vendredi, 26 janvier 2007
Quels sont les dangers du chantier actuel ?
Hier, nous avons été reçus au Ministère de la Culture, à propos de l’autorisation de travaux qui vient d’être délivrée au promoteur sans expertise préalable sur les risques de ces travaux.
L’IGC (Inspection Générale des Carrières) n’a pas été consultée.
D’ailleurs, dans de tels cas, l’IGC prend toutes les précautions d’usage, en prescrivant, non pas, comme ici, des sondages des piliers en charge, ce qui présente des risques, mais une étude de stabilité du sol.
L’autorisation du ministère stipule que :
« Le procédé employé pour les sondages ne devra produire ni chocs, ni vibrations ».
Comment forer sans produire de vibrations ?
Une simple perceuse à main Black et Decker produit des vibrations.
Alors que dire de la foreuse de 50 à 65 chevaux qui est actuellement en train de transpercer les piliers souterrains du 26-28, rue de la Tombe-Issoire ?
Quelle est l’entreprise qui actuellement procède à ces perforations du sol ?
C’est Sobesol-Simecsol, l’entreprise du chantier de percement du tunnel Météor, sous la maternelle dans le 13e (voir la catégorie « Histoire d’une lutte 2003 » de notre blog).
A l’époque, on nous avait expliqué que l’effondrement du sol, qui était brutalement survenu, était « imprévisible ». On est rassuré...
En application du principe de précaution, il est urgent de suspendre ce chantier et d'enfin en faire expertiser la méthodologie par un spécialiste en mécanique des sols.
Le Ministre de la Culture va prendre une décision à ce sujet, dans les jours qui viennent.
En attendant, la perforation continue...
21:30 Publié dans Histoire d'une lutte 2007 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carriere, port-mahon, rue de la tombe-issoire, ministère de la culture, météor, effondrement
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