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mardi, 17 novembre 2009

Nouvelle demande d'autorisation de travaux dans la carrière

 

Après tous ses précédents échecs, après ses procès perdus face à notre Collectif, le promoteur change de stratégie en déposant, cette fois, une demande de... restauration.

 

A la lecture du descriptif des travaux, on est  surpris par les travaux envisagés sur le Monument Historique.

 

Imaginons que se descelle une pierre de la voûte de Notre-Dame et qu'on restaure en comblant de ciment toute la partie de la nef concernée, au lieu de tout simplement resceler la pierre à la voûte.

 

Le dossier est soutenu à la DRAC par Marc Viré que les lecteurs de Monts 14 connaissent bien (voir l'article de Monts 14 paru en 2004 à ce sujet).

 

Si le promoteur veut réellement restaurer, pourquoi ne restaure-t-il pas de manière normale ?

 

mercredi, 07 février 2007

Les médias électroniques

 

Paris14, l’un des blogs les plus lus de la Capitale, avec une moyenne de 900 visiteurs par jour, a mis en ligne hier les conclusions de l’expert, sous le titre « Ferme Montsouris et carrière de Port-Mahon : en attendant le désastre ? » :

 

http://www.paris14.info/archive/2007/02/06/ferme-montsour...

 

Quant à Politis.fr, il a publié dimanche un article intitulé « La carrière de la Ferme de Montsouris menacée » :

 

http://www.politis.fr/La-carriere-de-la-ferme-de,225.html

 

samedi, 03 février 2007

Le silence des responsables est assourdissant

 

Ni le Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, ni le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, ni leurs services, n’ont réagi à l’avis de l’expert que nous leur avons envoyé.

 

Cet avis relève pourtant de graves risques, si le chantier continue.

 

La préservation d’un Monument Historique et la sécurité publique mérite un maximum de précautions.

 

Rappelons qu'aucun ingénieur en géologie ou en mécanique des sols n’a accepté d’endosser par écrit la responsabilité de ces travaux.

 

samedi, 20 janvier 2007

Un engin de 3 tonnes perfore les piliers médiévaux

Depuis le 11 janvier, dans la cour de la Ferme de Montsouris, à l’abris de tous les regards, le promoteur se livre à des sondages destructifs profonds jusqu'à la carrière, pourtant classée Monument Historique.

 

Cela est d’autant plus étonnant que cette carrière est facilement accessible, à tous moments, par les locaux de l’Inspection Générale des Carrières.
Si l’on peut pénétrer dans une pièce par la porte, pour quelle raison s’échiner à faire un trou dans le mur pour y entrer, avec un bulldozer ?

 

Les ouvriers opèrent sans la présence d’archéologue de l’INRAP, pourtant obligatoire puisque le sol est classé.
Ils transpercent, sans même savoir où se trouve l’aqueduc Gallo-Romain.

 

Dans son autorisation de travaux, la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) a seulement demandé à ce que ces percements ne produisent « ni chocs, ni vibrations ».
Comment un trépan, actionné par un moteur de 50 chevaux, s’attaquant à la roche, pourrait-il ne pas produire de vibrations ?

 

Un expert vient de nous le confirmer, forer des piliers, qui supportent un poids important, est mécaniquement des plus dangereux. Imaginez que l’on installe un engin de 3 tonnes, juché sur le toit de la Sainte-Chapelle, afin, à grand coup de trépan, de transpercer les colonnes médiévales qui soutiennent le toit de la chapelle...

 

Faut-il ajouter qu’aucun affichage de travaux n’est placardé sur le chantier ? Alors qu’un tel affichage est une obligation légale (arrêté du 1er juillet 1997).

 

Est-il utile de préciser que tout ceci est réalisé, alors que le promoteur est bloqué et que ses permis lui ont été refusés ?

 

Un promoteur, qui cherche a réaliser une grosse opération immobilière, est empêché par la présence d’un Monument Historiques souterrain. Il propose alors de « restaurer », à sa façon, le Monument Historique en le peuplant d’une forêt de gros poteaux modernes.
Par le plus grand des hasards, ces poteaux modernes lui permettront de construire les hauts immeubles neufs de son programme. Le hasard fait bien les choses, non ?

 

La préservation du patrimoine est-elle compatible avec une opération immobilière lourde ?

 

 

mercredi, 15 novembre 2006

Le patrimoine représente 500 000 emplois en France

Le Sénat vient de publier un rapports intitulé :
« Monuments Historiques : une urgence pour aujourd’hui, un atout pour demain »

On y lit :

· « Au total, ce sont près de 350 000 emplois que représente la filière patrimoine, voire 500 000 si l’on intègre une fraction des emplois de la filière tourisme représentative du tourisme patrimonial. »

· « La politique en faveur du patrimoine monumental s’est trouvée confrontée dès 2004 à des difficultés qui ont continué de s’aggraver en 2005 et en 2006. »


Et ces 500 000 emplois sont quasiment tous non-délocalisables.

Ajoutons que Paris accueille 26 millions de touristes par an.

 

vendredi, 27 octobre 2006

Lu dans le 20 minutes d’aujourd’hui

" Patrimoine : Dans la capitale, plus de 350 bâtiments historiques tombent en décrépitude. "

« En juin, la mairie a décidé de protéger près de cinq mille   « quartiers, monuments et sites pour des raisons d'ordre culturel, historique ou écologique » via le plan local d'urbanisme, afin qu'ils ne soient ni démolis ni transformés. Signe que la volonté politique de protéger le patrimoine existe. Ne manquent que les crédits. »


« Le privé rechigne parfois à restaurer son patrimoine, en raison des coûts. A l'image de l'entreprise propriétaire de la Ferme de Montsouris (14e), qui veut démolir le bâtiment pour y construire des logements. »