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mercredi, 05 mars 2008

Pierre Vallet

 

Le candidat du Nouveau Centre, Pierre Vallet, membre également du Collectif de Port-Mahon, répond à nos questions.

 

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Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez déjà accompli pour ce lieu ?

 

Je suis membre du Collectif de sauvegarde depuis près de 3 ans. Animateur de www.paris14.info, j'ai consacré de nombreux articles ou interviews à la sauvegarde de la Ferme Montsouris et organisé une exposition photographique sur le lieu (notamment sur l'expulsion des personnes qui résidaient au 26 Tombe-Issoire et qui sont toujours pour nombre d'entre elles en attente d'une solution pérenne de relogement au Formule 1 de la Porte de Châtillon).

J'ai également soutenu le Collectif lors d'un procès qui l'opposait au promoteur en tant que "témoin de moralité"...

 

 

Quelles vont être vos actions, afin que ce patrimoine du 14e puisse être définitivement sauvé ?

 

Dépassons rapidement les obstacles juridiques et financiers sur lesquels nous butons depuis trop longtemps face à un promoteur "à l'ancienne"... Nous proposons que la réflexion sur l'avenir de ce site soit associée avec celle qui devrait être conduite sur les catacombes que l'on visite non loin de là. Les carrières de Port-Mahon devraient être intégrées à un parcours de visite qui permettrait de dépasser le seul intérêt morbide des touristes qui se pressent aux catacombes. Associée à cette visite, la Ferme pourrait accueillir entrée ou sortie des visiteurs afin que ce flux régulier de personnes anime le quartier.

Le pavillon de style Troubadour attenant pourrait quant à lui être consacré à une boutique, des services techniques et à des associations de préservation du patrimoine. Quant au 26 Tombe-Issoire, qu'il soit enfin réhabilité afin de pouvoir héberger dans les meilleurs délais des familles en attente d'un logement.

Accepter que de tels bâtiments restent aussi longtemps inoccupés n'est pas seulement révélateur d'une gabegie financière, c'est aussi un gâchis humain en période de crise du logement...

 

mardi, 04 mars 2008

Pierre Castagnou

 

L'actuel Maire du 14e arrondissement, Pierre castagnou, candidat pour le PS et le PC aux prochaines Municipales, a répondu à nos questions.

 

 

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Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez déjà accompli pour ce lieu ?

 

C’est une histoire longue et mouvementée. Notre première victoire a été d’obtenir que le sol de la propriété et la carrière souterraine du chemin de Port-Mahon située sous la propriété soient classés à l’inventaire des monuments historiques grâce à une décision de principe de Jack Lang, Ministre de la Culture, confirmée par un décret du 4 janvier 1994. J’étais alors élu d’opposition.
C’est en nous appuyant notamment sur ce classement que nous avons pu, par la suite, mener la lutte pour la sauvegarde de ce lieu de patrimoine historique contre l’appétit des spéculateurs immobiliers.
C’est un lieu auquel je suis très attaché. Non seulement l’aqueduc de Lutèce passe également sous la propriété qui recèle le dernier corps de ferme de la Capitale, mais c’est aussi un endroit chargé des souvenirs des combats de l’abbé Keller en faveur des démunis.
En 2003, la Fondation catholique « Les Berceaux du Souvenir » vend cette propriété, communément dénommée la ferme Montsouris, à un promoteur immobilier, la Soferim, pour un peu plus de 6 millions d’euros.
Je me suis immédiatement engagé, aux côtés du Collectif, dans la défense de ce patrimoine historique et le refus de la surdensification.
A partir de ce moment, j’obtiens le soutien personnel et sans réserve du Maire de Paris, Bertrand Delanoë, avec lequel j’agis dès lors en étroite concertation.
En mars 2004, relayant l’avis négatif que j’avais émis, il refuse le permis de construire pour un projet qui aurait abouti à défigurer le site. Le promoteur attaque cette décision devant le tribunal administratif.
S’ensuit une véritable guerre des tranchées avec le promoteur qui tente d’obtenir par d’autres moyens ce qui lui est refusé en droit. Je pense, par exemple, à ce 29 décembre 2004  où une pelleteuse de 9 tonnes entre dans la cour, détruit les jardins,  saccage l’espace vert protégé et met en péril la carrière. Répondant à l’appel du Collectif, je me rends sur les lieux avec quelques élus afin de faire cesser les travaux engagés sans aucune autorisation, et j’en appelle à la police pour faire respecter la légalité. Quelques jours plus tard, la Soferim accusera « sans rire » les élus du 14ème – dont moi-même– et les associations, opposés à ses projets immobiliers, d’avoir « séquestré » sa représentante. « Séquestrée » ? Alors que nous étions dehors et que la police était venue non pas pour « libérer » je ne sais qui, mais bien plutôt pour protéger les élus des « gros bras » du promoteur immobilier.
Suite à l’épisode de la pelleteuse, la Soferim dépose une Déclaration d’intention d’alièner (DIA). Le 10 février 2005, le Maire de Paris décide, comme je le lui avais demandé, de préempter en vue de la réalisation d’un équipement de proximité dans le bâtiment de la Ferme, et de logements sociaux.
Refus de la Soferim qui attaque une nouvelle fois en Justice au motif que la préemption était insuffisamment motivée.
En 2007, il n’y avait pas moins d’une dizaine d’affaires pendantes devant la Justice entre la Soferim et la Ville de Paris sur le dossier de la Tombe Issoire. Parmi ces affaires, il faut citer bien entendu une demande d’annulation des dispositions du PLU qui protège la cour, encadre drastiquement les possibilités de construction, et prévoit la réalisation dans la Ferme d’un équipement de proximité.
Comme vous le savez, la Soferim n’a pas obtenu gain de cause sur ce dernier point, mais la Ville doit étayer son refus e permis de construire. Je ne reprendrai pas les aspects juridiques du dossier, vous les connaissez aussi bien que moi. Les dispositions du Plan Local d’Urbanisme (PLU), confirmées par la Justice, interdisent bel et bien au promoteur de réaliser son projet sur le site.
Je rappelle également que, en janvier 2008 et comme je l’avais souhaité, la Ville de Paris a refusé une nouvelle demande de déclaration de travaux introduite par le promoteur.
Je me réjouis enfin de la grande victoire remportée par le Collectif en octobre dernier : un jugement qui interdit au promoteur d’implanter des fondations modernes dans le monument historique souterrain. Cela revient à interdire toute construction nouvelle sur le site de la carrière.

Au point où nous en sommes, je ne reviendrai pas sur les multiples courriers que j’ai envoyés, toujours en concertation étroite avec le Collectif, aux Ministres de la Culture successifs, aux Préfets de Région, à la DRAC et autres instances de l’Etat, responsables du respect de la protection du site.

 


Quelles vont être vos actions, afin que ce patrimoine du 14e puisse être définitivement sauvé ?

 

Comme je l’ai déjà évoqué, je suis attaché à deux aspects de ce patrimoine : d’une part bien entendu le patrimoine historique proprement dit (les carrières médiévales, l’aqueduc, la ferme, le porche du 26, l’espace vert intérieur…), d’autre part l’héritage « moral ». J’entends par là celui de l’abbé Keller en faveur des démunis, et le message de l’abbé Pierre qui, peu avant sa mort, a honoré l’invitation du Collectif et nous a rappelé, sur place, notre devoir envers les mal logés.
Si je suis de nouveau élu Maire du 14ème, soyez donc assurés que je continuerai à vos côtés le combat engagé pour la sauvegarde du patrimoine historique et social de la Ferme de la Tombe Issoire.

L’acquisition par la Ville de Paris et la restauration du site du 26-30 de la rue de la Tombe Issoire figurent dans mon programme pour le quartier Montsouris. Nous y réaliserons des logements sociaux et un équipement culturel de proximité.

Je continuerai de me battre avec vous demain comme je l’ai fait hier pour sauver ce site et y réaliser le lieu de convivialité dont le quartier a tant besoin. Et je puis vous assurer que Bertrand Delanoë, qui nous a apporté son soutien indéfectible, n’a pas changé de position, lui non plus. Nous le trouverons à nos côtés pour peser de tout son poids.
Il faut souhaiter qu’au lendemain des élections municipales, les Parisiennes et les Parisiens nous ayant à nouveau fait confiance, le propriétaire-promoteur entende enfin raison afin de parvenir à un accord avec la Ville en vue de la réalisation de notre projet.
J’ajoute que celui-ci donnera lieu bien entendu à une concertation avec le Collectif, le Conseil de quartier, les associations et les habitants concernés.

 

vendredi, 29 février 2008

Patrice Maire

 

Le Président de Monts 14, Patrice Maire, membre du Collectif de Port-Mahon, a été le premier, parmi les candidats aux élections municipales de mars prochain, à répondre à nos questions.

 

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Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez déjà accompli pour ce lieu ?

 

Je suis donc intervenu bien volontiers lorsque la reprise du marché de l'immobilier a fait renaître les appétits spéculatifs du diocèse, qui était alors propriétaire. Fin 99, le père Gervaise, son représentant, déposait une demande de permis qui « présentait bien » ; elle paraissait conserver le bâtiment sur rue et la grange. En réalité, celle-ci allait être entièrement reconstruite : seul le mur du fond était maintenu.

J'organisais plusieurs réunions avec les riverains et je lançais une pétition. Puis, je persuadais Lionel Assouad, maire du 14e à l'époque, de s'opposer au projet. Finalement, celui-ci mettait son véto et le projet était refusé.

Deux ans après, l'occupation des lieux par des squatters allait permettre de mener des actions durant plusieurs années. Un collectif d'associations se mettait en place. L'association Monts 14 y était représentée par Antoine Buffin, qui allait en devenir le trésorier. J'apportais un soutien indéfectible en faisant participer l'association Monts 14 à toutes les manifestations et en relatant les derniers événements à chaque parution de notre journal de quartier.

Episodiquement, sur notre stand de la rue Daguerre, je présentais des photos du lieu. Une fois par an, j'organisais des journées "Portes ouvertes ateliers d'artistes" en mettant un point d'accueil à la ferme de Port-Mahon. Je faisais également un recours gracieux auprès de J-J Aillagon, ministre de la Culture, qui avait donné l’autorisation de faire des travaux dans les carrières, etc.

 

Quelles vont être vos actions, afin que ce patrimoine du 14e puisse être définitivement sauvé ?

 

Dans le futur, je vais continuer à soutenir le combat pour la ferme en participant de la même façon à toutes les actions. Le résultat, il est vrai, dépend du procès en cours.

Cependant, la ville pourrait jouer un rôle en exerçant son droit de préemption, comme le maire du 14e l'avait évoqué. Aussi, avec l'association Monts 14, je mettrai tout mon poids pour que cette promesse soit tenue.

 

Les élections municipales et la Ferme de Montsouris

 

Les principaux candidats aux prochaines élections municipales dans le 14e arrondissement sont par ordre alphabétique :

 

  • Marie-Claire Carrère-Gée pour l’UMP,
  • Pierre Castagnou pour le PS et le PC,
  • René Dutrey pour les Verts,
  • Patrice Maire pour Monts 14,
  • Marielle de Sarnez pour le Modem et
  • Pierre Vallet pour le Nouveau Centre.

 

Comme lors des élections précédentes (où vous avez été plusieurs milliers à venir sur notre blog, pour lire leurs réponses) le Collectif s’entretiendra avec ces candidats en leur posant deux questions.

 

mercredi, 06 février 2008

Chronologie (suite)

 

11/01/07, avec l'autorisation de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), le promoteur se livre à des sondages et à des essais pressiométriques de résistance sur les piliers qui soutiennent la carrière classée Monument Historique.

 

25/01/07, Aimé Paquet, expert réputé, annonce à propos de ces essais : "Pour notre part, ces sondages ne servent strictement à rien vis-à-vis de la carrière. Celle-ci est connue et les caractéristiques du calcaire aussi [...] Par contre, nous ne pouvons que réitérer nos plus expresses réserves sur le caractère néfaste d’une telle intervention et sur l’augmentation des risques de déstabilisation des piliers et du ciel".

 

23/02/07, le Parisien publie la photographie d'un pilier souterrain endommagé par ces travaux,  l'expert Aîmé Paquet avait raison.

 

18/10/07, la Cour administrative d’appel de Paris annule le refus du permis de construire (075 014 00 V 0048) par la Ville, refus qui était intervenu le 19 mars 2004.

 

- 18/10/07, la même Cour administrative d’appel confirme l'annulation de l'autorisation de travaux du 9 juin 2005. Ce jugement est fondamental, il interdit au promoteur d'implanter des fondations modernes dans le Monument Historique souterrain, ce jugement empêche donc ipso-facto toute construction nouvelle sur ce site.

 

- 21/12/07, le permis de construire (075 014 00 V 0048) est refusé, pour la 2e fois, par la Ville.

 

jeudi, 31 janvier 2008

La demande de Déclaration de travaux a été refusée

 

Nous venons d'apprendre que la demande de travaux (DT-075-014-07-V-0297), déposée par la Soferim, a été refusée par la Ville le 20 novembre dernier.

 

Il s'agissait notamment de recouvrir de béton la façade de l'immeuble sur rue du 26, rue de la Tombe-Issoire et de démolir la toiture pour en construire une autre.

 

L'ABF (Architecte des Bâtiment de France) avait donné un avis favorable à ces travaux, tout en l'assortissant de plusieurs réserves. La Ville s'est appuyée sur ces réserves pour refuser ces travaux.

 

dimanche, 30 décembre 2007

Le permis de construire a été refusé

 

Ce 21 décembre, le permis de construire (075 014 00 V 0048) a été refusé par l'Hôtel de Ville.

 

C'est la deuxième fois qu'il est refusé par la Ville.

 

lundi, 03 décembre 2007

Assemblée Annuelle du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris

 

Le 2 décembre, au dancing de La Coupole, s'est tenue notre Assemblée Générale.

 

Malgré la pluie, vous avez été nombreux à vous déplacer et nombreux à adhérer.

 

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Lors de la réunion, nous avons rappelé les principaux événements de ces derniers mois et notamment le jugement du 18 octobre 2007 qui annule l'autorisation de travaux.

 

mercredi, 28 novembre 2007

Aujourd'hui dans 20 Minutes

 

Au Formule 1, le provisoire dure depuis deux ans

 

Rester ici deux ans, c'est comme si on était en prison », confie Cissé, la vingtaine, qui habite une chambre de neuf mètres carrés à l'hôtel Formule 1 de la porte de Châtillon (14e), avec son mari et son fils de 5 ans. Dans les pièces voisines, des cris de bébés retentissent. Les plus grands jouent dans le couloir, à même le sol ou sur leur tricycle. Ce sont les oubliés du squat de la Tombe-Issoire (14e), évacué en septembre 2005 pour cause d'insalubrité. Neuf familles ont été relogées, mais quinze sont restées sur le carreau. Elles avaient été placées là de façon « temporaire », « pour deux ou trois semaines », leur avait-on promis. L'ambassadeur de Côte d'Ivoire avait même fait le déplacement pour les convaincre de la bonne foi des autorités, et les inciter à monter dans les bus dans le calme. Pourtant, aujourd'hui, elles entament « une troisième année de galère », lâche Kandé, 26 ans, le mari de Cissé.

 

Un quotidien compliqué

« Le plus dur, c'est de faire la cuisine », explique Gladys, 24 ans, maman d'un petit Adam de 20 mois. Enceinte « de trois mois et demi » le jour de l'expulsion, elle n'imaginait pas élever son fils dans ces conditions. « Je chauffe sa nourriture sur une plaque posée à même le sol. Mais mon petit, il touche à tout, c'est de son âge. Il s'est déjà brûlé », s'inquiète-t-elle. L'hiver, elle pose ses vivres sur le rebord de la fenêtre, mais « le pire, c'est l'été. Il faut tout manger dans la journée. » Parfois, les femmes vont cuisiner chez une amie et reviennent avec des marmites de nourriture, qui passent de chambre en chambre. Mais les familles dépensent aussi beaucoup « au KFC et au McDo », selon Cissé.

 

De multiples tensions

Difficile aussi de gérer la promiscuité. « On vit les uns sur les autres, alors parfois, il y a des bagarres. La police a déjà dû intervenir pour séparer les hommes », confie Mickaëlle, 27 ans. La tension est surtout montée d'un cran quand les squatteurs de Cachan ont à leur tour investi l'hôtel, durant l'été 2006. « Pour eux, parce que leur expulsion était médiatique, on a trouvé des logements. Ils sont tous partis, nous, on est restés, ils nous sont passés devant », s'indigne Ignace, le porte-parole des anciens squatteurs de la Tombe-Issoire.

Le directeur de l'hôtel, Françis Catesson, les a « tous mis au même étage », pour ne pas « gêner les touristes ». Mais cette situation traîne, et il perd patience. « Je ne suis pas directeur d'un foyer Sonacotra, je ne suis pas assistante sociale. Il faut que l'on revienne à notre vocation première, qui est de faire du tourisme. Je compatis envers eux, mais je n'ai pas les moyens de leur trouver des appartements. »

 

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La Ville et la préfecture se renvoient la balle

Pourtant, la plupart des ex-squatteurs ont des papiers, travaillent, payent des impôts. Mais la préfecture et la Ville se renvoient la balle pour leur trouver le HLM promis. La préfecture a relogé neuf familles, mais a baissé les bras en voyant que la municipalité ne mettait pas la main à la pâte. « Il n'y a pas eu de protocole entre la préfecture et nous pour que l'on reloge des gens. C'est la préfecture qui expulse, elle se débrouille », lance Pierre Castagnou, maire (PS) du 14e arrondissement. Mais il évoque bientôt un contentieux entre ces deux instances pour justifier son désengagement. « Lors des expulsions précédentes, nous avions relogé beaucoup plus de familles que prévu. Si aujourd'hui l'Etat reloge ces gens, ça va contribuer à remettre les compteurs à zéro », lâche-t-il.

En attendant, le compteur tourne au Formule 1. A 43 euros la chambre, chaque famille coûte 1 300 euros par mois. Un loyer entièrement pris en charge par l'Etat, qui a donc déjà déboursé plus de 800 000 euros en deux ans pour les vingt-cinq chambres des ex-squatteurs. « C'est vraiment du gâchis, car avec notre travail, on aurait tout à fait les moyens de payer un loyer », note Kandé.



Magali Gruet - ©2007 20 minutes

 

http://www.20minutes.fr/article/197438/Paris-Au-Formule-1...

 

vendredi, 23 novembre 2007

Nouvelle demande de déclaration de travaux

 

Dans le Bulletin Municipal Officiel du 20 novembre, on apprend :

 

DT-075-014-07-V-0297

- 26 au 28, rue de la Tombe Issoire.

- Pétitionaire : Melle Anne-Sophie VASSORT, S.N.C. DE LA TOMBE ISSOIRE, 9, rue de Téhéran, 75008 PARIS.

- Architecte : Cabinet HERTENBERGER, 23, rue du Renard, 75004 PARIS.

- Ravalement des façades sur rue et cour avec remplacement de fenêtres, pose de volets, réfection de la couverture, verrière et souche de cheminées d’un bâtiment à usage d’habitation.

- Date de recevabilité : 24-09-2007.

 

La Mairie a 2 mois pour refuser ou accepter ces travaux.

 

mercredi, 21 novembre 2007

Le permis de construire

 

Le 12 novembre, le Conseil de Paris a adopté un voeu, déposé par René Dutrey et l'exécutif, sur le permis de construire (075 014 00 V 0048).

 

 Photo de la salle du Conseil

 

Jean-Pierre Caffet, ajoint à l'urbanisme à la Mairie de Paris, a présenté ce voeu ainsi :

 

"C'est une question de droit, compte tenu de l'annulation par la cour d'appel de l'autorisation ministérielle qui avait été donnée pour faire des travaux dans la carrière de Port-Mahon (cette autorisation n'existant plus, puisqu'elle a été annulée par la cour d'appel), la Ville n'est pas en mesure de délivrer un permis de construire."

 

Vous pouvez suivre le film de ce débat et le vote de ce voeu 40 bis sur :

 

http://194.153.110.182/video/video.php?vod=1&date=121...

 

ou sinon sur :

 

http://194.153.110.182/video//video.php?vod=1&format=...

 

mardi, 06 novembre 2007

L'Assemblée Générale du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris

 

Notre assemblée générale se tiendra le :

 

Dimanche 2 décembre 2007

à 14h45

 

à La Coupole

102, boulevard du Montparnasse

(au sous-sol de l'établissement)

75014 Paris

M° Vavin.

 

Préalablement à cette AG, toutes les pièces comptables de l’exercice 2006 seront présentées les 14 novembre et 28 novembre 2007 à tout membre du Collectif qui le souhaite.

 

 

Ordre du jour de l'AG (seules les personnes ayant payé leur cotisation pourront statutairement prendre part au vote) :

 

- Rapport moral

 

- Rapport financier de l'exercice écoulé

 

- Election des membres du CA

- Les membres du Conseil d’Administration sont, selon l’article 8 de nos statuts, élus pour 3 ans,

- Si vous voulez être membre du Conseil d'administration, vous pouvez poser votre candidature en écrivant au Collectif de Port-Mahon (adresse postale : 149, avenue du Maine 75014 Paris),

 

- Questions diverses,

 

- Fin de l'assemblée générale prévue au plus tard à 17 heures.

 

lundi, 29 octobre 2007

Stand du Collectif

 

Dimanche 28 octobre, s'est tenu le vide-grenier de la rue de la Tombe-Issoire.

 

Le Collectif y proposait un stand, aux côtés de Monts 14 et de la Société d'Histoire et d'Archéologie du 14e arrd.

 

Nous avons accueilli et renseigné les riverains et les Parisiens, toujours aussi interessés par cette affaire et ses derniers rebondissements.

 

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vendredi, 19 octobre 2007

L’Hôtel de Ville perd face à la Soferim

 

Il est heureux qu’hier le Collectif ait gagné son procès qui l’opposait au promoteur.

 

En effet, nous venons d’apprendre que, le même jour, l’Hôtel de Ville a perdu ses deux procès sur ce dossier.

 

Dans le premier contentieux, le promoteur contestait le refus du permis de construire (075 014 00 V 0048). Le juge lui a donné gain de cause, le refus étant mal motivé.
La Ville a 2 mois pour mieux motiver son refus.

 

Le deuxième contentieux concernait la préemption de tout le site par la Ville.
Là encore cette préemption a été annulée par le tribunal, elle était tout autant mal motivée.

 

jeudi, 18 octobre 2007

Une victoire importante

 

Aujourd'hui, le jugement de la Cour administrative d’appel de Paris est tombé.

 

On se souvient que le 9 juin 2005, la Cour administrative nous avait donné raison, en annulant l’autorisation de travaux du Ministère de la Culture.
On se souvient que le promoteur avait fait appel de ce jugement.

 

Or, aujourd'hui, la cour d'appel vient de confirmer cette annulation de 2005.

 

Ce jugement est fondamental, il interdit au promoteur d'implanter des fondations modernes dans le Monument Historique souterrain. Et, comme on ne peut construire des immeubles sans fondation, ce jugement empêche ipso-facto toute construction nouvelle sur ce site.

 

 

vendredi, 12 octobre 2007

Vide-grenier de la Tombe-Issoire

 

Dimanche 28 octobre

rue de la Tombe-Issoire

 

le Collectif tiendra un stand (vers le N° 83 de la rue)

à l'occasion du grand vide-grenier de la Tombe-Issoire.

 

jeudi, 06 septembre 2007

Forum associatif

Pour la rentrée, nous serons présents au Forum des associations, au côté de la Société Historique et Archéologique du 14e :

 

Samedi 8 septembre

de 14h à 18h

 

Parvis de la Mairie du 14e et place Jacques Demy

(M° Mouton-Duvernet ou Denfert-Rochereau)

 

Vous pouvez venir nous y rencontrer.

A samedi...

vendredi, 20 juillet 2007

Un Espace Vert... Protégé ?

 

Depuis l’expulsion complète du 2 septembre 2005, le propriétaire-promoteur a cadenassé les 26-30, rue de la Tombe-Issoire et 15-17, villa Saint-Jacques.

 

Puis, les jardins ont été supprimés (l’espace vert était pourtant protégé EVP par la Ville de Paris). La plupart des arbres ont été arrachés, notamment les deux grands pruniers qui avaient été plantés par l’Abbé Keller.

 

Trônent, aujourd’hui, en lieu et place, des gravats et des ordures.

 

Un camion est même venu de l’extérieur, déverser une benne de détritus, ensuite éparpillés sur tout le terrain.

 

On peut se référer au constat d’huissier que nous avons fait réaliser, aux diverses photographies et au rapport des Service Technique de l’Habitat de 2005, pour juger de ce qui a été fait au cours de ces 2 années...

 

jeudi, 19 juillet 2007

Article dans La Croix

 

Mercredi, la situation des expulsés a été évoquée par le journal La Croix :

 

Ignace est délégué des familles résidant au Formule 1 Porte de Châtillon à Paris.

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« Nous avons été expulsés il y a deux ans du 26, rue de la Tombe-Issoire. À l’heure actuelle, neuf familles ont été relogées et une quinzaine vit toujours dans le Formule 1. Tout le monde en a assez de cette vie-là. Après l’école, les enfants s’amusent dans le couloir. C’est un petit peu dur à supporter. On gêne tout le monde.

Par ailleurs, on n’a pas de cuisine à notre disposition et donc pas de réfrigérateur non plus. Nous ne pouvons pas nous rendre au restaurant du Formule 1, c’est trop cher. La seule solution est donc de manger à l’extérieur tous les jours, dans des fast-foods. On a envie que ça s’arrête. On a fait des démarches auprès de la mairie du 14e arrondissement. Mais qu’est ce que l’on peut faire ? Rien. Alors on attend toujours. À Cachan, ils ont été près de 80 % à être relogés, nous, cela représente à peine 20 %. Il y a un vrai problème.

Mais on pense qu’en faisant des efforts, les pouvoirs publics pourraient trouver des logements pour tout le monde. Que ce soit la mairie, la préfecture, peu importe. Nous, ce qu’on veut, c’est quitter l’hôtel pour trouver quelque chose de correct. »

 

Cet article peut se consulter sur :
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2309318&a...

 

dimanche, 01 juillet 2007

1 770 visiteurs au mois de juin

 

Vous êtes toujours plus nombreux à visiter ce site.

 

Au mois de juin, vous avez été 1 770 visiteurs uniques (c’est-à-dire avec une adresse IP différente).

 

Cet intérêt, pour un sujet pourtant local, montre bien l’attachement des citoyens à ce patrimoine parisien.