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lundi, 25 mars 2013

Le Conseil de Paris demande le classement de la Ferme de Montsouris

 

Il y a quelques minutes, Marie-Claire Carrère-Gée (UMP) proposait un voeu, au Conseil de Paris, dont voici l'intégralité :

 

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"Le combat engagé depuis 20 ans par les défenseurs du patrimoine parisien pour sauvegarder la dernière ferme de Paris, la Ferme Montsouris et la carrière médiévale de Port-Mahon face à la volonté d’un promoteur d’y réaliser une opération immobilière nous mobilise une nouvelle fois.

Une nouvelle autorisation de travaux a été accordée au promoteur par la ministre de la Culture, Aurélie Filipetti.

Et cela alors que toutes les autorisations précédentes ont été annulées par la justice (plus de 15 décisions de justice, toutes dans le même sens) et que le juge doit encore se prononcer sur le fond sur la dernière autorisation de travaux !

Le fait que la ministre accorde une nouvelle autorisation de travaux alors que la dernière n’a pas encore été définitivement annulée sur le fond  en dit d’ailleurs long sur l’espoir du ministère de gagner la procédure précédente…

Une nouvelle fois, le promoteur  poursuit sa stratégie : qualifier de « restauration » des carrières ce qui n’est que le fondement à un projet immobilier au dessus de carrières protégées au titre de la législation sur les Monuments historiques.

Naturellement, le Collectif engagera une procédure en référé contre cette nouvelle autorisation de travaux.

Sur proposition de Marie-Claire CARRERE-GEE et des élus UMPPA, le Conseil de Paris émet le vœu :

-que le Maire du 14e arrondissement et le Maire de Paris fassent connaître, par tout moyen utile, au ministère de la Culture leur opposition à la nouvelle autorisation de travaux ;

-que la Ville de Paris, qui est un tiers intéressé au sens de la législation sur les Monuments historiques, demande le classement de la Ferme Montsouris comme Monument Historique ;

-qu’une modification du PLU soit engagée en vue de déclarer l’inconstructibilité du site."

 

Ce voeu a été voté (28 pour et 26 contre), grâce notamment au soutient des Centristes, du Parti Communiste et d'EELV.

Il peut se voir sur le site de la Mairie de Paris à partir de 3 heures et 45 minutes.

mardi, 19 mars 2013

Un Conseil d'arrondissement houleux

 

Hier soir, lors du Conseil d'arrondissement, Paul Roussier (PCF), soutenu par Romain Paris (EELV), Adjoint au Patrimoine, Célia Blauel (EELV), Frédéric Vuillod (apparenté PS), Marie-Claire Carrère-Gée (UMP) et Daniel Cayol (Nouveau Centre), a demandé au Maire du 14e, Pascal Cherki, que Bertrand Delanoë intervienne auprès de la Ministre de la Culture, afin que soit retirée la nouvelle autorisation de travaux qui n'est pas une restauration, contrairement aux affirmations du promoteur. Le promoteur était d'ailleurs présent dans la salle.
Le Maire du 14e a refusé, argumentant notamment du fait qu'il ne voulait pas que la Ville dépense de l'argent avec ce dossier. Il a peur qu'à terme la propriété soit rachetée par la Ville et que cette dernière soit obligée de supporter le coût de la restauration de la carrière. Après avoir répété qu'il n'était pas un connaisseur des carrières, il a affirmé qu'une telle restauration coûterait des millions d'Euros à la Ville.
En réalité, les spécialistes s'accordent sur le fait qu'une réelle restauration ne coûterait que quelques centaines de milliers d'Euros. Cette somme serait d'ailleurs étalée sur plusieurs années. Une telle restauration est actuellement menée par la SEADACC à la carrière des Capucins à Paris, par l'OCRA à la carrière d'Ivry et par le PICAR à la carrière de Châtillon (trois associations appartenant au Collectif de Port-Mahon), sans que cela ne grève le budget de ces villes.
Faut-il ajouter que les Catacombes sont un des musées municipaux les plus rentables de Paris ?

lundi, 11 mars 2013

Dépôt d'un référé

 

Ce jour, notre avocat, Maître Martin Tissier, a déposé un référé demandant la suspension de l'autorisation de travaux délivrée pendant la trêve des confiseurs.


Quant à la pétition, elle a recueilli, en moins d'une semaine, plus de 2 600 signatures (http://www.avaaz.org/fr/petition/PARIS_il_faut_sauver_les...).

mercredi, 24 octobre 2012

Les promesses n'engagent que ceux qui y ont la naïveté d'y croire


Le Parisien d'aujourd'hui dénonce les méthodes de la Soferim.

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Au moins on est averti sur ce qui se passerait avec la Ferme de Montsouris et avec la carrière classée, car le promoteur est le même...

lundi, 17 septembre 2012

Article du Parisien aujourd'hui

 

Parisien du 17 septembre 2012.jpg

 

jeudi, 15 mars 2012

La Commission du Vieux Paris prend position

 

Lors de sa séance plénière du 3 février 2012, la Commission du Vieux Paris a examiné le projet de démolition du promoteur de l'immeuble sur rue du 26, rue de la Tombe-Issoire.

 

"Faute de précisions dans le dossier concernant les conditions de conservation de la porte charretière protégée au titre du PLU, la Commission a réitéré sa demande de conservation de l'immeuble situé au 26, rue de la Tombe-Issoire, précédemment exprimée en 1995, 1999 et 2004. D'autre part, elle souhaite que soit étudiée la présence éventuelle d'un aqueduc historique sur le site."

(Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris du 9 mars 2012).

 

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Saluons ce voeu de la Commission du Vieux Paris, sous la présidence de Danièle Pourtaud. Il clarifie le dossier.

 

Hélas, étant donné les travaux de percement du sol de la cour (sol pourtant protégé au titre des Mouments Historiques) auxquels le promoteur se livre actuellement ; dans quelques jours on peut se demander ce qu'il restera de cet aqueduc Gallo-Romain...

mercredi, 07 décembre 2011

Conseil d'arrondissement

 

Le 5 décembre s'est tenu un conseil d'arrondissement à la Mairie du 14e.

Pascal Cherki (PS), Romain Paris (EELV) et Paul Roussier (PCF) ont présenté un voeu, pour que les nouvelles demandes de permis de démolir ne soient pas délivrées, tant que la Soferim n'a pas obtenu une autorisation de travaux. Le risque étant que le promoteur détruise tout, sans jamais être capable de reconstruire quoi que ce soit un jour à la place.

Le voeu a été voté à l'unanimité.

Avant de nous réjouir, attendons la suite...

jeudi, 14 juillet 2011

L'autorisation de travaux est suspendue

 

Hier, le Tribunal administratif de Paris a suspendu l'autorisation de travaux.

 

L'ordonnance complète peut se lire ici.

vendredi, 08 juillet 2011

Détail de l'autorisation de travaux

 

En quoi consite cette autorisation de travaux, qualifié par le promoteur de "restauration" ?

 

A édifier 12 gros piliers maçonnés dans les galeries de la carrière, notamment aux endroits où le monument historique n'était pas défiguré par de tels piliers, des endroits où la perspective du moyen âge était resté intacte. La technique des piliers maçonnés date du 19e siècle.

Ces piliers sont destinés à soutenir les immeubles projetés par le promoteur, ils ne peuvent donc pas être cachés dans les remblais comme on le ferait pour une restauration, ni être remplacé par des cales à bras, technique plus ancienne.

 

Elle consiste à édifier 100 mètres de murs maçonnés, autre technique du 19e siècle, ceinturant toute la galerie. Ce mur ne se justifie que dans la perspective de fonder dessus des immeubles.

 

A combler de ciment, très largement, les abords des 3 fontis. Bien sûr, rien n'oblige à combler de ciment un fontis pour le stabiliser. On peut le constater dans la galerie des Catacombes qui est sous la rue Dareau où de magnifiques fontis ont été traités au 19e siècle sans aucun comblement ; la galerie est restée intacte.

 

Et enfin à faire disparaître tout l'étage inférieur du monument historique  (que le promoteur qualifie de simple "poche" !) dans du ciment, ceci étant présenté comme une technique "réversible". On connait les traces importantes que laissent un tel curage.

Rappelons qu'en 2003, la DRAC elle-même avait annulé l'autorisation de travaux, lorsqu'elle s'était apperçue que l'étage inférieur allait être comblé de béton. Cet étage inférieur présente un exemple unique de belles cales à bras, témoignant de l'exploitation par hagues et bourrages.

 

Aucune de ces techniques de "restauration" n'était utilisée dans une carrière à piliers tournés. Il ne s'agit donc pas d'une restauration, mais de travaux de fondations en prévision des immeubles qui doivent être édifiés. C'est un peu comme si pour restaurer une table Louis XIV, on lui ajoutait deux pieds Art Déco...

Dans cette autorisation, si on remplaçait le mot "carrière", par le mot "chapelle", jamais cette autorisation n'auurait pu être délivrée sur un monument du moyen âge.

 

Marc Viré, qui travaille pour la Soferim (voir l'article de février 2004 de la revue Monts 14) et qui a toujours soutenu toutes les précédentes demandes de travaux de la Soferim, toutes celles qui ont été annulées, soutient bien sûr une nouvelle fois celle-ci.

jeudi, 07 juillet 2011

L'audience du référé

 

Aujourd'hui s'est tenue l'audience du référé suspensif au tribunal administratif. Elle était présidée par Isabelle Fuchs.

Dominique Cerclet a défendu la position de la DRAC ; il était soutenu par Maître Annie Tirard-Rouxel, avocate de la Soferim.

Notre avocat, Maître Martin Tissier s'est étonné que l'avis de l'IGC sur ces travaux ait disparu du dossier. A la place la Soferim a produit hier seulement, une lettre de l'IGC, datée du 27 juin 2011 qui pointe du doigt les fontis de la parcelle (dont un fontis qui date de 1790, comme on peut le constater sur la carte de l'IGC que nous reproduisons plus bas).

Mais, ces trois fontis, qu'ont-ils de plus que les milliers de fontis repertoriés à Paris sur les cartes de l'IGC ? Sans aller bien loin, sous le 22, rue de la Tombe-Issoire, il y a deux fontis, notés "f", sur la carte de l'IGC. Pourtant les copropriétaires du 22 ne sont pas menacés.

 

CarteIGC.JPG

 

Certains de ces fontis, notamment le 15 août dernier, ont subi des essais pressiométriques de la part de la Soferim ; c'est-à-dire une augmentation de pression par paliers, afin de tester leur résistance. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'un des fontis ait évolué.

L'avocate de la Soferim a reconnu, à deux reprises et un peu maladroitement (mais c'est tout à son honneur), que la carrière  du chemin de Port-Mahon n'allait pas s'effondrer demain. Elle n'a pas caché que ces travaux étaient réalisés dans l'objectif de construire au-dessus des immeubles.

jeudi, 23 juin 2011

Audience de référé dans deux semaines

 

Nous venons aujourd'hui d'apprendre que l'audience du référé se tiendra le jeudi 7 juillet à 11h au tribunal administratif de Paris (7, rue de Jouy, 4e), M° Saint-Paul ou Pont Marie.

mardi, 24 mai 2011

Nouvelle autorisation de travaux

 

Le 13 mai 2011, Dominique Cerclet de la DRAC vient de délivrer une nouvelle autorisation de travaux (AC 075 114 11 00020).

Elle ne semble autoriser que des "travaux de restauration, confortation et mise en valeur". Pourtant à la lecture du dossier, on constate qu'elle consiste à réaliser des fondations pour les immeubles neufs, en dénaturant le monument historique.

 

Rappelons que la précédente autorisation de travaux signée par Dominique Cerclet avait été annulée par le tribunal.

 

Et rappelons que la dernière demande de travaux de la Soferim avait été refusée, en juillet dernier, par Philippe Bélaval.