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vendredi, 08 juillet 2011

Détail de l'autorisation de travaux

 

En quoi consite cette autorisation de travaux, qualifié par le promoteur de "restauration" ?

 

A édifier 12 gros piliers maçonnés dans les galeries de la carrière, notamment aux endroits où le monument historique n'était pas défiguré par de tels piliers, des endroits où la perspective du moyen âge était resté intacte. La technique des piliers maçonnés date du 19e siècle.

Ces piliers sont destinés à soutenir les immeubles projetés par le promoteur, ils ne peuvent donc pas être cachés dans les remblais comme on le ferait pour une restauration, ni être remplacé par des cales à bras, technique plus ancienne.

 

Elle consiste à édifier 100 mètres de murs maçonnés, autre technique du 19e siècle, ceinturant toute la galerie. Ce mur ne se justifie que dans la perspective de fonder dessus des immeubles.

 

A combler de ciment, très largement, les abords des 3 fontis. Bien sûr, rien n'oblige à combler de ciment un fontis pour le stabiliser. On peut le constater dans la galerie des Catacombes qui est sous la rue Dareau où de magnifiques fontis ont été traités au 19e siècle sans aucun comblement ; la galerie est restée intacte.

 

Et enfin à faire disparaître tout l'étage inférieur du monument historique  (que le promoteur qualifie de simple "poche" !) dans du ciment, ceci étant présenté comme une technique "réversible". On connait les traces importantes que laissent un tel curage.

Rappelons qu'en 2003, la DRAC elle-même avait annulé l'autorisation de travaux, lorsqu'elle s'était apperçue que l'étage inférieur allait être comblé de béton. Cet étage inférieur présente un exemple unique de belles cales à bras, témoignant de l'exploitation par hagues et bourrages.

 

Aucune de ces techniques de "restauration" n'était utilisée dans une carrière à piliers tournés. Il ne s'agit donc pas d'une restauration, mais de travaux de fondations en prévision des immeubles qui doivent être édifiés. C'est un peu comme si pour restaurer une table Louis XIV, on lui ajoutait deux pieds Art Déco...

Dans cette autorisation, si on remplaçait le mot "carrière", par le mot "chapelle", jamais cette autorisation n'auurait pu être délivrée sur un monument du moyen âge.

 

Marc Viré, qui travaille pour la Soferim (voir l'article de février 2004 de la revue Monts 14) et qui a toujours soutenu toutes les précédentes demandes de travaux de la Soferim, toutes celles qui ont été annulées, soutient bien sûr une nouvelle fois celle-ci.

jeudi, 07 juillet 2011

L'audience du référé

 

Aujourd'hui s'est tenue l'audience du référé suspensif au tribunal administratif. Elle était présidée par Isabelle Fuchs.

Dominique Cerclet a défendu la position de la DRAC ; il était soutenu par Maître Annie Tirard-Rouxel, avocate de la Soferim.

Notre avocat, Maître Martin Tissier s'est étonné que l'avis de l'IGC sur ces travaux ait disparu du dossier. A la place la Soferim a produit hier seulement, une lettre de l'IGC, datée du 27 juin 2011 qui pointe du doigt les fontis de la parcelle (dont un fontis qui date de 1790, comme on peut le constater sur la carte de l'IGC que nous reproduisons plus bas).

Mais, ces trois fontis, qu'ont-ils de plus que les milliers de fontis repertoriés à Paris sur les cartes de l'IGC ? Sans aller bien loin, sous le 22, rue de la Tombe-Issoire, il y a deux fontis, notés "f", sur la carte de l'IGC. Pourtant les copropriétaires du 22 ne sont pas menacés.

 

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Certains de ces fontis, notamment le 15 août dernier, ont subi des essais pressiométriques de la part de la Soferim ; c'est-à-dire une augmentation de pression par paliers, afin de tester leur résistance. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'un des fontis ait évolué.

L'avocate de la Soferim a reconnu, à deux reprises et un peu maladroitement (mais c'est tout à son honneur), que la carrière  du chemin de Port-Mahon n'allait pas s'effondrer demain. Elle n'a pas caché que ces travaux étaient réalisés dans l'objectif de construire au-dessus des immeubles.

vendredi, 01 juillet 2011

1 300 visiteurs uniques le mois derniers

 

Au mois de juin, vous avez été 1 300 visiteurs uniques, à venir vous informer sur ce site Internet. Ceci sans compter les très nombreuses personnes qui nous ont contactées.

Bref, votre mobilisation ne faiblit pas.

 

Nous vous rappelons les prochaines dates :

Le jeudi 7 juillet à 11h le référé.

Le même jour à 19h30 projection du film à la gare expérimentale.

Mercredi 13 juillet à 19h, notre pique-nique annuel au parc Montsouris.

jeudi, 30 juin 2011

Quel est l'accord secret entre la Mairie et la Soferim sur ce dossier ?

 

Le 20 juin dernier, pendant le Conseil municipal à l'Hôtel de Ville, René Dutrey a posé une question restée sans réponse :

 

"Il y a apparement un accord entre la DRAC, la Ville et le promoteur. Quel est le contour et le contenu exact de cet accord ?"

 

Ni Danièle Pourtauld, adjointe au patrimoine, ni Pascal Cherki, maire du 14e, n'ont souhaité répondre à cette question.

lundi, 27 juin 2011

Paris n'est pas Blanquefort

 

La ville de Blanquefort, dans le Sud-Ouest, vient de racheter sa vacherie (ferme), afin de la préserver.

Une exploitation agricole va y être recréée pour accueillir les enfants et les écoles. Ce sera également un lieu culturel avec notamment des concerts.

Bref, nous sommes loin de Paris...

Pour en savoir plus sur Blanquefort : http://www.sudouest.fr/2011/06/22/une-ancienne-vacherie-q....

dimanche, 26 juin 2011

Projection du film sur la Ferme de Montsouris à la Gare expérimentale le 7 juillet

 

Le soir même de l'audience en référé, nous proposons avec la Gare expérimentale, une projection du film sur la Ferme de Montsouris, suivie d'un débat et d'un repas participatif.

 

Jeudi 7 juillet 2011

Rendez-vous à 19h30

Au 144, avenue Paul Vaillant-Couturier

75014 Paris

M° Gentilly (RER)

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vendredi, 24 juin 2011

Nous avons demandé à Bertrand Delanoë un arbitrage sur les 3 permis de démolir

 

Le Collectif a fait un recours hiérarchique auprès de Bertrand Delanoë, à propos des 3 permis de démolir que la Mairie vient de délivrer au promoteur le 27 avril dernier.

Ces permis autorisent notamment la démolition de la Maison des vachers de la Ferme de Montsouris.

Nous attendons donc l'arbitrage de Bertrand Delanoë.

jeudi, 23 juin 2011

Audience de référé dans deux semaines

 

Nous venons aujourd'hui d'apprendre que l'audience du référé se tiendra le jeudi 7 juillet à 11h au tribunal administratif de Paris (7, rue de Jouy, 4e), M° Saint-Paul ou Pont Marie.

mercredi, 22 juin 2011

Dépôt du référé

 

M° Tissier, avocat du Collectif de Port-Mahon, a déposé ce 22 juin 2011 une demande de référé suspensif au Tribunal administratif.

 

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Le Tribunal administratif de Paris

 

L'audience devrait se tenir dans quelques jours.

mardi, 21 juin 2011

L'avis du précédent Maire du 14e, Pierre Castagnou

 

En 2003, le Maire demande que ses adjoints n'aient plus aucun contact avec la Soferim. Une telle décision, unique à notre connaissance, n'a pu être motivée que par des faits graves...

 

Note de Pierre Castagnou.JPG



En  2005, Le parisien publie :
"branle-bas de combat ce matin rue de la Tombe-Issoire ! Alertés par les collectifs de Port Mahon et de la ferme Montsouris, le maire Pierre Castagnou et plusieurs élus de l'arrondissement se sont rendus à la ferme de la Tombe Issoire pour interrompre les nouveaux travaux de démolition engagés par la Soférim. Celle-ci, sans aucune autorisation et sous couvert de « nettoyage », a mandaté une entreprise pour démolir un mur contigu à la ferme et abattre des arbres situés sur un espace vert intérieur protégé (Evip). Le maire du XIV e a dénoncé « le coup de force de la Soférim, qui a pris l'habitude de s'asseoir sur la loi. Son comportement comme ses méthodes sont inacceptables. Ce promoteur s'arc-boute sur son projet".
Cet article peut se lire sur le site du Parisien : http://www.leparisien.fr/paris/ferme-de-la-tombe-issoire-....



En 2006, Pierre Castagnou confirme :
"La ferme fait  pleinement partie de notre patrimoine et de l’histoire de Paris. Il n’y a d’ailleurs pas que la ferme. La parcelle comprend le sous-sol avec la carrière du chemin de Port-Mahon et l’aqueduc gallo-romain, le sol, la ferme de Montsouris proprement dite (que le nouveau propriétaire s’acharne à appeler la grange). Il y a aussi les bâtiments qui donnent villa Saint-Jacques, le pavillon troubadour et les bâtiments qui donnent rue de la Tombe-Issoire, tout cela fait partie d’un ensemble qu’il faut absolument préserver [...] Depuis 5 ans, nous (et quand je dis nous, j’entends l’ensemble de la majorité municipale du 14e, la Ville de Paris et le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui suit cette affaire personnellement) sommes aux côtés du Collectif de Port-Mahon pour déjouer les manœuvres de la Soferim [...] C’est un promoteur-constructeur dont les considérations sont financières et seulement financières."
Vous pouvez lire l'ensemble de ses propos sur : http://collectifportmahon.blogspirit.com/archive/2006/09/....



A son compte-rendu de 2006, Bertrand Delanoë annonce fermement :
"Cette affaire n’est pas terminée et vous avez vu que Pierre (Castagnou) et moi nous pouvions être un peu bagarreur quand on essaye de nous forcer la main et que les promoteurs immobilier, en cherchant à nous violer, cherchaient à violer l’identité de Paris. Donc, nous restons fermes."
On peut revoir le film de cettte déclaration de force sur Dailymotion.



Au Conseil d'arrondissement du 12 mars 2007, Pierre Castagnou et Pascal Cherki propose le voeu suivant :
"la Mairie du 14ème et le Collectif de Port Mahon et de la Ferme de Montsouris luttent pied à pied pour empêcher toute densification et exiger la mise en valeur de ce patrimoine [...] Le Conseil d’arrondissement du 14ème tient à ce que soit réalisé à cet endroit, conformément à la volonté du Maire de Paris et aux prescriptions du PLU, un projet d’intérêt public comprenant : la restauration des immeubles [...] pour du logement social ; la restauration de la Ferme Montsouris pour y réaliser un équipement culturel de proximité. Aussi demande-t-il au Maire de Paris de prendre à nouveau l’initiative de proposer le rachat par la Ville de Paris des propriétés des 26-30 de la rue de la Tombe-Issoire et des 15-17 villa Saint Jacques en s’appuyant sur la nouvelle estimation des Domaines. "
Ce voeu a été voté à l'unanimité. Rappelons qu'un tel voeu engage l'exécutif.


L'estimation des domaines s'éleve alors à 9 millions d'euros, alors que la Soferim n'a acheté  le site que 6,38 millions d'euros.
La Soferim refuse de vendre à la Ville à 9 millions.



En 2008, dans le programme du PS aux dernières municipales, sous la rubrique "Ce que nous ferons", on lit :
« Acquisition et restauration du site de la ferme de la Tombe Issoire : réalisation de logements sociaux et d’un équipement culturel de proximité ».

 

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pierre castagnou,ferme montsouris,mairie 14


Le 4 mars 2008, Pierre Castagnou ajoute :
"S’ensuit une véritable guerre des tranchées avec le promoteur qui tente d’obtenir par d’autres moyens ce qui lui est refusé en droit. Je pense, par exemple, à ce 29 décembre 2004  où une pelleteuse de 9 tonnes entre dans la cour, détruit les jardins,  saccage l’espace vert protégé et met en péril la carrière. Répondant à l’appel du Collectif, je me rends sur les lieux avec quelques élus afin de faire cesser les travaux engagés sans aucune autorisation, et j’en appelle à la police pour faire respecter la légalité. Quelques jours plus tard, la Soferim accusera « sans rire » les élus du 14ème – dont moi-même– et les associations, opposés à ses projets immobiliers, d’avoir « séquestré » sa représentante. « Séquestrée » ? Alors que nous étions dehors et que la police était venue non pas pour « libérer » je ne sais qui, mais bien plutôt pour protéger les élus des « gros bras » du promoteur immobilier [...] Les dispositions du Plan Local d’Urbanisme (PLU), confirmées par la Justice, interdisent bel et bien au promoteur de réaliser son projet sur le site [...] Si je suis de nouveau élu Maire du 14ème, soyez donc assurés que je continuerai à vos côtés le combat engagé pour la sauvegarde du patrimoine historique et social de la Ferme de la Tombe Issoire. L’acquisition par la Ville de Paris et la restauration du site du 26-30 de la rue de la Tombe Issoire figurent dans mon programme pour le quartier Montsouris. Nous y réaliserons des logements sociaux et un équipement culturel de proximité. Je continuerai de me battre avec vous demain comme je l’ai fait hier pour sauver ce site et y réaliser le lieu de convivialité dont le quartier a tant besoin. Et je puis vous assurer que Bertrand Delanoë, qui nous a apporté son soutien indéfectible, n’a pas changé de position, lui non plus. Nous le trouverons à nos côtés pour peser de tout son poids."
Cet entretien est consultable dans son intégralité : http://collectifportmahon.blogspirit.com/archive/2008/03/....



En 2009, Pierre Castagnou décède et Pascal Cherki prend sa place.

 

lundi, 20 juin 2011

Conseil municipal du 20 juin

 

Aujourd'hui, René Dutrey, Marie-Claire Carrère-Gée et Jean-François Martins proposaient au Conseil de Paris que tous les élus se joignent au Collectif pour attaquer en justice l'autorisation de travaux qui vient d'être délivrée le 13 mai dernier par la DRAC.

 

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René Dutrey a posé une question qui est restée sans réponse : qu'en est-il de l'aqueduc gallo-romain qui passe sous la cour de ferme ? Ni l'Etat, ni la Ville ne semble s'en soucier dans les autorisations qui viennent d'être données...

 

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Les élus du parti socialiste ont voté contre ces voeux, tous les autres parties ont voté pour, mais cela n'a pas été suffisant. Les voeux ont été rejetés.

 

Ce débats peut se voir ici.

 

René Dutrey et Marie-Claire Carrère-Gée nous ont déjà confirmé qu'ils s'associaient à nous pour ce recours.

Hier au JT de France 3 IDF

 

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Pour voir le reportage de France 3 IDF, d'hier, cliquer ici.

Aujourd'hui dans le journal Metro

 

 

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Animation du 19 juin


Hier, nous avons organisé une promenade autour du site menacé.
Nous avons, comme prévu, été accueillis par les chiens des vigiles du promoteur aboyant.

Etaient présents à nos côtés de nombreux élus : Célia Blauel (EELV), Marie-Claire Carrère-Gée (UMP), René Dutrey (EELV), Paul Roussier (PCF) et Patrick Viry (UMP), mais aucun élu socialiste. Il faut dire que le Maire du 14e, Pascal Cherki, est pour ces travaux de défiguration du Monument Historique.

 

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Plusieurs journalistes couvraient l'événement dont les caméras de France 3.
La journée avait été annoncée sur Facebook (Défense : Carrière "Port Mahon") où il a réunit, en seulement quelques jours, 450 sympathisants...
De jour en jour, ce mouvement de contestation, face à cette pseudo-restauration, prend de l'ampleur.

 

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mercredi, 15 juin 2011

Un débat très houleux au conseil d'arrondissement



Hier soir, René Dutrey présentait un voeu au conseil d'arrondissement de la Mairie du 14e.

Il proposait à la Ville de Paris d'attaquer en justice l'autorisation de travaux qui vient d'être délivrée par la DRAC.

René Dutrey (Ecologie), Marie-Claire Carrère-Gée (UMP), Paul Roussier (PCF), Jean-François Martins (Modem), Daniel Cayol (Nouveau Centre) et Frédéric Vuillod (PS) ont expliqué qu'il ne s'agissait aucunement d'une restauration, mais de fondations pour de futurs immeubles neufs et que ces fondations allaient défigurer définitivement la carrière classée.
Ils ont également demandé que la Ville exproprie le promoteur, afin de sortir de cette impasse qui dure depuis plus de 20 ans et que la Ville y réalise un équipement social et culturel dans l'intérêt des Parisiens.

Le Maire du 14e, Pascal Cherki (PS) a répondu qu'il n'était pas compétent en matière de restauration.

Fait sans précédent, le promoteur, la Soferim, est venu défendre lui-même son projet, lors de ce conseil.
Pierre Castagnou, l'ancien Maire du 14e, a dû se retourner dans sa tombe.

Pascal Cherki et les élus PS ont refusé de voter ce voeu.
Il a été repoussé par une courte majorité (17 à 13) composée uniquement d'élus PS.

Les élus qui ont voté ce voeu ont décidé de se joindre au Collectif afin d'attaquer en justice cette autorisation de travaux.
Merci à eux.

mardi, 14 juin 2011

Le Parisien

 

Un grand article est paru aujourd'hui dans Le Parisien.

 

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mardi, 07 juin 2011

Conseil d'arrondissement du 14 juin 2011

 

Au prochain Conseil d'arrondissement, le mardi 14 juin vers les 21 h 30, René Dutrey va demander à tous les élus, de gauche, comme de droite, d'attaquer l'autorisation de travaux en justice.

 

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Marie-Claire Carrère-Gée (UMP) et Paul Roussier (PCF), nous ont déjà fait savoir qu'ils s'associaient à ce voeu.

 

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Venez nombreux :

Mairie du 14e arrondissement

2, place Ferdiand Brunot

M° Mouton-Duvernet

vendredi, 03 juin 2011

Manifestation du 19 juin 2011

 

Le dimanche 19 juin, le Collectif de Port-Mahon organise une visite guidée autour de la carrière du chemin de Port-Mahon, monument historique invisible menacé de défiguration définitive par l'opération immobilière de la Soferim.

 

Rendez-vous à 15h devant la gare RER Denfert-Rochereau (75014). Venez nombreux...

dimanche, 29 mai 2011

Trois permis de démolir

 

Le promoteur vient d'afficher trois permis de démolir (PD 07501406V0027, 28 et 29) qui viennent de lui être délivrés le 27 avril dernier par la Ville.

 

Il est loin le temps où Pierre Castagnou, le Maire du 14e décédé il y a deux ans, voulait préserver ce site et voulait que l'ensemble continue d'avoir une fonction sociale et culturelle, comme du vivant de l'Abbé Keller.

Pascal Cherki, l'actuel Maire du 14e, préfère laisser le terrain à un promoteur pour qu'il construise des immeubles de standing. Serait récupéré par la municipalité, ce que la Soferim veut bien lui laisser, c'est-à-dire la grange en fond de cours, défigurée et cernée par le béton. La cour de ferme serait en grande partie lotie.

 

Le Maire du 14e oublie ses engagements :

Dans le programme du PS des dernières élections municipales, où Pascal Cherki se présentait en 3e position sur la liste, on lit page 19 à la rubrique : "Ce que nous ferons" :

"Acquisition et restauration du site de la Ferme de la Tombe Issoire : réalisation de logements sociaux et d'un équipement culturel de proximité".

 

Le 12 mars 2007, le Conseil municipal avait entreriné cette restauration et cet usage, en votant  à l'unanimité un voeu présenté par Pierre Castagnou et Pascal Cherki (délibération 14/07/032).

mardi, 24 mai 2011

Nouvelle autorisation de travaux

 

Le 13 mai 2011, Dominique Cerclet de la DRAC vient de délivrer une nouvelle autorisation de travaux (AC 075 114 11 00020).

Elle ne semble autoriser que des "travaux de restauration, confortation et mise en valeur". Pourtant à la lecture du dossier, on constate qu'elle consiste à réaliser des fondations pour les immeubles neufs, en dénaturant le monument historique.

 

Rappelons que la précédente autorisation de travaux signée par Dominique Cerclet avait été annulée par le tribunal.

 

Et rappelons que la dernière demande de travaux de la Soferim avait été refusée, en juillet dernier, par Philippe Bélaval.