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jeudi, 01 juillet 2010

Pique-nique 2010

 

Comme l'année dernière, nous proposons de nous retrouver pour un pique-nique :

le mercredi 7 juillet 2010

à 19 heures

sur la grande pelouse du parc Montsouris

(celle qui se trouve en face de l'entrée avenue René Coty),

près du grand arbre au feuillage brun-rouge.

 

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Ce pique-nique est ouvert à tous, chacun apportant quelques victuailles.

 

samedi, 16 janvier 2010

Le Collectif propose au promoteur une restauration du Monument Historique

 

La Soferim a déposé une demande l'année dernière, à la DRAC, de travaux sur la carrière du chemin de Port-Mahon. Le promoteur présente ces travaux comme une "restauration".


En lisant ce dossier de demande on constate que la Soferim n'envisage pas une réelle restauration.

 

Toutefois, le Collectif de Port-Mahon, prenant acte de la volonté affichée par la Soferim de restaurer, va proposer à cette dernière un accord, afin de réaliser avec elle une réelle restauration. Cette proposition a été votée le 13 janvier 2010, lors d'une réunion exceptionnelle du Collectif.

 

mercredi, 22 juillet 2009

Les permis de démolir viennent d'être refusés par la Mairie

 

Nous venons d'apprendre que les deux déclarations de travaux ont été délivrées (pour l'entretien de la grange-étable en fond de cours DT 075 014 05 V 0355 et l'entretien de l'immeuble sur rue du 26, rue de la Tombe-Issoire DT 075 014 07 V 0297).

 

En revanche, les trois permis de démolir ont été refusés par la Mairie de Paris (PD 075 014 06 V 0027, PD 075 014 06 V 0028 et PD 075 014 06 V 0029).

La Soferim désirait démolir cinq bâtiments du site dont la Maison des Vachers qui se trouve dans la cour du 26, rue de la Tombe-Issoire.

 

lundi, 06 juillet 2009

Pique-nique

 

Comme chaque année, nous proposons à ceux qui sont encore à Paris, de se retrouver pour un pique-nique :

le mercredi 15 juillet 2009

à 19 heures

sur la grande pelouse du parc Montsouris

(celle qui se trouve en face de l'entrée avenue René Coty),

près du grand arbre au feuillage brun-rouge.

 

IMG_1793.JPG

 

Nous évoquerons bien sûr les permis de démolir actuellement en instruction.

Ce pique-nique est ouvert à tous, il suffit d'apporter quelques victuailles.

 

mercredi, 15 novembre 2006

Le patrimoine représente 500 000 emplois en France

Le Sénat vient de publier un rapports intitulé :
« Monuments Historiques : une urgence pour aujourd’hui, un atout pour demain »

On y lit :

· « Au total, ce sont près de 350 000 emplois que représente la filière patrimoine, voire 500 000 si l’on intègre une fraction des emplois de la filière tourisme représentative du tourisme patrimonial. »

· « La politique en faveur du patrimoine monumental s’est trouvée confrontée dès 2004 à des difficultés qui ont continué de s’aggraver en 2005 et en 2006. »


Et ces 500 000 emplois sont quasiment tous non-délocalisables.

Ajoutons que Paris accueille 26 millions de touristes par an.

 

vendredi, 10 décembre 2004

Une fête médiévale à Paris !

Le 21 novembre 2004, le Collectif organisait une grande fête médiévale à Paris : Le "Mystère de Montsouris".

Le programme était copieux : musique, combats en armure, jongleurs, cracheurs de feu, bateleurs, graveur…   tous les ingrédients étaient réunis pour faire revivre le Paris d’antan…

 

medium_musiciens.jpgPierre Hamon (1) et Pierre Boragno (2), spécialistes de la musique médiévale déambulaient avec cornemuses et flûtes médiévales parmi les spectateurs, leur musique se mêlait au fracas des combats de chevaliers… Puis, dans l’église,  lieu plus propice au recueillement, ils donnèrent un concert tout au long de l'après-midi.

 

 

Pendant ce temps, une reconstitution historique de combats en armures à l’épée par La Compagnie des Chevaliers de Brie Champagne se déroulait.

medium_chevaliers.2.jpgLes chevaliers combattaient en suivant les règles de la joute à l’épée de la fin du XIVe et du début du XVe siècle. Un maréchal de Lice  expliquait aux spectateurs les règles et le décompte des points. Des enfants, fascinés devant la soudaine apparition de chevaliers dans les rues de Paris, secondaient le maréchal en comptant les points à l’aide de petits drapeaux de couleur. Lorsque le combat s'engageait, le choc des lames et des armures résonnait dans les oreilles.

 

medium_romain_jonglant.jpgPendant ce temps, le jongleur Romain Delavoipiere faisait voler les balles colorées au-dessus des pavés et les cracheurs de feu impressionnaient petits et grands. 

 

 

 

 medium_cracheurs_de_feu.jpg

La nuit tombée, les flammes montaient bien au-dessus de la foule.

 

 

Un peu plus loin le magicien J. Proley accomplissait des tours avec des cristaux de roche. Déconcertant le public, il trouvait à 2 jours près la date de naissance d’un participant et  lisait dans la pensée d’une spectatrice !

  

C'est Valérie Loiseau qui avait dessiné l'affiche de la fête. Pendant les festivités, elle initiait le public à la technique de la gravure sur bois, procédé  utilisé au XVe siècle pour les cartes à jouer et les images religieuses (séries de gravures de pèlerinages vendues sur les lieux Saints).
Avec des gouges, l'artiste entaillait la surface du bois qui était ensuite encrée puis le papier était apposé dessus. Le tirage se faisait à la presse ou à la simple pression de la main, au « froton ». Malgré la simplicité apparente de ce procédé, il offre une grande variété d’ expression. Les enfants ont imprimé à la manière de l’époque un dragon et sont repartis avec un joli souvenir de cette fête.

medium_scan_affiche_2004.2.jpg

L’échoppe médiévale et la Fée dans la bouteille, deux boutiques parisiennes partenaires de la manifestation, animaient la rue en étalant  aux yeux des passants leur articles médiévaux : des bouteilles d’hypocras  et d'hydromel, des bijoux et des costumes.

 

Un historien de la Société Historique et Archéologique du 14e arrondissement avait rédigé pour le public un ensemble de questions évoquant les légendes médiévales,  ce jeu d'énigmes intitulé « Le Mystère de Moutsouris », a donné son nom à la fête. Une fois le questionnaire distribué, les participants avaient une heure pour  y  répondre. Voici l'une d'elle :

 

Le géant Isoré :


Le comte Guillaume, dit au Court Nez, se dirigeait vers Paris ; les sabots de son destrier, heurtant la chaussée de notre rue de la Tombe-Issoire, lançaient des étincelles. Devant la ville, le géant Isoré, roi de Coïmbre, à la tête d’une armée, terrorisait les Parisiens assiégés.
Au matin, Guillaume, l’épée au poing, défia en combat singulier le roi de Coïmbre. Le géant Isoré leva sa hache tranchante, pour l’asséner sur le heaume luisant de Guillaume, mais celui-ci s’avança si promptement qu
’il prit de vitesse l’énorme Isoré et le tua.
Au 15e siècle, on pouvait : « encore veoir le lieu ou Guillaume le lessa mort, car au propre lieu y ordonna le roy et fist faire une tombe ou une enseigne ».
La tombe, située exactement au croisement de la rue de la Tombe-Issoire et de la rue Dareau, était surmontée d’une grande croix, sur laquelle on pouvait lire : TOMBE ISORE.
Chercheur de mystère retrouve l’un des grands secrets de la chevalerie, explique comment en se mouvant après Isoré, Guillaume put le prendre de vitesse ?

 

Un jeu était également proposé aux enfants de 4 à 10 ans : il fallait dessiner un griffon imaginaire ou inventer des paroles sur l’air connu « J’ai descendu dans mon jardin », chanson du Moyen Age… Le meilleur déguisement était  lui aussi récompensé.

Les heureux gagnants ont pu repartir avec de nombreux lots.

 

La rue s’était parée d’étoffes chatoyantes vertes, rouges, violettes, bleues, ainsi que de peintures d’animaux fabuleux. Des Parisiens s'étaient préparés de longue date pour l'événement et plusieurs déguisements élaborés ont vu le jour : dame de cour, moine, chevalier, templier. Les couleurs et les sons  du Moyen Age envahissaient ce quartier de Paris…

 

Partenaires :

La Caisse d’Epargne 27-29, rue de la Tombe-Issoire,

la Mairie du 14e 2, place Ferdinand Brunot,

les éditions Parigramme 58, rue du Faubourg Poissonnière,

l’Echoppe médiévale 47, rue du Cherche Midi,

la Fée dans la Bouteille 44, rue de la Tombe-Issoire.

 

 

Notes
1.Professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon Pierre Hamon est également co-directeur de l'ensemble Alla francesca et du Centre de musique médiévale de Paris.
2.Pierre Boragno joue avec de nombreux ensembles comme La Simphonie du Marais, Les Arts florissants ou Fitzwilliam. Il est le fondateur du trio Alta

 

 

 

mercredi, 05 novembre 2003

Des ouvriers démolissent à coups de masse des éléments du Pavillon Troubadour

Les 2 et 3 novembre 2003, des ouvriers se sont livrés à des travaux de démolition au Pavillon Troubadour (15, villa Saint-Jacques).

 

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Etant donné qu'il faut un permis de démolir pour cela, nous avons aussitôt appelé la Police. Après avoir constaté l'absence d'un tel permis, la Police a ordonné aux ouvriers d'arrêter.

 

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Nous avons fait constater ces travaux de démolition par un huissier.