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lundi, 29 octobre 2007

Stand du Collectif

 

Dimanche 28 octobre, s'est tenu le vide-grenier de la rue de la Tombe-Issoire.

 

Le Collectif y proposait un stand, aux côtés de Monts 14 et de la Société d'Histoire et d'Archéologie du 14e arrd.

 

Nous avons accueilli et renseigné les riverains et les Parisiens, toujours aussi interessés par cette affaire et ses derniers rebondissements.

 

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vendredi, 30 mars 2007

Le Conseil de Paris vient de voter, à l'unanimité, le rachat de tout le site par la Ville


 Mardi 27 mars 2007, le Conseil de Paris a voté le Voeu n° 40.

 

Pierre Castagnou l'a ainsi présenté :

 

« Le promoteur entend toujours réaliser un projet qui, selon des experts indépendants, entraînerait de graves risques d'effondrement avec des conséquences en dominos sur les immeubles voisins. Cette situation a amené le Maire de Paris, suivant d'ailleurs mon avis, à refuser tout permis de construire ».

 

Voici le texte du voeu :

 

« Voeu présenté par Pierre Castagnou, Danièle Pourtaud, Geneviève Bellenger, Pascal Cherki et adopté à l'unanimité du Conseil du 14ème arrondissement concernant les immeubles 26-30 rue de la Tombe-Issoire et 15-17 villa Saint Jacques [...] la Mairie du 14ème et le Collectif de Port Mahon et de la Ferme de Montsouris luttent pied à pied pour empêcher toute densification et exiger la mise en valeur de ce patrimoine [...] Selon des experts, la réalisation du projet immobilier entraînerait de graves risques d'effondrement avec des conséquences en domino sur les immeubles voisins [...] Le Conseil d’arrondissement du 14ème tient à ce que soit réalisé à cet endroit, conformément à la volonté du Maire de Paris et aux prescriptions du PLU, un projet d’intérêt public comprenant : la restauration des immeubles du 26-30 rue de la Tombe-Issoire et du 15-17 villa Saint Jacques pour du logement social ; la restauration de la Ferme Montsouris pour y réaliser un équipement culturel de quartier [...] le Conseil de Paris émet le voeu que le Maire de Paris prenne à nouveau l'iniative de proposer le rachat par la Ville de Paris des propriétés des 26-30 de la rue de la Tombe-Issoire et des 15-17 villa Saint Jacques en s’appuyant sur la nouvelle estimation des Domaines. »

 

Ce voeu a été voté à l'unanimité.

 

lundi, 12 mars 2007

Aujourd'hui dans Le Parisien

 

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vendredi, 23 février 2007

Aujourd'hui article dans Le Parisien sur les dégâts du chantier

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samedi, 10 février 2007

2 semaines après que nous leur ayons fait parvenir les conclusions de l'expert...

 

Ni Ministre de la Culture, ni ses services n'ont réagi.

 

Et donc, sur le terrain, le chantier continue...

 

Ces travaux, expertisés dangereux, sont autorisés sur la seule base de l'article L 621-10 du Code du Patrimoine qui permet au Ministère de la Culture d'autoriser des « travaux d'entretien, de réparation ou de restauration des immeubles classés ».

 

Mais, est-on bien, rue de la Tombe-Issoire, en train « d'entretenir » le Monument Historique ?


L'avis de l'expert du 25 janvier dernier démontre que non.


Les perforations répétées n'entretiennent pas, mais plutôt fragilisent les piliers médiévaux qui doivent supporter le sol et même les immeubles voisins.

 

L'article L 621-9, du même code, précise que :
« Les travaux autorisés en application du premier alinéa s'exécutent sous le contrôle scientifique et technique des services de l'Etat chargés des monuments historiques. »

 

Le Ministre de la Culture ne peut donc fuir ses responsabilités.

 

Ses services, à aucun moment, n'ont exercé le « contrôle scientifique et technique », exigé par la loi, puisqu'ils n'ont jamais consulté un quelconque professionnel en mécanique des sols.

 


Le silence du Ministre, Renaud Donnedien de Vabres, va-t-il durer longtemps ?

 

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Ce mutisme est d'ailleurs partagé par le Maire de Paris et par ses services.

 

« Sur le rapport de l’Inspection générale des carrières, le Préfet peut à tout moment interdire sur un chantier une technique ou l’usage de matériel susceptibles par leurs répercussions dans les carrières souterraines de créer des désordres dans les constructions et terrains avoisinants. » (Art. 7 de l’Arrêté inter-préfectoral du 24 janvier 1966).

 

« Susceptible... de créer des désordre », c'est bien ce qu'écrit l'expert :

« nous ne pouvons que réitérer nos plus expresses réserves sur le caractère néfaste d’une telle intervention et sur l’augmentation des risques de déstabilisation des piliers et du ciel - recouvrement... Que fera-t-on quand la carrière aura été effondrée ? »

 


Alors, quand les autorités vont-elles enfin réagir ?

 

HNS-info

Le média internet HNS-info vient de publier un article sur les travaux actuels de la Soferim :

 

"Le Monument Historique le plus caché de Paris... en danger de disparaître sous les bulldozers"

 

A lire sur :

 

http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=10418

 

vendredi, 26 janvier 2007

Quels sont les dangers du chantier actuel ?


Hier, nous avons été reçus au Ministère de la Culture, à propos de l’autorisation de travaux qui vient d’être délivrée au promoteur sans expertise préalable sur les risques de ces travaux.

 

L’IGC (Inspection Générale des Carrières) n’a pas été consultée.
D’ailleurs, dans de tels cas, l’IGC prend toutes les précautions d’usage, en prescrivant, non pas, comme ici, des sondages des piliers en charge, ce qui présente des risques, mais une étude de stabilité du sol.

 

L’autorisation du ministère stipule que :
« Le procédé employé pour les sondages ne devra produire ni chocs, ni vibrations ».

 

Comment forer sans produire de vibrations ?
Une simple perceuse à main Black et Decker produit des vibrations.
Alors que dire de la foreuse de 50 à 65 chevaux qui est actuellement en train de transpercer les piliers souterrains du 26-28, rue de la Tombe-Issoire ?

 

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Quelle est l’entreprise qui actuellement procède à ces perforations du sol ?
C’est Sobesol-Simecsol, l’entreprise du chantier de percement du tunnel Météor, sous la maternelle dans le 13e (voir la catégorie « Histoire d’une lutte 2003 » de notre blog).

 

A l’époque, on nous avait expliqué que l’effondrement du sol, qui était brutalement survenu, était « imprévisible ». On est rassuré...

 

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En application du principe de précaution, il est urgent de suspendre ce chantier et d'enfin en faire expertiser la méthodologie par un spécialiste en mécanique des sols.

 

Le Ministre de la Culture va prendre une décision à ce sujet, dans les jours qui viennent.


En attendant, la perforation continue...