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jeudi, 05 août 2010

L'autorisation de travaux a été refusée



Le 13 juillet 2010, l'autorisation de travaux demandée par la Soferim a été refusée.

Le Directeur général des patrimoines, Philippe Bélaval, a argumenté ce refus en précisant que cette demande "consiste à rénover les bâtiments existants au dessus de la carrière ou d'en construire de nouveaux mais ne concerne pas la mise en valeur des carrières elles-mêmes ; qu'ainsi cette proposition ne concerne pas la restauration du monument. Considérant enfin, que les travaux envisagés dans le but d'une construction future constituent une menace de dénaturation définitive d'un monument historique classé".

Toutefois, ce refus autorise des sondages afin de "permettre une meilleure connaissance des lieux en vue de mettre au point un réel projet de restauration dans l'avenir."
Ces sondages doivent être réalisés sous le contrôle scientifique de la Direction Générale des Affaires Culturelles.

On se souvient que la dernière campagne de sondages menées sur ce site s'était soldée par l'éclatement d'un des piliers médiévaux de la carrière (voir aujourd-hui-article-dans-le-parisien-sur-les-degats-du-ch... et les-photos-des-degats.html).

 

 

samedi, 16 janvier 2010

Le Collectif propose au promoteur une restauration du Monument Historique

 

La Soferim a déposé une demande l'année dernière, à la DRAC, de travaux sur la carrière du chemin de Port-Mahon. Le promoteur présente ces travaux comme une "restauration".


En lisant ce dossier de demande on constate que la Soferim n'envisage pas une réelle restauration.

 

Toutefois, le Collectif de Port-Mahon, prenant acte de la volonté affichée par la Soferim de restaurer, va proposer à cette dernière un accord, afin de réaliser avec elle une réelle restauration. Cette proposition a été votée le 13 janvier 2010, lors d'une réunion exceptionnelle du Collectif.

 

lundi, 28 décembre 2009

Réunion du Collectif

 

Les membres du Collectif sont conviés à une réunion exceptionnelle, le mercredi 13 janvier à 19 heures à la mairie du 14e (2, rue Saillard).

 

L'objet de cette réunion est d'étudier la demande d'autorisation de travaux, dans la carrière du chemin de Port-Mahon, que la Soferim a déposée à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). La Soferim veut édifier dans la carrière 16 piliers maçonnés et combler 3 zones.

 

mardi, 30 janvier 2007

Le rôle de Marc Viré dans cette affaire

 

La DRAC vient de nous confirmer que l'autorisation de travaux actuels a été donnée au promoteur, la Soferim, sur le conseil de l'historien Marc Viré.

 

Or, Marc Viré n'est ingénieur ni en géologie, ni en mécanique des sols. C'est pourtant le seul connaisseur en carrière à avoir été consulté, pour ces travaux.

 

Ajoutons qu'un article de Monts 14 (http://collectifportmahon.blogspirit.com/files/V.JPG), paru il y a 3 ans, relatait la nature de ses rapports avec la Soferim.

 

Le Maire du 14e prend position sur la dangerosité des travaux

Le 26 janvier 2007, le Maire du 14e a alerté le Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, sur la dangerosité des travaux actuels.

 

Hier soir, Pierre Castagnou nous a donné une copie de ce courrier.

 

Il y dit notamment :

 

" Je suis très surpris que la DRAC ait autorisé de tels travaux de forage".

 

" Les machines de forage utilisées me paraissent inappropriées, leur poids et les vibrations entraînés étant à même de fragiliser la carrière.

 

" L'objectif déclaré étant de sonder les piliers de la carrière, je me permets de vous interroger quant à l'utilité réelle et le risque de tels forages depuis la surface, alors que la carrière est parfaitement accessible. Une visite sous terre me paraît être le moyen le plus indiqué pour vérifier son état.

 

" Aussi je vous serais reconnaissant de bien vouloir demander à la DRAC, chargée du contrôle de ces travaux, de procéder à une visite de la carrière pour vérifier que les travaux n'ont pas occasionné de dégâts et de décider, si nécessaire, l'arrêt immédiat des travaux. "

 

samedi, 20 janvier 2007

Un engin de 3 tonnes perfore les piliers médiévaux

Depuis le 11 janvier, dans la cour de la Ferme de Montsouris, à l’abris de tous les regards, le promoteur se livre à des sondages destructifs profonds jusqu'à la carrière, pourtant classée Monument Historique.

 

Cela est d’autant plus étonnant que cette carrière est facilement accessible, à tous moments, par les locaux de l’Inspection Générale des Carrières.
Si l’on peut pénétrer dans une pièce par la porte, pour quelle raison s’échiner à faire un trou dans le mur pour y entrer, avec un bulldozer ?

 

Les ouvriers opèrent sans la présence d’archéologue de l’INRAP, pourtant obligatoire puisque le sol est classé.
Ils transpercent, sans même savoir où se trouve l’aqueduc Gallo-Romain.

 

Dans son autorisation de travaux, la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) a seulement demandé à ce que ces percements ne produisent « ni chocs, ni vibrations ».
Comment un trépan, actionné par un moteur de 50 chevaux, s’attaquant à la roche, pourrait-il ne pas produire de vibrations ?

 

Un expert vient de nous le confirmer, forer des piliers, qui supportent un poids important, est mécaniquement des plus dangereux. Imaginez que l’on installe un engin de 3 tonnes, juché sur le toit de la Sainte-Chapelle, afin, à grand coup de trépan, de transpercer les colonnes médiévales qui soutiennent le toit de la chapelle...

 

Faut-il ajouter qu’aucun affichage de travaux n’est placardé sur le chantier ? Alors qu’un tel affichage est une obligation légale (arrêté du 1er juillet 1997).

 

Est-il utile de préciser que tout ceci est réalisé, alors que le promoteur est bloqué et que ses permis lui ont été refusés ?

 

Un promoteur, qui cherche a réaliser une grosse opération immobilière, est empêché par la présence d’un Monument Historiques souterrain. Il propose alors de « restaurer », à sa façon, le Monument Historique en le peuplant d’une forêt de gros poteaux modernes.
Par le plus grand des hasards, ces poteaux modernes lui permettront de construire les hauts immeubles neufs de son programme. Le hasard fait bien les choses, non ?

 

La préservation du patrimoine est-elle compatible avec une opération immobilière lourde ?