Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 25 octobre 2013

Un arrangement avec le promoteur qui ne règle rien, bien au contraire

 

Hier soir, l'Hôtel de Ville a enfin révélé son accord secret avec le promoteur, arrangement que nous dénoncions déjà il y a plus d'un mois.
Le promoteur vendrait à la Ville la partie du site qui est pour lui inconstructible (la grange et le pavillon troubadour). Soit, la partie qui n'a aucune valeur pour un promoteur.


Rappelons que le programme du regretté Pierre Castagnou aux dernières municipales était le rachat de tout le site et sa restauration, on en est loin.
Rappelons qu'Anne Hidalgo avait annoncé en 2011 : « un projet global de requalification et de valorisation du site qui soit consensuel » on en est loin, puisque jamais Anne Hidalgo, malgré nos demandes réitérées, n'a voulu nous rencontrer.


En échange, le promoteur construit, dans la cour de ferme un gigantesque immeuble, avec 9 étages (R+8), deux étages de parking et 80 appartements.
Le promoteur peut se frotter les mains, le bénéfice de l'opération est estimé à plus de 60 millions d'euros (selon Le Parisien).
D'autant que dans la foulée, la Ville lui donne en plus : 6 millions d'euros, en achetant l'autre partie (rappelons que le promoteur a acheté tout le site en 2003 pour 6,38 millions d'euros ; donc grâce à la Ville le promoteur va quasiment se rembourser).
Le projet de la Ville est de réaliser sa propre opération immobilière, pour construire notamment une crèche de 25 places, cela fait cher la place de crèche !


Bref, la Ville s'engage à faciliter la spéculation immobilière du promoteur, elle laisse le monument historique se faire défigurer par le promoteur sur tout le site (y compris sous la partie qu'elle achète, puisque c'est le promoteur qui se chargera de tous les travaux de fondation), elle rembourse le promoteur de son achat du site, elle saccage les deux bâtiments et enfin elle s'assoit sur la volonté de la population qui dans sa grande majorité voudrait conserver ce lieu unique.

jeudi, 13 juin 2013

Dimanche 23 juin

 

Dimanche 23 juin 2013

à 11 heures

 

ferme montsouris,ferme tombe issoire,ferme rue de la tombe issoire,carrière moyen age paris,carrière port mahon,carrières du chemin de port mahon


Réunion d'information sur la ferme de Montsouris et la carrière médiévale du chemin de Port-Mahon.


Suivie d'une balade historique gratuite dans le quartier.


Plusieurs élus de l'arrondissement seront présents.

 

Point de départ devant le 15, villa Saint-Jacques (75014, M° Saint-Jacques) à 11 heures.

samedi, 25 mai 2013

Sur l'article du Parisien

 

On peut lire dans cet article, à propos de l'architecte en chef des monuments historiques :
« Le ministère de la Culture ne le reconnaît pas "il ne devrait pas se prévaloir d'une qualité qu'il n'a pas. Pour nous, c'est le maître d'oeuvre de la Soferim". »

Et plus loin :
« Le promoteur, "pas des anges ni des défenseurs du patrimoine", reconnaît-on au ministère ».

Et enfin :
« Au ministère de la Culture, on s'agace de la polémique et de la ténacité de l'association. "J'en ai assez de la mise en cause personnelle de la ministre, indique-t-on à son cabinet. Madame Filippetti n'est pas derrière toutes les décisions. Et si les membres de l'association estiment qu'il y a un faux dans les documents, qu'ils aillent saisir le juge pénal !" Il reste qu'au ministère, si "on n'envisage pas un nouvel examen du dossier", on finit par lâcher que les documents contradictoires de l'Inspection Générale des Carrières et de l'ex-architecte sont "troublant". »

ferme à paris,ferme rue de la tombe issoire,carrière port mahon,carrières du chemin de port mahon



Donc pour résumer :

  • Le ministère de la Culture, le 21 décembre dernier (pendant la trêve des confiseurs) délivre à un promoteur (qui de l'avis même du cabinet de ce ministère, n'est ni un ange, ni un défenseur du patrimoine) une autorisation de travaux.

 

  • Cette autorisation est instruite et signée par l'architecte en chef des monuments historiques (qui usurpe sur ce document cette fonction, puisqu'il n'est plus agent de l'Etat, un arrêté du 26 janvier 2011 l'ayant mis à la retraite).

 

  • Cet architecte assure que ces travaux ne sont qu'une restauration et rien d'autre (alors que le cabinet pense que le promoteur n'est pas un défenseur du patrimoine).

 

  • Le même architecte jure que ce ne sont aucunement les fondations de l'immeuble neuf que le promoteur veut construire depuis des années (on peut s'attendre pourtant à ce qu'un ancien architecte en chef des monuments historiques sache distinguer entre des fondations neuves et une restauration d'un monument médiéval).

 

  • Cette demande est délivrée par le ministère de la Culture (qui, on le suppose, sinon on ne comprend plus, ne s'aperçoit pourtant pas de cette usurpation de fonction).

 

  • Puis arrive le contentieux, ce même architecte annonce alors un providentiel effondrement du monument historique (effondrement qui, de l'avis de l'IGC, l'organisme compétent en la matière, n'est qu'un tassement de remblais des années 50, dans un ancien puits à eau, et n'a aucun rapport avec la carrière).

 

  • L'architecte surenchérit alors dramatiquement : « il en va de la sécurité des personnes et des biens […] Si les travaux ne sont pas réalisés d'urgence, l'effondrement de pans de carrières va très certainement se produire » (or, ce tassement, sommes toutes banal, est bien circonscrit au fût du puits à eau).

 



Bref, depuis un mois et demi, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, est au courant qu'elle a gagné ce contentieux, sur la base de ce faux effondrement du monument historique.

Depuis un mois et demi, la ministre de la Culture est au courant que l'autorisation de travaux a été instruite et délivrée de manière plutôt anormale.

Maintenant qu'elle sait cela, on pourrait s'attendre de sa part à une réaction...

mercredi, 20 mars 2013

Le référé

 

Nous venons d'apprendre que le référé suspension se tiendra le 2 avril à 14 heures au tribunal Administratif (7, rue de Jouy, 4e, M° Pont Marie ou Saint-Paul).

Notre Collectif y attaque l'autorisation de travaux, du 21 décembre dernier, délivrée par la Ministre de la Culture.

mercredi, 07 décembre 2011

Conseil d'arrondissement

 

Le 5 décembre s'est tenu un conseil d'arrondissement à la Mairie du 14e.

Pascal Cherki (PS), Romain Paris (EELV) et Paul Roussier (PCF) ont présenté un voeu, pour que les nouvelles demandes de permis de démolir ne soient pas délivrées, tant que la Soferim n'a pas obtenu une autorisation de travaux. Le risque étant que le promoteur détruise tout, sans jamais être capable de reconstruire quoi que ce soit un jour à la place.

Le voeu a été voté à l'unanimité.

Avant de nous réjouir, attendons la suite...

mercredi, 14 octobre 2009

Journal Monts 14 d'octobre

Mont14 2009.JPG