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dimanche, 15 août 2010

La Soferim réalise ses travaux en août

 

Les travaux ont commencé sur le site depuis le 9 août.

 

Autorisation.jpg

 

Cela fait plusieurs années que, sur ce sol classé Monument historique, les ouvriers ne travaillent exclusivement que pendant la trêve des confiseurs ou pendant les grandes vacances.

 

Autorisation ministère.jpg

Rappelons que les derniers travaux de sondages, au début du mois de janvier 2007, s'étaient soldés par un pilier médiéval endommagé.

C'est la même entreprise, Arcadis (ex-Simecsol), qui est aujourd'hui à pied d'oeuvre.

 

 

jeudi, 05 août 2010

L'autorisation de travaux a été refusée



Le 13 juillet 2010, l'autorisation de travaux demandée par la Soferim a été refusée.

Le Directeur général des patrimoines, Philippe Bélaval, a argumenté ce refus en précisant que cette demande "consiste à rénover les bâtiments existants au dessus de la carrière ou d'en construire de nouveaux mais ne concerne pas la mise en valeur des carrières elles-mêmes ; qu'ainsi cette proposition ne concerne pas la restauration du monument. Considérant enfin, que les travaux envisagés dans le but d'une construction future constituent une menace de dénaturation définitive d'un monument historique classé".

Toutefois, ce refus autorise des sondages afin de "permettre une meilleure connaissance des lieux en vue de mettre au point un réel projet de restauration dans l'avenir."
Ces sondages doivent être réalisés sous le contrôle scientifique de la Direction Générale des Affaires Culturelles.

On se souvient que la dernière campagne de sondages menées sur ce site s'était soldée par l'éclatement d'un des piliers médiévaux de la carrière (voir aujourd-hui-article-dans-le-parisien-sur-les-degats-du-ch... et les-photos-des-degats.html).

 

 

samedi, 16 janvier 2010

Le Collectif propose au promoteur une restauration du Monument Historique

 

La Soferim a déposé une demande l'année dernière, à la DRAC, de travaux sur la carrière du chemin de Port-Mahon. Le promoteur présente ces travaux comme une "restauration".


En lisant ce dossier de demande on constate que la Soferim n'envisage pas une réelle restauration.

 

Toutefois, le Collectif de Port-Mahon, prenant acte de la volonté affichée par la Soferim de restaurer, va proposer à cette dernière un accord, afin de réaliser avec elle une réelle restauration. Cette proposition a été votée le 13 janvier 2010, lors d'une réunion exceptionnelle du Collectif.

 

lundi, 05 mars 2007

Stratégie de communication de la Soferim

 

Au début...
Cette stratégie était :
Les travaux n’atteignent pas la carrière.

 

En effet dans le Parisien du 16 février 2007, la Soferim affirmait :
« Nous avons fait attention à ce que les sondages ne descendent pas jusqu’au niveau des carrières. »

 

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6 jours plus tard...
La 2e stratégie était :
Les photos ne sont pas authentiques.

 

Le 23 février, toujours dans le Parisien, le promoteur affirmait :
« Nous n’avons aucune preuve que ces photos représentent nos carrières qui sont une propriété privée et donc inaccessibles au public ».

 

Pourtant, la veille, le 22 février, l’Inspection Générale des Carrières était descendue dedans et avait bien confirmé la véracité des photos.

 

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3 jours plus tard...
La 3e et dernière stratégie était :
Il n’y a aucune dégradation, sinon l’IGC l’aurait signalée.

 

Le 26 février, sur la télévision Paris Cap’, la Soferim :
« se défend de toute dégradation et n’a reçu aucune plainte de l’Inspection Générale des Carrières ».

 

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Le 5 mars 2007, avec le recul, les faits sont là :
1) Le promoteur a transpercé les carrières.
2) Les a endommagées.
3) Les photos sont bien celles des dégâts.
4) L’Inspection Générale des Carrières a confirmé tout cela.

 

mardi, 27 février 2007

Brève dans Matin Plus

 

Hier, le nouveau quotidien Matin Plus s'est fait l'écho des dégâts causés par le chantier :

 

medium_article_26_02_07_MatinPlus.2.jpg

 

vendredi, 23 février 2007

Les photos des dégâts

 

Voici, en photo, les conséquences du chantier...

 

Le premier cliché montre le pilier tourné endommagé par le chantier. Il a été transpercé par du béton (en gris et en bleu sur la photo), alors que l'autorisation de travaux ne permettait à l'entreprise de n'utiliser que de la chaux.

 

medium_Pilier_tourne_endommage08.JPG

 

La colonne de béton (en gris sur la photo) mesure une dizaine de centimètres de diamètre. Il s'agit d'une tentative du promoteur destinée à prouver qu'il peut implanter ses fondations sans dommage dans le pilier médiéval.

 

Et... il a prouvé exactement le contraire !

 

Quoi qu'on fasse, quelle que soit la somme qu'on y consacre, on ne peut passer outre les lois de la physique.

 

On imagine le résultat, si on laissait faire l'opération immobilière, sur le Monument Historique. Opération qui nécessiterait une centaine de piliers de béton d'1 mètre 20 de large ! Avec 2 à 3 de ces piliers de béton dans chaque pilier médiéval.

 

Mais continuons...

 

L'injection s'est ensuite répandue dans la galerie, telle une mer bleue...

 

medium_Injection_bleue02.JPG

 

La photo est éloquente !

 

Bref, ce chantier, pourtant officiellement destiné à entretenir le Monument Historique, a démontré, par les faits, ce que l'expert ne cesse de dire : toutes ces interventions dégradent la carrière, l'endommagent et au bout du compte ne peuvent que la dénaturer... voire même la faire disparaitre.

 

dimanche, 18 février 2007

L’expert l’avait annoncé... ça a eu lieu

 

Le chantier du promoteur a endommagé un des piliers médiévaux.

 

Nous n’avons cessé de l’annoncer, mais le Ministère de la Culture a préféré faire la sourde oreille et autoriser ces travaux.
On voit le résultat.

 

Le 14 février, avant même d’en être averti, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait demandé au Préfet de Police « de prendre toutes les mesures adaptées pour préserver la sécurité des personnes et des biens », l’alertant sur « les risques d’effondrement et de dégradation de la carrière liés à ces travaux. »

 

Imaginons ce qui se serait passé, si l’entreprise avait, comme il est prévu dans l’opération immobilière, foré les piliers mitoyens ?
Les voisins sont aux premières loges.

 

A présent que les faits sont là, va-t-on enfin prendre en considération les expertises d’Aimé Paquet ?

 

Le Tribunal Administratif, dans son jugement du 9 juin 2005, avait pourtant conclu que :
« les travaux envisagés constituent pour le monument historique une menace de dénaturation définitive »
On n’en a tenu aucun compte.

 

Dans le Parisien de vendredi dernier :
« pour ces travaux de sondage, le Ministère de la Culture nous a donné son aval, explique Christine Phal, responsable de la communication à la Soferim. Ces forages nous ont permis de vérifier la qualité et la profondeur du terrain. Nous avons fait attention à ce que ces sondages ne descendent pas jusqu’au niveau des carrières. »

 

Outre que l’on frise le ridicule (« nous avons fait attention à ce que ces sondages ne descendent pas jusqu’au niveau des carrières »), le promoteur lâche le pot aux roses : ces travaux n’étaient pas destinés à entretenir le Monument Historique, mais à « vérifier la qualité » du terrain.
C’est-à-dire que le promoteur a procédé à des tests pour tenter de prouver qu’il pouvait implanter des pieux de béton sans endommager les piliers médiévaux.
Et, les faits ont prouvé le contraire !

 

Le Ministère de la Culture a-t-il autorisé ces tests ?
Etait-il au courant de ces tests ?

 

Il faut considérer ce Monument Historique, à l’exemple de Notre-Dame de Paris :
Il est dangereux de jucher sur son toit des bulldozers.
Il est dangereux de taper dans ses murs à l’aide de ces mêmes bulldozers.
Il est dangereux de perforer les piliers qui la soutiennent.
Mais, si l’on ne vient pas ainsi la fragiliser, Notre-Dame pourra continuer d’accueillir des milliers de visiteurs en toute sécurité.

 

A présent, va-t-on arrêter les frais ?

 

Ou va-t-on continuer d’autoriser le promoteur à ébranler les piliers médiévaux qui soutiennent le sol et qui soutiennent les voisins ?

 

medium_Port_Mahon_Superflux.2.jpg
photo : Superflux

 

Nous posons cette question au Ministre de la Culture.

 

lundi, 12 février 2007

Le chantier vient d'être arrêté

 

Aujourd’hui, le chantier de Sobesol-Simecsol, pour le compte de la Soferim, n’a pas repris. Les engins de chantier ont quitté le site.


Ces travaux étaient autorisés par le Ministère de la Culture, en application de l’article L 621-10 du Code du Patrimoine. Pourtant, cet article ne permet au Ministère que d’autoriser des « travaux d'entretien, de réparation ou de restauration » d’un Monument Historique.


Etait-on bien, ici, dans le cadre de « travaux d’entretien, de réparation ou de restauration » ?


On peut se poser la question.


D’autant que l’avis de l’expert, du 25 janvier dernier, précisait que ces travaux, bien loin de l’entretenir, ne pouvaient qu’avoir un « caractère néfaste » sur le Monument Historique.

 

samedi, 10 février 2007

2 semaines après que nous leur ayons fait parvenir les conclusions de l'expert...

 

Ni Ministre de la Culture, ni ses services n'ont réagi.

 

Et donc, sur le terrain, le chantier continue...

 

Ces travaux, expertisés dangereux, sont autorisés sur la seule base de l'article L 621-10 du Code du Patrimoine qui permet au Ministère de la Culture d'autoriser des « travaux d'entretien, de réparation ou de restauration des immeubles classés ».

 

Mais, est-on bien, rue de la Tombe-Issoire, en train « d'entretenir » le Monument Historique ?


L'avis de l'expert du 25 janvier dernier démontre que non.


Les perforations répétées n'entretiennent pas, mais plutôt fragilisent les piliers médiévaux qui doivent supporter le sol et même les immeubles voisins.

 

L'article L 621-9, du même code, précise que :
« Les travaux autorisés en application du premier alinéa s'exécutent sous le contrôle scientifique et technique des services de l'Etat chargés des monuments historiques. »

 

Le Ministre de la Culture ne peut donc fuir ses responsabilités.

 

Ses services, à aucun moment, n'ont exercé le « contrôle scientifique et technique », exigé par la loi, puisqu'ils n'ont jamais consulté un quelconque professionnel en mécanique des sols.

 


Le silence du Ministre, Renaud Donnedien de Vabres, va-t-il durer longtemps ?

 

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Ce mutisme est d'ailleurs partagé par le Maire de Paris et par ses services.

 

« Sur le rapport de l’Inspection générale des carrières, le Préfet peut à tout moment interdire sur un chantier une technique ou l’usage de matériel susceptibles par leurs répercussions dans les carrières souterraines de créer des désordres dans les constructions et terrains avoisinants. » (Art. 7 de l’Arrêté inter-préfectoral du 24 janvier 1966).

 

« Susceptible... de créer des désordre », c'est bien ce qu'écrit l'expert :

« nous ne pouvons que réitérer nos plus expresses réserves sur le caractère néfaste d’une telle intervention et sur l’augmentation des risques de déstabilisation des piliers et du ciel - recouvrement... Que fera-t-on quand la carrière aura été effondrée ? »

 


Alors, quand les autorités vont-elles enfin réagir ?

 

HNS-info

Le média internet HNS-info vient de publier un article sur les travaux actuels de la Soferim :

 

"Le Monument Historique le plus caché de Paris... en danger de disparaître sous les bulldozers"

 

A lire sur :

 

http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=10418

 

mercredi, 07 février 2007

Le Ministre de la Culture était informé dès octobre 2006

 

Georges Viaud, Président de la Société d’Histoire et d’Archéologie du 14e arrondissement, a rencontré personnellement le Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu, de Vabres, le 3 octobre 2006.

 

Il l’avait alors déjà informé des menaces qui planaient sur le Monument Historique.

 

Le Ministre de la Culture lui avait affirmé que son cabinet allait s’occuper directement de ce dossier.

 

On attend toujours...

 

Le Ministère de la Culture et l’Hôtel de Ville fuient leurs responsabilités

 

Nous sommes le 7 février et nous n’avons toujours reçu aucune réponse officielle.

L’expert pointe pourtant du doigt la dangerosité des travaux réalisés actuellement sur la carrière médiévale classée.

Nous avons envoyé les conclusions de l’expert, à tous les responsables et à tous les services concernés.

 

Et nous n’avons obtenu aucune réponse.

 

Nous considérons que ce silence est aussi une réponse.

 

Il signifie que personne n’a aucun argument pour justifier ces travaux, à part se renvoyer la responsabilité, en affirmant :

  • L’entreprise n’est pas responsable, car les travaux ont été autorisés par le Ministère de la Culture.
  • Le Ministère de la Culture n’est pas responsable, car les travaux sont réalisés par l’entreprise.
  • La Mairie de Paris n’est pas responsable, car les travaux ont été autorisés par le Ministère de la Culture.

 

Bref, personne n’est responsable et donc le Monument Historique peut continuer d’être abîmé, jour après jour.


 

jeudi, 01 février 2007

Avis du seul expert consulté, sur ces travaux


« Vous avez bien voulu m’interroger sur les dernières évolutions concernant ce dossier et sur lequel nous avons depuis maintenant des années établi un suivi avec des rapports remis sur les travaux envisagés dans le cadre d’un permis de construire et sur les réels dangers de déstabilisation du recouvrement dans le cas ou les méthodes décrites seraient mises en oeuvre.

 

« Nous apprenons maintenant que des sondages seraient programmés ou, mieux, déjà en cours.

 

« Nous avons l’honneur de vous préciser ci-joint, notre analyse du problème et les réflexions que nous inspirent les travaux entrepris, en dépit des plus élémentaires précautions qu’il nous paraîtrait nécessaire de réaliser.

 

« ...en l’absence écrite de l’IGC pour les mettre en œuvre, il y aura à l’évidence un problème de responsabilité dans le cas ou un sinistre viendrait à se produire...

 

« Pour notre part, ces sondages ne servent strictement à rien vis-à-vis de la carrière. Celle-ci est connue et les caractéristiques du calcaire aussi.

 

« Par contre, nous ne pouvons que réitérer nos plus expresses réserves sur le caractère néfaste d’une telle intervention et sur l’augmentation des risques de déstabilisation des piliers et du ciel - recouvrement.

 

« ...Que fera-t-on quand la carrière aura été effondrée ? »

 


Aimé Paquet

ingénieur géologue, expert en sols et carrières

25 janvier 2007

 

 

Nous avons envoyer ce document :

  • au Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabre,
  • à la Sous-directrice des Monuments Historiques, Danièle Deal,
  • au Maire de Paris, Bertrand Delanoë et
  • au Maire du 14e arrondissement, Pierre Castagnou.

 

Nous attendons leur réponse...

samedi, 30 avril 2005

Nouveau retrait de l'autorisation

Le 26 avril 2005, le Ministre de la Culture, à la demande de Marie-Claire Carrère-Gée, Conseiller régional, a retiré l'autorisation de travaux à la Soferim.

Cette autorisation de travaux sur le Monument Historique permettait au promoteur d'implanter une centaine de piliers de béton dans la carrière du chemin de Port-Mahon.

samedi, 20 mars 2004

Refus du permis de construire


Ce 19 mars 2004, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, vient de refuser le permis de construire à la Soferim.


C'était 6 immeubles, de 1 à 6 étages, que la Soferim voulait édifier sur ce site.


Les fondations en béton de ces immeubles devaient plonger dans le Monument Historique du Moyen Age.