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samedi, 02 novembre 2013

Les 6 millions d'euros que la Ville veut offrir au promoteur

 

En 2005, à la demande de Pierre Castagnou, le Domaine avait estimé le terrain tout entier, c'est-à-dire 2 730 m² à 13 350 000 €.
Soit en 2005 : 4 890 €/m².

En 2007, toujours à la demande de Pierre Castagnou, le Domaine avait estimé ces 2 730 m² à 9 millions d'€, comme on peut le vérifier, en relisant le voeu du conseil d'arrondissement de mars 2007 sur le site de la Mairie.
Soit en 2007 : 3 300 €/m².

Or, aujourd'hui, pour l'achat annoncé de 1 420 m² (sans l'achat de tout le sous-sol), le Domaine estime à 6 millions d'€.
Soit en 2013 : 4 225 €/m².

Cette considérable surévaluation (sans aucune raison avancée) permet à la Ville de donner 6 millions d'€ au promoteur.

En réalité, cette surévaluation est bien plus plus considérable, comme nous allons le montrer dans le texte plus haut...

jeudi, 31 octobre 2013

Pour signer la pétition

 

Le Conseil de quartier Montsouris-Dareau a mis en ligne une pétition intitulée : "il faut sauver les carrières médiévales sous la dernière ferme".

 

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mardi, 29 octobre 2013

Un curieux arrangement

 

Des documents de l'Hôtel de Ville, que l'on vient de nous apporter, précisent les détails de l'accord que nous avions révélé dès le 13 septembre.


Le promoteur vend à la Ville : la grange et le Pavillon Troubadour, à l'exception notable de la partie de la carrière qui se trouve en dessous.


Ce projet, comme tous les précédents, comporte donc toujours la défiguration de l'ensemble de la carrière souterraine, pourtant protégée au titre des monuments historiques.
En surface, le promoteur détruit l'ancien immeuble sur rue (la façade du côté ville de la Ferme de Montsouris), la cour de ferme disparaît sous l'immeuble de 9 étages du promoteur, ce dernier détruit également l'aqueduc Gallo-Romain de Lutèce, la Ville quant à elle détruit la grange et le Pavillon Troubadour...


Quel est l'intérêt de ce montage financier ?

  • Pour les défenseurs du patrimoine il est nul, puisque l'ensemble du monument historique est défiguré et puisque l'ensemble des bâtiments de ferme sont détruits.
  • Pour les Parisiens qui ne s'intéressent pas au patrimoine, l'opération est exorbitante :

6 millions d'euros (le coût de l'achat par la Ville)
+ 2,5 millions d'euros (le coût estimé de la construction d'un bâtiment neuf à la place de l'ancienne grange)
+ 2 millions d'euros (le coût de la construction d'un bâtiment neuf à la place de l'ancien pavillon Troubadour)
= 10,5 millions d'euros (chiffres annoncés par la Ville elle-même dans ses documents).

Le cadeau financier au promoteur s'élève à :

plus de 60 millions d'euros (estimation faite par le journal Le Parisien du chiffre d'affaire de l'opération immobilière pour le promoteur)
+ 6 millions d'euros donnés par la Ville
= plus de 66 millions d'euros de chiffre d'affaire.


Ajoutons, pour ôter toute ambiguïté, que notre propos n'est nullement partisan, nous connaissons des personnalités socialistes ou sympathisantes qui sont scandalisées par cette affaire.

On espère qu'à ce prix, le promoteur remerciera les personnes qui le soutiennent.

samedi, 26 octobre 2013

Hier dans Le Parisien

 

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vendredi, 25 octobre 2013

Un arrangement avec le promoteur qui ne règle rien, bien au contraire

 

Hier soir, l'Hôtel de Ville a enfin révélé son accord secret avec le promoteur, arrangement que nous dénoncions déjà il y a plus d'un mois.
Le promoteur vendrait à la Ville la partie du site qui est pour lui inconstructible (la grange et le pavillon troubadour). Soit, la partie qui n'a aucune valeur pour un promoteur.


Rappelons que le programme du regretté Pierre Castagnou aux dernières municipales était le rachat de tout le site et sa restauration, on en est loin.
Rappelons qu'Anne Hidalgo avait annoncé en 2011 : « un projet global de requalification et de valorisation du site qui soit consensuel » on en est loin, puisque jamais Anne Hidalgo, malgré nos demandes réitérées, n'a voulu nous rencontrer.


En échange, le promoteur construit, dans la cour de ferme un gigantesque immeuble, avec 9 étages (R+8), deux étages de parking et 80 appartements.
Le promoteur peut se frotter les mains, le bénéfice de l'opération est estimé à plus de 60 millions d'euros (selon Le Parisien).
D'autant que dans la foulée, la Ville lui donne en plus : 6 millions d'euros, en achetant l'autre partie (rappelons que le promoteur a acheté tout le site en 2003 pour 6,38 millions d'euros ; donc grâce à la Ville le promoteur va quasiment se rembourser).
Le projet de la Ville est de réaliser sa propre opération immobilière, pour construire notamment une crèche de 25 places, cela fait cher la place de crèche !


Bref, la Ville s'engage à faciliter la spéculation immobilière du promoteur, elle laisse le monument historique se faire défigurer par le promoteur sur tout le site (y compris sous la partie qu'elle achète, puisque c'est le promoteur qui se chargera de tous les travaux de fondation), elle rembourse le promoteur de son achat du site, elle saccage les deux bâtiments et enfin elle s'assoit sur la volonté de la population qui dans sa grande majorité voudrait conserver ce lieu unique.

vendredi, 13 septembre 2013

Marchandages secrets entre la Ville et le promoteur

 

On s'en doutait depuis quelques mois ; ça y est c'est confirmé. La Mairie est en train de conclure un arrangement peu glorieux avec le promoteur.

C'est le promoteur lui-même, tout content de cette aubaine, qui vient de lâcher le morceau, en affichant le plan de cet arrangement sur le mur de la Tombe-Issoire.

 

Voici ce plan qui est sans ambiguïté :

 

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On peut y constater la présence d'un espace vert, ce qui n'a rien d'étonnant puisque le promoteur ne peut rien faire de cet espace vert qui est légalement inconstructible.

 

On peut surtout y constater que la Ville achèterait :

 

  • la grange, quoique là encore cela n'a rien de nouveau, puisque cette acquisition est une prescription du Plan Local d'Urbanisme voté en 2006 et

  • le Pavillon Troubadour, et on le comprend puisque le promoteur ne peut pas construire le long de la villa Saint-Jacques, le Tribunal Administratif lui refusant d'y faire des fondations souterraines.

 

Bref, les termes du marchandage sont : le promoteur vend à la Ville ce dont il ne peut rien faire, ce qu'il ne peut pas pas construire ; en échange il obtient un accord sur sa promotion immobilière qui occupera tous les mètres carrés constructibles, jusqu'au moindre centimètre...

Une fois de plus, le promoteur dicte son bon vouloir à la Ville ou à l'Etat.

Rappelons que selon le Parisien, cette opération va rapporter plus de 60 millions d'euros à ce promoteur. Il a de quoi se réjouir.

 

Reste maintenant à la Ville à nous vendre cette reculade, en nous expliquant que c'est une avancée majeure et que cela va permettre de construire des logements sociaux (alors que notre programme est que 100% du site soit consacré aux logements sociaux et aux activités culturelles de la Ville !)

 

 

dimanche, 23 juin 2013

Le Parisien

 

Notre promenade est annoncée aujourd'hui dans Le Parisien.

 

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lundi, 10 juin 2013

Le faux effondrement disparaît du dossier

 

L'instruction se poursuit au Tribunal Administratif (la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, et le promoteur n'ayant gagné, contre nous, que le référé).

Les avocats de la Ministre de la Culture et du promoteur viennent de produire leurs écritures pour ce contentieux.

Et là, surprise, l'affaissement qui était jusque-là présenté comme un effondrement de la carrière qui « aurait pu causer un sinistre majeur dans le quartier » (selon l'architecte en chef des monuments historiques) a disparu.

Dans ces écritures, qui détaillent pourtant tout le dossier, les avocats ne font plus aucune allusion à ce terrible accident. Ce dernier a cependant permis, le 2 avril dernier, à la ministre et au promoteur de gagner leur référé...

Rappelons ce que disait pourtant l'architecte en chef des monuments historiques, juste avant l'audience du référé :

"La dangerosité actuelle est évidente : il en va de la sécurité des personnes et des biens".

 

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Une fois le référé passé, ce mystérieux effondrement s'est évanoui dans les airs...

Il n'est pas impossible que le dernier article dans Le Parisien y soit pour quelque chose.

 

Rappelons que l'organisme compétent en la matière, l'IGC (Inspection Générale des Carrières) n'a expertisé à propos de cet évenement qu'un simple tassement de remblais dans un ancien puit à eau, sans aucun lien avec la carrière.

 

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Rappelons que c'est ce même architecte en chef des monuments historiques qui a signé la demande d'autorisation de travaux et surtout qui a instruit tout le dossier à la DRAC.

Rappelons enfin que cet architecte en chef des monuments historiques n'était curieusement plus en fonction depuis 2011 (voir l'arrêté de janvier 2011).

Dès lors, on peut s'interroger sur la manière dont ce dossier a été instruit.

 

Malgré toutes ces bizarreries, la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, refuse de suspendre cette autorisation de travaux, ce qui serait une mesure simple en attendant que la justice se prononce.

Selon Le Parisien, cette opération immobilière va rapporter pas moins de 60 millions d'euros.

vendredi, 12 avril 2013

Café politique vendredi prochain

 

Le vendredi 19 avril à 18h30, le PCF Paris 14 invite notre Collectif à présenter son combat associatif au 32, rue Saint-Yves, 75014 (M° Alésia).

Paul Roussier, Adjoint à la Mairie du 14e mènera le débat.

 

 

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mercredi, 27 mars 2013

Lorànt Deutsch dans Le Parisien

 

Aujourd'hui, dans Le Parisien, Lorànt Deutsch dénonce ce qui est en train de se faire au 26, rue de la Tombe-Issoire, avec l'assentiment du Ministère de la Culture.

 

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Sur le terrain, le promoteur continue ses travaux...

Cliquer ici pour signer la pétition.

lundi, 25 mars 2013

La Soferim a commencé son chantier aujourd'hui

 

Cet après-midi, la Soferim a débuté son chantier.

Il semble que cette dernière soit très pressée de réaliser certains travaux avant la tenue du référé, le 2 avril prochain.

On s'étonnera du fait que cette intervention, lourde, sur le sous-sol ne soit pas précédée d'un référé préventif, comme cela se fait normalement avant tout chantier.

mercredi, 13 février 2013

Anne Hidalgo

 

Dans le journal Paris Montmartre du 1er trilmestre 2013, Anne Hidalgo a déclaré :

"Concernant la Ferme Montsouris, nous sommes au côtés des associations pour préserver la ferme Montsouris et nous serons très attentifs à son devenir."

 

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Nous aimerions que cette déclaration soit suivie d'un acte politique.

lundi, 28 mai 2012

Chronologie (suite)

 

- 04/02/09, le Conseil d'Etat confirme le jugement en appel du 18/10/07 qui était en notre faveur.

- 13/07/10, le Directeur général des patrimoines, Philippe Bélaval,  refuse une demande d'autorisation de travaux du promoteur.

- 27/04/11, la Mairie de Paris octroie 3 permis de démolir (PD07501406V0027, PD07501406V0028 et PD07501406V0029) au promoteur.

- 13/05/11, le Ministère de la Culture délivre au promoteur une autorisation de travaux sur la carrière souterraine.

- 13/07/11, le juge des référés nous donne raison en suspendant l'autorisation de travaux.

- D'octobre 2011 à février 2012, le promoteur démolit des bâtiments dont la Maison des Vachers.

- 03/02/12, la Commission du Vieux Paris demande la "conservation de l'immeuble situé au 26, rue de la Tombe-Issoire, précédemment exprimée en 1995, 1999 et 2004. D'autre part, elle souhaite que soit étudiée la présence éventuelle d'un aqueduc historique sur le site."

- 11/05/12, le Tribunal administratif annule, à notre demande, l'autorisation de travaux du 13/05/11.