jeudi, 27 octobre 2011
La promoteur depuis lundi démoli plusieurs maisons
Le lundi 24 octobre, plusieurs voisins, ayant vue sur la cour de la ferme, nous ont alertés. Le promoteur avait commencé de gros travaux.
Comme on peut le lire sur le tout nouveau site Internet du promoteur (www.lesjardinsmontsouris.com), il s'agit de travaux de démolitions de plusieurs maisons. En effet, trois permis de démolir ont été octroyés par la Mairie de Paris le 27 avril dernier. Rappelons qu'à ce jour, aucun permis de construire n'a pu être délivré étant donné les contentieux que nous avons gagné au Tribunal administratif.
Avec ces démolitions, la Soferim affirme répondre à l'injonction de la Préfecture de Police du 26 juillet dernier. En oubliant de préciser que dans ce document, la Préfecture enjoignait en fait de "prendre, dans l'attente des travaux définitifs de démolition ou de réhabilitation des bâtiments, toutes mesures adaptées, pour assurer le maintient des structures des bâtiments inoccupés".
Parmi ces bâtiments qui sont aujourd'hui démolis, il y a la Maison des Vachers qui faisait partie de la Ferme de Montsouris, selon les témoignages des personnes âgées que nous avions interrogées pour la Société d'Histoire et d'Archéologie du 14e arrondissement, il y a de cela quelques années.
Bref, le promoteur détruit aujourd'hui, sans être sûr de pouvoir construire quoi que ce soit un jour à la place...
Lorsqu'il y a quelques mois, à l'Hôtel de Ville et à la Mairie du 14e, nous avions prédit ces destructions et ce problème d'inconstructibilité qui dure depuis les années 1990, on nous avait répondu laconiquement : "Le promoteur ne démolira pas tant qu'il n'aura pas obtenu ses autorisations de construire. Il n'est pas bête tout de même !"
lundi, 11 octobre 2010
Article dans Monts 14
09:40 Publié dans Articles de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : monts 14, soferim, 26 rue de la tombe issoire, carrière port mahon, ferme montsouris
dimanche, 15 août 2010
La Soferim réalise ses travaux en août
Les travaux ont commencé sur le site depuis le 9 août.
Cela fait plusieurs années que, sur ce sol classé Monument historique, les ouvriers ne travaillent exclusivement que pendant la trêve des confiseurs ou pendant les grandes vacances.
Rappelons que les derniers travaux de sondages, au début du mois de janvier 2007, s'étaient soldés par un pilier médiéval endommagé.
C'est la même entreprise, Arcadis (ex-Simecsol), qui est aujourd'hui à pied d'oeuvre.
09:14 Publié dans Histoire d'une lutte 2010 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tombe issoire, carrière en danger, port mahon, monument historique, collectif défense patrimoine, soferim, arcadis, simecsol, carrières paris, 26 rue de la tombe issoire
lundi, 28 décembre 2009
Réunion du Collectif
Les membres du Collectif sont conviés à une réunion exceptionnelle, le mercredi 13 janvier à 19 heures à la mairie du 14e (2, rue Saillard).
L'objet de cette réunion est d'étudier la demande d'autorisation de travaux, dans la carrière du chemin de Port-Mahon, que la Soferim a déposée à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). La Soferim veut édifier dans la carrière 16 piliers maçonnés et combler 3 zones.
00:38 Publié dans Histoire d'une lutte 2009 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : soferim, autorisation de travaux, carrière port mahon, carrière de port mahon, carrière du chemin de port mahon, rue de la tombe issoire, collectif de port mahon, villa saint jacques, drac, tombe issoire, ferme de montsouris, 26 rue de la tombe issoire
mardi, 17 novembre 2009
Nouvelle demande d'autorisation de travaux dans la carrière
Après tous ses précédents échecs, après ses procès perdus face à notre Collectif, le promoteur change de stratégie en déposant, cette fois, une demande de... restauration.
A la lecture du descriptif des travaux, on est surpris par les travaux envisagés sur le Monument Historique.
Imaginons que se descelle une pierre de la voûte de Notre-Dame et qu'on restaure en comblant de ciment toute la partie de la nef concernée, au lieu de tout simplement resceler la pierre à la voûte.
Le dossier est soutenu à la DRAC par Marc Viré que les lecteurs de Monts 14 connaissent bien (voir l'article de Monts 14 paru en 2004 à ce sujet).
Si le promoteur veut réellement restaurer, pourquoi ne restaure-t-il pas de manière normale ?