu 2 millions d'euros face à la Soferim, lors de ses contentieux.

 

En effet, alors que nous gagnions nos procès, la Ville sur ce même dossier perdait les siens. Il faut préciser que, pour se défendre, la Ville ne s'était pas adjoint les services d'un avocat.

 

mercredi, 25 novembre 2009

Conseil de Paris

 

Un voeu a été présenté, hier, au Conseil de Paris par René Dutrey :

 

René Dutrey.jpg

 

 " ...cela fait maintenant 20 ans que des promoteurs successifs tentent de construire sur un terrain, sous lequel il y a une carrière classée monument historique [...] J'attire votre attention sur cet élément original d'un promoteur qui essaye de réaliser une opération, qui d'un seul coup se met à présenter une autorisation de travaux seulement et uniquement pour restaurer la carrière. Après analyse de cette autorisation de travaux, il semble que remplir le deuxième niveau de la carrière de sable, attaquer des piliers médiévaux pour les traiter en béton ne s'apparente pas vraiment à une restauration. La Ville de Paris a rendu un avis, je dirai pour l'instant, un petit peu mi-figue mi-raisin par rapport à cette proposition de restauration. C'est pour cela que nous avons déposé ce voeu aujourd'hui pour se tourner vers la DRAC et être sûr que cette restauration sera bien une restauration. C'est-à-dire que Port-Mahon si ce n'était pas à 20 mètres sous terre et si cette carrière était visible, je crois qu'il n'y aurait même pas de débat. Il n'y a pas de débat aujourd'hui pour savoir si on va mettre du sable dans la nef de Notre-Dame, j'aimerais que cela soit la même chose pour le monument historique de Port-Mahon. L'objet donc de ce voeu est de rappeler à la DRAC que la Ville de Paris souhaite : un, le respect de la sécurité (car ce n'est pas évident quand on voit l'autorisation de travaux proposée) et deux, le respect du patrimoine de cette carrière... "

 

Daniel Pourtaud a répondu :

 

" ...La Soferim, vous l'avez rappelé cher collègue, à qui appartient la parcelle a enfin décidé de prendre en compte l'existence de ce patrimoine et propose maintenant de le restaurer. Elle a déposé une autorisation de travaux en ce sens. Je rappelle que s'agissant d'un monument historique l'autorisation appartient bien évidemment à la DRAC et à la DRAC seule. L'Inspection Générale des Carrières saisie parallèlement par la Direction de l'Urbanisme a rendu le 9 novembre dernier un avis réservé sur la consolidation des piliers maçonnés concernant le deuxième niveau de la carrière. C'est ce que vous indiquiez à l'instant. C'est pourquoi la Ville saisie uniquement sur la conformité au regard du PLU a rendu un avis reservé et a officiellement attiré l'attention du Ministre de la Culture sur la nécessité que le projet définitif établisse avec certitude la cohérence entre les objectifs de sécurité publique et ceux de conservation et de mise en valeur des carrières classées monuments historiques. C'est pourquoi je n'ai pas d'objection à ce voeu [...] Donc je vous propose de transformer la fin de votre voeu en disant : que le projet définitif assure à la fois le respect de la sécurité publique et une restauration respectueuse du patrimoine... "

 

René Dutrey a demandé une précision :

 

"J'ai bien entendu les propositions. J'accepte, et juste avec un commentaire : l'avis de l'Inspection Générale des Carrières était un avis technique par rapport à la sécurité. Là, c'est bien une prise de position politique de l'Adjointe au Patrimoine qui est demandé et le fait que vous disiez : le projet définitif, c'est bien que vous êtes d'accord que le projet actuel n'est pas acceptable ?... Je vous remercie."

 

Ce voeu a été voté à l'unanimité.

 

En résumé, l'ensemble du Conseil de Paris affirme ici, que cette demande d'autorisation de travaux, bien que nommée par le promoteur "restauration", n'est pas "une restauration respectueuse du patrimoine" et qu'elle pose des problèmes de sécurité publique.

 

Le film complet des débats peuvent se voir sur le site de l'Hôtel de Ville (à 11 heures 21 minutes et 45 secondes) :

http://video.apps.paris.fr/mdp/2009/paris241109vodj1/

 

samedi, 04 juillet 2009

Le promoteur espère à nouveau

 

La Ville de Paris vient d'annoncer qu'elle a perdu des contentieux importants face au promoteur, la Soferim.


Résultat, la Ville doit statuer à nouveau sur deux déclarations travaux et surtout sur trois permis de démolir et ce avant le 15 juillet 2009.

 

mercredi, 13 juin 2007

Yves Cochet

Le député sortant de la 11e circonscription, Yves Cochet (Verts et PS), ancien ministre, se représente aux élections législatives du 17 juin prochain. Il vient aujourd'hui de répondre à nos questions, sur le dossier de la Ferme de Montsouris et de la carrière du chemin de Port-Mahon.

 

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Quel est votre sentiment général sur ce dossier ?

 

D’abord je tiens à dire que c’est un dossier qui me tient à cœur et que je suis depuis le début de mon mandat en 2002. Le 26 rue de la Tombe Issoire est un site dont l'intérêt patrimonial et historique est incontestable. Ce site comprenant la carrière, l’aqueduc et la ferme est un exceptionnel lieu de mémoire, qui plus est, dans un bon état de conservation. La carrière est intacte, l’aqueduc également, la ferme est elle aussi restée quasiment dans son état d’origine. Sa préservation est un des enjeux majeurs de notre arrondissement.

 

Le Collectif plaide pour une protection au titre des Monuments Historiques ou pour une Protection Ville de Paris, de la dernière ferme de Paris (c’est-à-dire de la grange, de l’immeuble sur rue du 26 qui est l’entrée de cette ferme de ville, de la cours de ferme, du Pavillon Troubadour, de la Maison des Vachers et de l’aqueduc Gallo-Romain). Qu’en pensez-vous ?

 

Je plaide également pour que ce site soit placé sous la protection des Monuments Historiques. C’est ce qui a permis la sauvegarde de la carrière à une époque.
En effet, malgré le concours précieux de la Ville de Paris, la Ferme n’a été que partiellement protégée lors de l’adoption du Plan Local d’Urbanisme (PLU), puisque le 26, rue de la Tombe Issoire et la villa Saint Jacques, excepté le pavillon dit Troubadour, ne sont pas protégés.
En tant qu'élu je me suis durement opposé, et je continuerai à le faire, à la spéculation immobilière, dont les répercussions seront catastrophiques aussi bien sur le prix des logements, que sur le patrimoine. C'est le sens de mes différentes interventions, dont celle auprès du Ministre de la Culture et de la communication, Monsieur Donnedieu de Vabres, en mars 2007.
Cette pression foncière qui pèse sur ces bâtiments est réellement une menace à court terme et les mesures de protection de la Ville de Paris ne sont pas suffisantes. En effet, elles peuvent être remises en cause très facilement, le PLU pouvant être modifié sur un vote du Conseil de Paris. Depuis 5 ans, nous, les élus de gauche du 14e, la Ville de Paris et le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui suit cette affaire personnellement, sommes solidaires du Collectif de Port-Mahon pour contrer les agissements de la Soferim, l'actuel propriétaire de ce site.
C’est une affaire complexe, il y a eu le changement de propriétaire, l’expulsion des occupants, plusieurs projets. Par ailleurs, celui de la Soferim a évolué, la volonté première était de construire des logements de standing, puis une résidence étudiante et pour finir une résidence pour personnes âgées…
La Ville a proposé à la Soferim d’acquérir la ferme pour enfin trouver une solution satisfaisante pour tous. Elle a même préempté. Mais à ce jour, la Soferim a toujours refusé. En tout état de cause si la Soferim se décide à vendre, c’est un projet qui concernera la prochaine mandature.
Notre vigilance doit donc rester intacte.

 

Le Collectif se bat pour une restauration de tous les bâtiments de la parcelle. Qu’en pensez-vous ?

 

Je suis à priori favorable à une restauration du site. A ce titre, la solution, partagée par un certain nombre d'élus, d'une collaboration entre le Collectif, la Ville de Paris et le Ministère de la Culture, si le site s’avérait réellement protégé, m'apparaît la meilleure. Il sera alors possible d’établir un cahier des charges de restauration, combinant les obligations d’une restauration et l’utilisation qui va être faite de ce lieu. J'imagine ce site ouvert au public et aux associations, dans le respect de la volonté initiale de l’Abbé Keller.

 

Voulez-vous ajouter quelque chose ?

 

La Ferme Montsouris est une lutte collective, emblématique des beaux projets d'urbanisme. Il est primordial de faire prévaloir l'intérêt général sur ce dossier.
Il a fallu vaincre quelques résistances mais les avancées obtenues sont de bon augure. Je tiens à féliciter le Collectif pour son travail remarquable de préservation de ce patrimoine unique à Paris.
Comme par le passé, vous pouvez comptez sur moi pour vous soutenir et suivre de près ce dossier.

 

Nous vous remercions.

 

lundi, 05 mars 2007

Stratégie de communication de la Soferim

 

Au début...
Cette stratégie était :
Les travaux n’atteignent pas la carrière.

 

En effet dans le Parisien du 16 février 2007, la Soferim affirmait :
« Nous avons fait attention à ce que les sondages ne descendent pas jusqu’au niveau des carrières. »

 

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6 jours plus tard...
La 2e stratégie était :
Les photos ne sont pas authentiques.

 

Le 23 février, toujours dans le Parisien, le promoteur affirmait :
« Nous n’avons aucune preuve que ces photos représentent nos carrières qui sont une propriété privée et donc inaccessibles au public ».

 

Pourtant, la veille, le 22 février, l’Inspection Générale des Carrières était descendue dedans et avait bien confirmé la véracité des photos.

 

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3 jours plus tard...
La 3e et dernière stratégie était :
Il n’y a aucune dégradation, sinon l’IGC l’aurait signalée.

 

Le 26 février, sur la télévision Paris Cap’, la Soferim :
« se défend de toute dégradation et n’a reçu aucune plainte de l’Inspection Générale des Carrières ».

 

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Le 5 mars 2007, avec le recul, les faits sont là :
1) Le promoteur a transpercé les carrières.
2) Les a endommagées.
3) Les photos sont bien celles des dégâts.
4) L’Inspection Générale des Carrières a confirmé tout cela.

 

jeudi, 01 mars 2007

Le Maire de Paris saisit le Ministre de la Culture

 

Le 27 février, Bertrand Delanoë a écrit à Renaud Donnedieu de Vabres :

« Mon attention est appelée sur des dégradations qui auraient été apportées au site lors de la réalisation de ces sondages. Je vous remercie de bien vouloir me faire connaître les mesures que vous entendez prendre pour garantir l’intégrité de ce monument historique qui fait partie du patrimoine parisien. »

 

Le 23 février, le Maire du 14e, Pierre Castagnou, avait déjà écrit au même Ministre de la Culture :

« Je viens d’apprendre incidemment que les travaux auraient endommagé gravement l’un des piliers tournés de la carrière. Celui-ci, situé à proximité d’un immeuble habité, aurait en partie éclaté sous la pression du forage. De plus, alors que seule l’utilisation de chaux hydraulique était autorisée par vos services, le puits de sondage aurait été comblé par une injection de béton, qui se serait également répandu sur le sol de la carrière. »
« C’est pourquoi je vous demande de bien vouloir diligenter immédiatement une enquête sur les travaux réellement entrepris par la Soferim et les dégâts occasionnés ainsi que prendre toute mesure conservatoire assurant la préservation de la carrière Port Mahon. Je continue par ailleurs à m’interroger sur les raisons qui ont conduit votre ministère à autoriser la Soferim à entreprendre de tels travaux que rien ne justifiait, étant donné que cette société n’a obtenu ni permis de démolir, ni permis de construire pour d’éventuels projets immobiliers. »

 

vendredi, 23 février 2007

Aujourd'hui article dans Le Parisien sur les dégâts du chantier

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dimanche, 18 février 2007

L’expert l’avait annoncé... ça a eu lieu

 

Le chantier du promoteur a endommagé un des piliers médiévaux.

 

Nous n’avons cessé de l’annoncer, mais le Ministère de la Culture a préféré faire la sourde oreille et autoriser ces travaux.
On voit le résultat.

 

Le 14 février, avant même d’en être averti, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait demandé au Préfet de Police « de prendre toutes les mesures adaptées pour préserver la sécurité des personnes et des biens », l’alertant sur « les risques d’effondrement et de dégradation de la carrière liés à ces travaux. »

 

Imaginons ce qui se serait passé, si l’entreprise avait, comme il est prévu dans l’opération immobilière, foré les piliers mitoyens ?
Les voisins sont aux premières loges.

 

A présent que les faits sont là, va-t-on enfin prendre en considération les expertises d’Aimé Paquet ?

 

Le Tribunal Administratif, dans son jugement du 9 juin 2005, avait pourtant conclu que :
« les travaux envisagés constituent pour le monument historique une menace de dénaturation définitive »
On n’en a tenu aucun compte.

 

Dans le Parisien de vendredi dernier :
« pour ces travaux de sondage, le Ministère de la Culture nous a donné son aval, explique Christine Phal, responsable de la communication à la Soferim. Ces forages nous ont permis de vérifier la qualité et la profondeur du terrain. Nous avons fait attention à ce que ces sondages ne descendent pas jusqu’au niveau des carrières. »

 

Outre que l’on frise le ridicule (« nous avons fait attention à ce que ces sondages ne descendent pas jusqu’au niveau des carrières »), le promoteur lâche le pot aux roses : ces travaux n’étaient pas destinés à entretenir le Monument Historique, mais à « vérifier la qualité » du terrain.
C’est-à-dire que le promoteur a procédé à des tests pour tenter de prouver qu’il pouvait implanter des pieux de béton sans endommager les piliers médiévaux.
Et, les faits ont prouvé le contraire !

 

Le Ministère de la Culture a-t-il autorisé ces tests ?
Etait-il au courant de ces tests ?

 

Il faut considérer ce Monument Historique, à l’exemple de Notre-Dame de Paris :
Il est dangereux de jucher sur son toit des bulldozers.
Il est dangereux de taper dans ses murs à l’aide de ces mêmes bulldozers.
Il est dangereux de perforer les piliers qui la soutiennent.
Mais, si l’on ne vient pas ainsi la fragiliser, Notre-Dame pourra continuer d’accueillir des milliers de visiteurs en toute sécurité.

 

A présent, va-t-on arrêter les frais ?

 

Ou va-t-on continuer d’autoriser le promoteur à ébranler les piliers médiévaux qui soutiennent le sol et qui soutiennent les voisins ?

 

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photo : Superflux

 

Nous posons cette question au Ministre de la Culture.

 

vendredi, 16 février 2007

Article dans Le Parisien aujourd'hui

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