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samedi, 02 novembre 2013

Les 6 millions d'euros que la Ville veut offrir au promoteur

 

En 2005, à la demande de Pierre Castagnou, le Domaine avait estimé le terrain tout entier, c'est-à-dire 2 730 m² à 13 350 000 €.
Soit en 2005 : 4 890 €/m².

En 2007, toujours à la demande de Pierre Castagnou, le Domaine avait estimé ces 2 730 m² à 9 millions d'€, comme on peut le vérifier, en relisant le voeu du conseil d'arrondissement de mars 2007 sur le site de la Mairie.
Soit en 2007 : 3 300 €/m².

Or, aujourd'hui, pour l'achat annoncé de 1 420 m² (sans l'achat de tout le sous-sol), le Domaine estime à 6 millions d'€.
Soit en 2013 : 4 225 €/m².

Cette considérable surévaluation (sans aucune raison avancée) permet à la Ville de donner 6 millions d'€ au promoteur.

En réalité, cette surévaluation est bien plus plus considérable, comme nous allons le montrer dans le texte plus haut...

vendredi, 01 novembre 2013

Les Verts demandent la réouverture de la ferme, plutôt qu'un projet immobilier

 

Hier, sur Politis.fr :

 

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jeudi, 13 juin 2013

Dimanche 23 juin

 

Dimanche 23 juin 2013

à 11 heures

 

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Réunion d'information sur la ferme de Montsouris et la carrière médiévale du chemin de Port-Mahon.


Suivie d'une balade historique gratuite dans le quartier.


Plusieurs élus de l'arrondissement seront présents.

 

Point de départ devant le 15, villa Saint-Jacques (75014, M° Saint-Jacques) à 11 heures.

lundi, 10 juin 2013

Le loup sort du bois

 

Lors du référé du 2 avril dernier, le promoteur et le ministère de la Culture ont assuré solanellement, devant le Juge, que leurs travaux n'étaient pas destinés à supporter un radier pour une opération immobilière. L'architecte des monuments historiques n'hésitait pas à certifier que ce n'était qu'une restauration et rien d'autre (une restauration bien originale puisqu'il s'agit d'ajouter des éléments totalement étrangers à une carrière médiévale : gros piliers maçonnés, murs maçonnés, comblement de ciment,  etc.).

Quelques jours plus tard, le promoteur a bien sûr fait volte-face.

Le 27 mai, ce dernier a en effet déposé une nouvelle demande de travaux (AC 075 114 13 V 0044) dont l'objet est : "Travaux en infrastructure (terrassement et fondations par radier) et superstructure (ensemble immobilier)".

Ce que nous disions pendant le référé était juste : l'objet de ces travaux n'est pas de restaurer le monument historique, mais bien de réaliser des fondations pour une opération immobilière.

Et c'est pour que cette spéculation immobilière puisse se faire, que le monument historique va être défiguré, avec l'aval de la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.

samedi, 25 mai 2013

Sur l'article du Parisien

 

On peut lire dans cet article, à propos de l'architecte en chef des monuments historiques :
« Le ministère de la Culture ne le reconnaît pas "il ne devrait pas se prévaloir d'une qualité qu'il n'a pas. Pour nous, c'est le maître d'oeuvre de la Soferim". »

Et plus loin :
« Le promoteur, "pas des anges ni des défenseurs du patrimoine", reconnaît-on au ministère ».

Et enfin :
« Au ministère de la Culture, on s'agace de la polémique et de la ténacité de l'association. "J'en ai assez de la mise en cause personnelle de la ministre, indique-t-on à son cabinet. Madame Filippetti n'est pas derrière toutes les décisions. Et si les membres de l'association estiment qu'il y a un faux dans les documents, qu'ils aillent saisir le juge pénal !" Il reste qu'au ministère, si "on n'envisage pas un nouvel examen du dossier", on finit par lâcher que les documents contradictoires de l'Inspection Générale des Carrières et de l'ex-architecte sont "troublant". »

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Donc pour résumer :

  • Le ministère de la Culture, le 21 décembre dernier (pendant la trêve des confiseurs) délivre à un promoteur (qui de l'avis même du cabinet de ce ministère, n'est ni un ange, ni un défenseur du patrimoine) une autorisation de travaux.

 

  • Cette autorisation est instruite et signée par l'architecte en chef des monuments historiques (qui usurpe sur ce document cette fonction, puisqu'il n'est plus agent de l'Etat, un arrêté du 26 janvier 2011 l'ayant mis à la retraite).

 

  • Cet architecte assure que ces travaux ne sont qu'une restauration et rien d'autre (alors que le cabinet pense que le promoteur n'est pas un défenseur du patrimoine).

 

  • Le même architecte jure que ce ne sont aucunement les fondations de l'immeuble neuf que le promoteur veut construire depuis des années (on peut s'attendre pourtant à ce qu'un ancien architecte en chef des monuments historiques sache distinguer entre des fondations neuves et une restauration d'un monument médiéval).

 

  • Cette demande est délivrée par le ministère de la Culture (qui, on le suppose, sinon on ne comprend plus, ne s'aperçoit pourtant pas de cette usurpation de fonction).

 

  • Puis arrive le contentieux, ce même architecte annonce alors un providentiel effondrement du monument historique (effondrement qui, de l'avis de l'IGC, l'organisme compétent en la matière, n'est qu'un tassement de remblais des années 50, dans un ancien puits à eau, et n'a aucun rapport avec la carrière).

 

  • L'architecte surenchérit alors dramatiquement : « il en va de la sécurité des personnes et des biens […] Si les travaux ne sont pas réalisés d'urgence, l'effondrement de pans de carrières va très certainement se produire » (or, ce tassement, sommes toutes banal, est bien circonscrit au fût du puits à eau).

 



Bref, depuis un mois et demi, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, est au courant qu'elle a gagné ce contentieux, sur la base de ce faux effondrement du monument historique.

Depuis un mois et demi, la ministre de la Culture est au courant que l'autorisation de travaux a été instruite et délivrée de manière plutôt anormale.

Maintenant qu'elle sait cela, on pourrait s'attendre de sa part à une réaction...

mardi, 26 mars 2013

Le promoteur prend-il vraiment soin du Monument Historique ?

 

Ce matin, alertés par les voisins inquiets de cette manoeuvre, nous avons pu constater que le promoteur faisait entrer sur le chantier des engins lourds. Ici sur les photos, on voit un camion plein de fuel pénétrer sur le site.

 

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Bien entendu, lorsqu'une carrière est vraiment en mauvais état et qu'on ne veut pas qu'elle s'abime, il est strictement interdit de rouler dessus avec un camion, ni même d'ailleurs avec une simple voiture. C'est le cas dans plusieurs endroits de Paris. Ainsi par exemple non loin de là, au 83, rue de la Tombe-Issoire, il est interdit, depuis des dizaines d'années, de pénétrer avec une voiture, la carrière étant en mauvais état. C'est le cas également pour la forêt de l'Hautil dans les Yvelines, etc.

Ces photographies sont la preuve que le promoteur ne se soucie pas réellement de la préservation de la carrière, mais qu'il veut à tous prix faire avancer son projet immobilier.

lundi, 25 mars 2013

La Soferim a commencé son chantier aujourd'hui

 

Cet après-midi, la Soferim a débuté son chantier.

Il semble que cette dernière soit très pressée de réaliser certains travaux avant la tenue du référé, le 2 avril prochain.

On s'étonnera du fait que cette intervention, lourde, sur le sous-sol ne soit pas précédée d'un référé préventif, comme cela se fait normalement avant tout chantier.

dimanche, 24 février 2013

France Info, France Bleu et France Inter

 

Le 21 février, les journaux de France Bleu et de France Inter et le 23 février, celui de France Info ont diffusé des reportages sur la nouvelle autorisation de travaux octroyée au pormoteur par la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.

Le Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris s'y est exprimé dénonçant cet arrangement entre le Ministère de la Culture et le promoteur.

On ne sera pas surpris d'apprendre que ni le ministère, ni le promoteur n'ont voulu répondre aux questions des journalistes. Il va sans doute leur falloir encore un peu de temps, avec l'aide de leurs meilleurs spécialistes en communication, afin de trouver comment justifier, ce qui à notre avis est injustifiable.

Rappelons que depuis 2010, notre Collectif dit clairement qu'il est pour une restauration de ce site et qu'il est prêt à soutenir le propriétaire, la Soferim, dans cette démarche. Mais qu'hélas, on préfère délivrer des autorisations d'urbanisme qui n'ont en réalité qu'un seul but : réaliser une juteuse opération immobilière dans un monument historique.

jeudi, 08 décembre 2011

Les démolitions continuent

 

Aujourd'hui jeudi 8 décembre, la Soferim est en train de démolir le toit du N°28. La cour de ferme est devenue un vaste chantier où évoluent les engins de démolition.

Si les pouvoirs publics veulent réellement arrêter ces destructions, il est tant de le faire.

Cela est d'autant plus absurde que, rappelons-le, le promoteur n'arrive pas à obtenir de permis de construire. Nous nous orientons donc doucement, mais sûrement, vers une friche inconstructible en plein Paris...

jeudi, 27 octobre 2011

La promoteur depuis lundi démoli plusieurs maisons

 

Le lundi 24 octobre, plusieurs voisins, ayant vue sur la cour de la ferme, nous ont alertés. Le promoteur avait commencé de gros travaux.

 

Comme on peut le lire sur le tout nouveau site Internet du promoteur (www.lesjardinsmontsouris.com), il s'agit de travaux de démolitions de plusieurs maisons. En effet, trois permis de démolir ont été octroyés par la Mairie de Paris le 27 avril dernier. Rappelons qu'à ce jour, aucun permis de construire n'a pu être délivré étant donné les contentieux que nous avons gagné au Tribunal administratif.

 

Avec ces démolitions, la Soferim affirme répondre à l'injonction de la Préfecture de Police du 26 juillet dernier. En oubliant de préciser que dans ce document, la Préfecture enjoignait en fait de "prendre, dans l'attente des travaux définitifs de démolition ou de réhabilitation des bâtiments, toutes mesures adaptées, pour assurer le maintient des structures des bâtiments inoccupés".

 

Parmi ces bâtiments qui sont aujourd'hui démolis, il y a la Maison des Vachers qui faisait partie de la Ferme de Montsouris, selon les témoignages des personnes âgées que nous avions interrogées pour la Société d'Histoire et d'Archéologie du 14e arrondissement, il y a de cela quelques années.

Bref, le promoteur détruit aujourd'hui, sans être sûr de pouvoir construire quoi que ce soit un jour à la place...

 

Lorsqu'il y a quelques mois, à l'Hôtel de Ville et à la Mairie du 14e, nous avions prédit ces destructions et ce problème d'inconstructibilité qui dure depuis les années 1990, on nous avait répondu laconiquement : "Le promoteur ne démolira pas tant qu'il n'aura pas obtenu ses autorisations de construire. Il n'est pas bête tout de même !"

lundi, 20 juin 2011

Aujourd'hui dans le journal Metro

 

 

Article Métro juin 2011.jpg

Animation du 19 juin


Hier, nous avons organisé une promenade autour du site menacé.
Nous avons, comme prévu, été accueillis par les chiens des vigiles du promoteur aboyant.

Etaient présents à nos côtés de nombreux élus : Célia Blauel (EELV), Marie-Claire Carrère-Gée (UMP), René Dutrey (EELV), Paul Roussier (PCF) et Patrick Viry (UMP), mais aucun élu socialiste. Il faut dire que le Maire du 14e, Pascal Cherki, est pour ces travaux de défiguration du Monument Historique.

 

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Plusieurs journalistes couvraient l'événement dont les caméras de France 3.
La journée avait été annoncée sur Facebook (Défense : Carrière "Port Mahon") où il a réunit, en seulement quelques jours, 450 sympathisants...
De jour en jour, ce mouvement de contestation, face à cette pseudo-restauration, prend de l'ampleur.

 

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