Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 02 juillet 2008

Pique-nique

Nous vous proposons de nous retrouver autour d'un pique-nique estival :

 

 le mercredi 9 juillet 2008

à 18 heures 30

sur la grande pelouse du parc Montsouris

(celle qui se trouve en face de l'entrée avenue René Coty),

près du grand arbre au feuillage brun-rouge

(au centre sur la photo).

 

8ccb0810143f3c316bba68ab034d8b9b.jpg

 

Nous ferons ensemble le point sur le dossier.

 

vendredi, 25 avril 2008

Les Catacombes

 

Alors que les Catacombes viennent de rouvrir, le blog Paris14.info déplore :

 

« ces travaux n'auront pas permis la remise à plat du circuit de visite et son éventuelle connexion avec les carrières classées de Port-Mahon et pour cause, la question du devenir de la Ferme Montsouris n'étant toujours pas réglée... »

 

vendredi, 07 mars 2008

René Dutrey

 

Le candidat des Verts, René Dutrey, membre du Collectif de Port-Mahon, répond à nos questions.

 

bf5c7145e5f56d70f86eb395fb59e5b5.jpg

 

Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez déjà accompli pour ce lieu ?

 

Le site de la Ferme Montsouris a beaucoup compté pour nous, les Verts, durant cette mandature, au cours de laquelle le lieu, déjà chargé d'une histoire significative (carrière médiévale classée monument historique, dernière ferme de Paris, valeur architectural et patrimonial du pavillon troubadour) s'est enrichi d'un forte symbolique sociale et citoyenne, à travers le double combat pour sa sauvegarde et pour l'accueil et le logement des personnes défavorisées ou d'origine étrangère, sans parler du jardin magnifique qui y avait trouvé place.

Et puis comment oublier que certains d'entre nous, adolescents, y ont aussi passé des après-midi entières, quand la ferme accueillait un centre social géré par l'abbé Keller...

Les Verts ont participé activement au collectif. Leurs élus ont relayé constamment ses préoccupations :

- à travers plusieurs vœux déposés au conseil d'arrondissement et au conseil de Paris, pour demander au maire de Paris de refuser le permis de construire déposé par la Soferim, pour lui demander d'acquérir le site, pour le relogement des résidants du 26, rue de la Tombe Issoire...

- à travers l'élaboration du Plan Local d'Urbanisme, qui a permis de protéger la ferme, de préserver la cour par les dispositifs d'Espace Vert Protégé (EVP) et d'Espace Libre Protégé, de préserver le gabarit du pavillon troubadour avec un Volume Existant à Conserver, de protéger le porche du 26;

- en s'opposant physiquement à l'évacuation par la Préfecture de Police des familles installées sur le site.

 

 

Quelles vont être vos actions, afin que ce patrimoine du 14e puisse être définitivement sauvé ?

 

Aujourd'hui, la justice a confirmé ce qui nous semblait pourtant aller de soi depuis le classement de la carrière de Port-Mahon et du sol des parcelles, à savoir que ce site est inconstructible. Seule une restauration de l'existant est envisageable.  Il faut remercier le collectif pour la qualité de son action en justice, car elle a souvent permis de pallier l'insuffisance des dossiers défendus par la Ville de Paris elle-même, qui a mené très loin l'instruction des permis de construire et a rendu compliqué un refus de dossiers pourtant parsemés d'illégalité lors de leur dépôt en mairie. Reste que la Soferim est encore campée sur ses positions. La première chose à faire est de rester ferme sur l'attitude de la Ville de Paris. La seconde, si une offre d'achat ne pouvait aboutir parce que la Soferim n'évolue pas, est, une fois les recours pendants complètement jugés, d'engager la Ville dans des mécanismes plus coercitifs : un projet de logement social et d'équipement public peut justifier une procédure d'utilité publique et d'expropriation. Il faudra analyser précisément les conditions d'une telle procédure. La maîtrise foncière du site nous semble en effet un préalable à tout projet, et l'idéal pour garantir la préservation du site. Ce projet, que nous appelons de nos vœux, devra être évidemment concerté, tant sur le programme (musée ? centre d'animation ? mise en valeur de la carrière ?) que sur la forme. Le moment n'est pas venu, nous semble-t-il de décider seuls, à l'occasion d'une campagne eléctorale, ce que devra devenir la ferme...

 

jeudi, 06 mars 2008

Marielle de Sarnez

La candidate aux élections municipales pour le Modem, Marielle de Sarnez, répond à nos questions.

 

eea1dd1d986970fbcf88c48712b7d53b.jpg

 

Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez déjà accompli pour ce lieu ?

 

Alertée par l'imbroglio juridique et les risques pesant sur la dernière ferme de Paris, appartenant au patrimoine classé, par Thomas Dufresne, je suis intervenue à plusieurs reprises, tant auprès du Maire de Paris que du Maire du 14e pour qu'une solution rapide préservant ce patrimoine exceptionnel soit trouvée.
J'ai ainsi interrogé le Maire de Paris, en avril 2006, sur les raisons pour lesquelles la Ville laissait faire la destruction de ce patrimoine exceptionnel, quelques semaine après la délivrance du permis de démolir concernant l'arasement du mur pignon du 30 rue de la Tombe Issoire. Depuis lors, je n'ai cessé de me préoccuper des développements concernant la ferme.

 

Quelles vont être vos actions, afin que ce patrimoine du 14e puisse être définitivement sauvé ?

 

Dans notre projet pour le 14e arrondissement, j'ai souhaité que soit inscrite la préservation du site de la ferme Montsouris, lieu d'histoire de notre arrondissement ; il n'est en effet pas imaginable de laisser détruire ce patrimoine exceptionnel. Je souhaite que ce lieu soit transformé en musée, afin que les habitants du 14e, mais aussi tous les Parisiens, puissent avoir accès à ce morceau d'histoire.

 

mercredi, 05 mars 2008

Pierre Vallet

 

Le candidat du Nouveau Centre, Pierre Vallet, membre également du Collectif de Port-Mahon, répond à nos questions.

 

695e37b294f51cf8e936108dfd944681.jpg

 

Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez déjà accompli pour ce lieu ?

 

Je suis membre du Collectif de sauvegarde depuis près de 3 ans. Animateur de www.paris14.info, j'ai consacré de nombreux articles ou interviews à la sauvegarde de la Ferme Montsouris et organisé une exposition photographique sur le lieu (notamment sur l'expulsion des personnes qui résidaient au 26 Tombe-Issoire et qui sont toujours pour nombre d'entre elles en attente d'une solution pérenne de relogement au Formule 1 de la Porte de Châtillon).

J'ai également soutenu le Collectif lors d'un procès qui l'opposait au promoteur en tant que "témoin de moralité"...

 

 

Quelles vont être vos actions, afin que ce patrimoine du 14e puisse être définitivement sauvé ?

 

Dépassons rapidement les obstacles juridiques et financiers sur lesquels nous butons depuis trop longtemps face à un promoteur "à l'ancienne"... Nous proposons que la réflexion sur l'avenir de ce site soit associée avec celle qui devrait être conduite sur les catacombes que l'on visite non loin de là. Les carrières de Port-Mahon devraient être intégrées à un parcours de visite qui permettrait de dépasser le seul intérêt morbide des touristes qui se pressent aux catacombes. Associée à cette visite, la Ferme pourrait accueillir entrée ou sortie des visiteurs afin que ce flux régulier de personnes anime le quartier.

Le pavillon de style Troubadour attenant pourrait quant à lui être consacré à une boutique, des services techniques et à des associations de préservation du patrimoine. Quant au 26 Tombe-Issoire, qu'il soit enfin réhabilité afin de pouvoir héberger dans les meilleurs délais des familles en attente d'un logement.

Accepter que de tels bâtiments restent aussi longtemps inoccupés n'est pas seulement révélateur d'une gabegie financière, c'est aussi un gâchis humain en période de crise du logement...

 

mardi, 04 mars 2008

Pierre Castagnou

 

L'actuel Maire du 14e arrondissement, Pierre castagnou, candidat pour le PS et le PC aux prochaines Municipales, a répondu à nos questions.

 

 

e7cc589b9aaa70ea584702ebf0926a85.jpg

 

 

Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez déjà accompli pour ce lieu ?

 

C’est une histoire longue et mouvementée. Notre première victoire a été d’obtenir que le sol de la propriété et la carrière souterraine du chemin de Port-Mahon située sous la propriété soient classés à l’inventaire des monuments historiques grâce à une décision de principe de Jack Lang, Ministre de la Culture, confirmée par un décret du 4 janvier 1994. J’étais alors élu d’opposition.
C’est en nous appuyant notamment sur ce classement que nous avons pu, par la suite, mener la lutte pour la sauvegarde de ce lieu de patrimoine historique contre l’appétit des spéculateurs immobiliers.
C’est un lieu auquel je suis très attaché. Non seulement l’aqueduc de Lutèce passe également sous la propriété qui recèle le dernier corps de ferme de la Capitale, mais c’est aussi un endroit chargé des souvenirs des combats de l’abbé Keller en faveur des démunis.
En 2003, la Fondation catholique « Les Berceaux du Souvenir » vend cette propriété, communément dénommée la ferme Montsouris, à un promoteur immobilier, la Soferim, pour un peu plus de 6 millions d’euros.
Je me suis immédiatement engagé, aux côtés du Collectif, dans la défense de ce patrimoine historique et le refus de la surdensification.
A partir de ce moment, j’obtiens le soutien personnel et sans réserve du Maire de Paris, Bertrand Delanoë, avec lequel j’agis dès lors en étroite concertation.
En mars 2004, relayant l’avis négatif que j’avais émis, il refuse le permis de construire pour un projet qui aurait abouti à défigurer le site. Le promoteur attaque cette décision devant le tribunal administratif.
S’ensuit une véritable guerre des tranchées avec le promoteur qui tente d’obtenir par d’autres moyens ce qui lui est refusé en droit. Je pense, par exemple, à ce 29 décembre 2004  où une pelleteuse de 9 tonnes entre dans la cour, détruit les jardins,  saccage l’espace vert protégé et met en péril la carrière. Répondant à l’appel du Collectif, je me rends sur les lieux avec quelques élus afin de faire cesser les travaux engagés sans aucune autorisation, et j’en appelle à la police pour faire respecter la légalité. Quelques jours plus tard, la Soferim accusera « sans rire » les élus du 14ème – dont moi-même– et les associations, opposés à ses projets immobiliers, d’avoir « séquestré » sa représentante. « Séquestrée » ? Alors que nous étions dehors et que la police était venue non pas pour « libérer » je ne sais qui, mais bien plutôt pour protéger les élus des « gros bras » du promoteur immobilier.
Suite à l’épisode de la pelleteuse, la Soferim dépose une Déclaration d’intention d’alièner (DIA). Le 10 février 2005, le Maire de Paris décide, comme je le lui avais demandé, de préempter en vue de la réalisation d’un équipement de proximité dans le bâtiment de la Ferme, et de logements sociaux.
Refus de la Soferim qui attaque une nouvelle fois en Justice au motif que la préemption était insuffisamment motivée.
En 2007, il n’y avait pas moins d’une dizaine d’affaires pendantes devant la Justice entre la Soferim et la Ville de Paris sur le dossier de la Tombe Issoire. Parmi ces affaires, il faut citer bien entendu une demande d’annulation des dispositions du PLU qui protège la cour, encadre drastiquement les possibilités de construction, et prévoit la réalisation dans la Ferme d’un équipement de proximité.
Comme vous le savez, la Soferim n’a pas obtenu gain de cause sur ce dernier point, mais la Ville doit étayer son refus e permis de construire. Je ne reprendrai pas les aspects juridiques du dossier, vous les connaissez aussi bien que moi. Les dispositions du Plan Local d’Urbanisme (PLU), confirmées par la Justice, interdisent bel et bien au promoteur de réaliser son projet sur le site.
Je rappelle également que, en janvier 2008 et comme je l’avais souhaité, la Ville de Paris a refusé une nouvelle demande de déclaration de travaux introduite par le promoteur.
Je me réjouis enfin de la grande victoire remportée par le Collectif en octobre dernier : un jugement qui interdit au promoteur d’implanter des fondations modernes dans le monument historique souterrain. Cela revient à interdire toute construction nouvelle sur le site de la carrière.

Au point où nous en sommes, je ne reviendrai pas sur les multiples courriers que j’ai envoyés, toujours en concertation étroite avec le Collectif, aux Ministres de la Culture successifs, aux Préfets de Région, à la DRAC et autres instances de l’Etat, responsables du respect de la protection du site.

 


Quelles vont être vos actions, afin que ce patrimoine du 14e puisse être définitivement sauvé ?

 

Comme je l’ai déjà évoqué, je suis attaché à deux aspects de ce patrimoine : d’une part bien entendu le patrimoine historique proprement dit (les carrières médiévales, l’aqueduc, la ferme, le porche du 26, l’espace vert intérieur…), d’autre part l’héritage « moral ». J’entends par là celui de l’abbé Keller en faveur des démunis, et le message de l’abbé Pierre qui, peu avant sa mort, a honoré l’invitation du Collectif et nous a rappelé, sur place, notre devoir envers les mal logés.
Si je suis de nouveau élu Maire du 14ème, soyez donc assurés que je continuerai à vos côtés le combat engagé pour la sauvegarde du patrimoine historique et social de la Ferme de la Tombe Issoire.

L’acquisition par la Ville de Paris et la restauration du site du 26-30 de la rue de la Tombe Issoire figurent dans mon programme pour le quartier Montsouris. Nous y réaliserons des logements sociaux et un équipement culturel de proximité.

Je continuerai de me battre avec vous demain comme je l’ai fait hier pour sauver ce site et y réaliser le lieu de convivialité dont le quartier a tant besoin. Et je puis vous assurer que Bertrand Delanoë, qui nous a apporté son soutien indéfectible, n’a pas changé de position, lui non plus. Nous le trouverons à nos côtés pour peser de tout son poids.
Il faut souhaiter qu’au lendemain des élections municipales, les Parisiennes et les Parisiens nous ayant à nouveau fait confiance, le propriétaire-promoteur entende enfin raison afin de parvenir à un accord avec la Ville en vue de la réalisation de notre projet.
J’ajoute que celui-ci donnera lieu bien entendu à une concertation avec le Collectif, le Conseil de quartier, les associations et les habitants concernés.

 

vendredi, 29 février 2008

Patrice Maire

 

Le Président de Monts 14, Patrice Maire, membre du Collectif de Port-Mahon, a été le premier, parmi les candidats aux élections municipales de mars prochain, à répondre à nos questions.

 

9ef0c5f431c430d8e1095f34677498bf.jpg

 

Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez déjà accompli pour ce lieu ?

 

Je suis donc intervenu bien volontiers lorsque la reprise du marché de l'immobilier a fait renaître les appétits spéculatifs du diocèse, qui était alors propriétaire. Fin 99, le père Gervaise, son représentant, déposait une demande de permis qui « présentait bien » ; elle paraissait conserver le bâtiment sur rue et la grange. En réalité, celle-ci allait être entièrement reconstruite : seul le mur du fond était maintenu.

J'organisais plusieurs réunions avec les riverains et je lançais une pétition. Puis, je persuadais Lionel Assouad, maire du 14e à l'époque, de s'opposer au projet. Finalement, celui-ci mettait son véto et le projet était refusé.

Deux ans après, l'occupation des lieux par des squatters allait permettre de mener des actions durant plusieurs années. Un collectif d'associations se mettait en place. L'association Monts 14 y était représentée par Antoine Buffin, qui allait en devenir le trésorier. J'apportais un soutien indéfectible en faisant participer l'association Monts 14 à toutes les manifestations et en relatant les derniers événements à chaque parution de notre journal de quartier.

Episodiquement, sur notre stand de la rue Daguerre, je présentais des photos du lieu. Une fois par an, j'organisais des journées "Portes ouvertes ateliers d'artistes" en mettant un point d'accueil à la ferme de Port-Mahon. Je faisais également un recours gracieux auprès de J-J Aillagon, ministre de la Culture, qui avait donné l’autorisation de faire des travaux dans les carrières, etc.

 

Quelles vont être vos actions, afin que ce patrimoine du 14e puisse être définitivement sauvé ?

 

Dans le futur, je vais continuer à soutenir le combat pour la ferme en participant de la même façon à toutes les actions. Le résultat, il est vrai, dépend du procès en cours.

Cependant, la ville pourrait jouer un rôle en exerçant son droit de préemption, comme le maire du 14e l'avait évoqué. Aussi, avec l'association Monts 14, je mettrai tout mon poids pour que cette promesse soit tenue.

 

Les élections municipales et la Ferme de Montsouris

 

Les principaux candidats aux prochaines élections municipales dans le 14e arrondissement sont par ordre alphabétique :

 

  • Marie-Claire Carrère-Gée pour l’UMP,
  • Pierre Castagnou pour le PS et le PC,
  • René Dutrey pour les Verts,
  • Patrice Maire pour Monts 14,
  • Marielle de Sarnez pour le Modem et
  • Pierre Vallet pour le Nouveau Centre.

 

Comme lors des élections précédentes (où vous avez été plusieurs milliers à venir sur notre blog, pour lire leurs réponses) le Collectif s’entretiendra avec ces candidats en leur posant deux questions.

 

mercredi, 06 février 2008

Chronologie (suite)

 

11/01/07, avec l'autorisation de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), le promoteur se livre à des sondages et à des essais pressiométriques de résistance sur les piliers qui soutiennent la carrière classée Monument Historique.

 

25/01/07, Aimé Paquet, expert réputé, annonce à propos de ces essais : "Pour notre part, ces sondages ne servent strictement à rien vis-à-vis de la carrière. Celle-ci est connue et les caractéristiques du calcaire aussi [...] Par contre, nous ne pouvons que réitérer nos plus expresses réserves sur le caractère néfaste d’une telle intervention et sur l’augmentation des risques de déstabilisation des piliers et du ciel".

 

23/02/07, le Parisien publie la photographie d'un pilier souterrain endommagé par ces travaux,  l'expert Aîmé Paquet avait raison.

 

18/10/07, la Cour administrative d’appel de Paris annule le refus du permis de construire (075 014 00 V 0048) par la Ville, refus qui était intervenu le 19 mars 2004.

 

- 18/10/07, la même Cour administrative d’appel confirme l'annulation de l'autorisation de travaux du 9 juin 2005. Ce jugement est fondamental, il interdit au promoteur d'implanter des fondations modernes dans le Monument Historique souterrain, ce jugement empêche donc ipso-facto toute construction nouvelle sur ce site.

 

- 21/12/07, le permis de construire (075 014 00 V 0048) est refusé, pour la 2e fois, par la Ville.

 

lundi, 03 décembre 2007

Assemblée Annuelle du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris

 

Le 2 décembre, au dancing de La Coupole, s'est tenue notre Assemblée Générale.

 

Malgré la pluie, vous avez été nombreux à vous déplacer et nombreux à adhérer.

 

b308bca7f4eba0c48d9120d74962ac5b.jpg

 

Lors de la réunion, nous avons rappelé les principaux événements de ces derniers mois et notamment le jugement du 18 octobre 2007 qui annule l'autorisation de travaux.

 

mardi, 06 novembre 2007

L'Assemblée Générale du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris

 

Notre assemblée générale se tiendra le :

 

Dimanche 2 décembre 2007

à 14h45

 

à La Coupole

102, boulevard du Montparnasse

(au sous-sol de l'établissement)

75014 Paris

M° Vavin.

 

Préalablement à cette AG, toutes les pièces comptables de l’exercice 2006 seront présentées les 14 novembre et 28 novembre 2007 à tout membre du Collectif qui le souhaite.

 

 

Ordre du jour de l'AG (seules les personnes ayant payé leur cotisation pourront statutairement prendre part au vote) :

 

- Rapport moral

 

- Rapport financier de l'exercice écoulé

 

- Election des membres du CA

- Les membres du Conseil d’Administration sont, selon l’article 8 de nos statuts, élus pour 3 ans,

- Si vous voulez être membre du Conseil d'administration, vous pouvez poser votre candidature en écrivant au Collectif de Port-Mahon (adresse postale : 149, avenue du Maine 75014 Paris),

 

- Questions diverses,

 

- Fin de l'assemblée générale prévue au plus tard à 17 heures.

 

lundi, 29 octobre 2007

Stand du Collectif

 

Dimanche 28 octobre, s'est tenu le vide-grenier de la rue de la Tombe-Issoire.

 

Le Collectif y proposait un stand, aux côtés de Monts 14 et de la Société d'Histoire et d'Archéologie du 14e arrd.

 

Nous avons accueilli et renseigné les riverains et les Parisiens, toujours aussi interessés par cette affaire et ses derniers rebondissements.

 

c073a2b17541595dad2535293d2c1f02.jpg

 

vendredi, 19 octobre 2007

L’Hôtel de Ville perd face à la Soferim

 

Il est heureux qu’hier le Collectif ait gagné son procès qui l’opposait au promoteur.

 

En effet, nous venons d’apprendre que, le même jour, l’Hôtel de Ville a perdu ses deux procès sur ce dossier.

 

Dans le premier contentieux, le promoteur contestait le refus du permis de construire (075 014 00 V 0048). Le juge lui a donné gain de cause, le refus étant mal motivé.
La Ville a 2 mois pour mieux motiver son refus.

 

Le deuxième contentieux concernait la préemption de tout le site par la Ville.
Là encore cette préemption a été annulée par le tribunal, elle était tout autant mal motivée.

 

jeudi, 18 octobre 2007

Une victoire importante

 

Aujourd'hui, le jugement de la Cour administrative d’appel de Paris est tombé.

 

On se souvient que le 9 juin 2005, la Cour administrative nous avait donné raison, en annulant l’autorisation de travaux du Ministère de la Culture.
On se souvient que le promoteur avait fait appel de ce jugement.

 

Or, aujourd'hui, la cour d'appel vient de confirmer cette annulation de 2005.

 

Ce jugement est fondamental, il interdit au promoteur d'implanter des fondations modernes dans le Monument Historique souterrain. Et, comme on ne peut construire des immeubles sans fondation, ce jugement empêche ipso-facto toute construction nouvelle sur ce site.

 

 

jeudi, 06 septembre 2007

Forum associatif

Pour la rentrée, nous serons présents au Forum des associations, au côté de la Société Historique et Archéologique du 14e :

 

Samedi 8 septembre

de 14h à 18h

 

Parvis de la Mairie du 14e et place Jacques Demy

(M° Mouton-Duvernet ou Denfert-Rochereau)

 

Vous pouvez venir nous y rencontrer.

A samedi...

vendredi, 20 juillet 2007

Un Espace Vert... Protégé ?

 

Depuis l’expulsion complète du 2 septembre 2005, le propriétaire-promoteur a cadenassé les 26-30, rue de la Tombe-Issoire et 15-17, villa Saint-Jacques.

 

Puis, les jardins ont été supprimés (l’espace vert était pourtant protégé EVP par la Ville de Paris). La plupart des arbres ont été arrachés, notamment les deux grands pruniers qui avaient été plantés par l’Abbé Keller.

 

Trônent, aujourd’hui, en lieu et place, des gravats et des ordures.

 

Un camion est même venu de l’extérieur, déverser une benne de détritus, ensuite éparpillés sur tout le terrain.

 

On peut se référer au constat d’huissier que nous avons fait réaliser, aux diverses photographies et au rapport des Service Technique de l’Habitat de 2005, pour juger de ce qui a été fait au cours de ces 2 années...

 

dimanche, 01 juillet 2007

1 770 visiteurs au mois de juin

 

Vous êtes toujours plus nombreux à visiter ce site.

 

Au mois de juin, vous avez été 1 770 visiteurs uniques (c’est-à-dire avec une adresse IP différente).

 

Cet intérêt, pour un sujet pourtant local, montre bien l’attachement des citoyens à ce patrimoine parisien.

 

vendredi, 01 juin 2007

Notre site est de plus en plus fréquenté

 

Au mois de mai, vous avez été 1 524 visiteurs uniques (c'est-à-dire avec des adresses IP différentes) à consulter ce site Internet.

 

Ce nombre montre que votre intérêt, pour défendre ce patrimoine parisien, ne fait qu'augmenter.

 

jeudi, 09 novembre 2006

Laurence Souques

Ce mardi 7 novembre, à l’Eglise Saint-Dominique, les obsèques de Laurence Souques ont été célébrées.


De 1973 à 1998, Laurence tenait une boutique au 26, rue de la Tombe-Issoire, où elle présentait les activités caritatives de son association : Les Amis de Seva Sangh Samiti. Ce local lui avait été confié par l’Abbé Keller qui soutenait bien des oeuvres et des actions charitables à la Ferme de Montsouris. A la mort de l’Abbé Keller, Laurence s’est battue pour que les lieux soient préservés et que les volontés du Père soient respectées (notamment son testament qui interdit toute opération immobilière).


En 1992, Télérama publia un article sous-titré :

« Avec quelques autres, Mlle Souques la bien nommée fait un foin du tonnerre pour protéger un îlot du 14e, et sa carrière souterraine, menacée par un promoteur... »


Laurence n’est plus parmi nous, mais ses amis continuent le combat afin que ce patrimoine de Paris soit enfin préservé de la spéculation immobilière.

jeudi, 24 août 2006

Avis défavorables sur les demandes de permis de démolir

En août, le Maire du 14e, Pierre Castagnou, a donné un avis défavorable aux trois permis de démolir demandés par la Soferim.

Son avis est motivé par le fait que :

" la démolition dénaturerait les caractéristiques du site et compromettrait sa mise en valeur dans le respect des protections au titre des Monuments Historiques et au titre du Plan Local d'Urbanisme ".

On attend à présent l’avis du Ministre de la Culture.