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mercredi, 14 décembre 2011

Conseil de Paris

 

Hier, le Conseil de Paris a voté à l'unanimité le voeu 90bis qui demande au promoteur de retirer ses demandes de permis de démolir.

"Aucun projet d'aménagement ne pourra être porté, si un consensus ne se dégage pas sur le devenir de la carrière. C'est la raison pour laquelle je ne peux que réprouver la précipitation de la SNC Tombe-Issoire à déposer une demande de permis de démolir alors que nous sommes dans l'attente d'un jugement du Tribunal administratif et c'est aussi la raison pour laquelle je souhaite que la Ville engage très rapidement des discussions avec le promoteur dans l'objet d'un retrait des autorisations de démolir du bâtiment situé 26, rue de la Tombe-Issoire dans l'attente du jugement du Tribunal administratif qui doit statuer sur la légalité de la décision préfectorale qui avait autorisé les travaux de confortement des carrières de Port-Mahon" a dit Anne Hidalgo, Adjointe à l'Urbanisme du Maire de Paris.

On attend de voir si ce voeu aura un quelconque effet sur le terrain...

Il peut se voir sur le site Internet de la Ville à l'adresse :

http://event.paris.fr/Datas/conseil/1227/

(le voeu est discuté à partir de 10 heures 22 minutes et 53 secondes et dure 4 minutes).

 

Sur le terrain la Soferim continue ses démolitions, nous avons pu le constater encore aujourd'hui. Le promoteur a complètement démoli l'ancienne Maison des vachers, ainsi que les N°s 28 et 30 de la rue de la Tombe-Issoire, ne laissant debout que les façades sur rue.

jeudi, 08 décembre 2011

Les démolitions continuent

 

Aujourd'hui jeudi 8 décembre, la Soferim est en train de démolir le toit du N°28. La cour de ferme est devenue un vaste chantier où évoluent les engins de démolition.

Si les pouvoirs publics veulent réellement arrêter ces destructions, il est tant de le faire.

Cela est d'autant plus absurde que, rappelons-le, le promoteur n'arrive pas à obtenir de permis de construire. Nous nous orientons donc doucement, mais sûrement, vers une friche inconstructible en plein Paris...

mercredi, 07 décembre 2011

Conseil d'arrondissement

 

Le 5 décembre s'est tenu un conseil d'arrondissement à la Mairie du 14e.

Pascal Cherki (PS), Romain Paris (EELV) et Paul Roussier (PCF) ont présenté un voeu, pour que les nouvelles demandes de permis de démolir ne soient pas délivrées, tant que la Soferim n'a pas obtenu une autorisation de travaux. Le risque étant que le promoteur détruise tout, sans jamais être capable de reconstruire quoi que ce soit un jour à la place.

Le voeu a été voté à l'unanimité.

Avant de nous réjouir, attendons la suite...

lundi, 05 décembre 2011

Manifestation du 4 décembre

 

Hier, malgré la pluie, nous nous sommes réunis devant la Ferme de Montsouris.

Les élus présents étaient : Célia Blauel (EELV), Paul Roussier (PCF) et René Dutrey (EELV). Etaient également là le partie de Gauche qui faisait signer la pétition. Marie-Claire Carrère-Gée (UMP) n'avait pu venir, mais elle nous a téléphoné pour nous dire qu'elle nous soutenait.

 

DSC_0959.JPG

 

De la fenêtre des voisins nous avons pu constater que la Soferim continuait les démolitions, notamment de la maison des vachers qui faisait partie de la ferme, mais également d'un mur mitoyen avec le 22 et ceci sans que les copropiétaires n'aient donner leur accord.

 

Ce soir, le dossier de la Ferme de Montsouris sera débattu au conseil d'arrondissement à la Mairie du 14e. L'audience est publique.

mercredi, 16 novembre 2011

Le Conseil d'Etat refuse le recours du promoteur...

 

Nous venons d'apprendre que, le 6 octobre dernier, le Conseil d'Etat a rejeté la demande de recours présentée par la Soferim et par le Ministère de la Culture.

Cette demande contestait le jugement en référé en notre faveur du 13 juillet dernier, jugement qui a suspendu l'autorisation de travaux. Rappelons que cette autorisation de travaux présentait comme une "restauration" des travaux qui s'apparentent en fait à des fondations pour des immeubles neufs.

 

Conseil_d'Etat_Paris.jpg

 

Dans le même temps que le promoteur perd ainsi devant le Conseil d'Etat, sur le terrain ses engins de chantier s'activent et les démolitions continuent. Il serait tant pour les pouvoirs publics de prendre des décisions et d'arrêter ces démolitions, car il n'est pas certain qu'on puisse un jour reconstruire quoi que ce soit sur cette parcelle.

Pétition contre la démolition du 26-28, rue de la Tombe-Issoire

 

Actuellement,

  • le Collectif Logement Paris 14,
  • la LDH 14,
  • Udé ! (Urbanisme & Démocratie),
  • Hesp'ere 21,
  • le PCF 14,
  • EELV 14,
  • le PG 14

proposent une pétition pour demander que les bâtiments ne soient pas détruits, car il n'est pas sûr que le promoteur puisse un jour construire quoi que ce soit à la place.

 

Sur le terrain les démolisseurs s'apprêtent à tout détruire dans les jours qui viennent, à part le bâtiment en fond de cour. Pour l'instant la Mairie ne semble pas vouloir s'opposer à l'ensemble de ces destructions.

La pétition peut se signer en ligne ici.

dimanche, 06 novembre 2011

Le promoteur dévoile ses véritables intentions

 

Le Bulletin Municipal Officiel du 4 novembre vient d'annoncer que la Soferim avait déposé 3 nouvelles demandes de permis de démolir (PD-075-114-11-V-004, PD-075-114-11-V-005 et PD-075-114-11-V-006) ce 13 octobre.

Ces demandes concernent la démolition totale de tous les bâtiments (y compris le Pavillon Troubadour) à l'exception seulement du bâtiment en fond de cour dit la grange.

Rappelons que ces jours-ci le promoteur a déjà détruit la Maison des Vachers.

 

Sur son tout nouveau site Internet, le promoteur annonce pourtant sur un ton rassurant, au point 4 :

"Préservation à terme du pavillon Troubadour".

 

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...Et dans le même temps, il fait la demande officielle de la démolition totale de ce pavillon.

Tout cela est révélateur des véritables intentions du promoteur. Il y a donc deux discours : celui à l'adresse de la presse et de la population (il veut restaurer le patrimoine) et celui qu'il tient en réalité aux administrations (il veut démolir et construire)...

jeudi, 27 octobre 2011

La promoteur depuis lundi démoli plusieurs maisons

 

Le lundi 24 octobre, plusieurs voisins, ayant vue sur la cour de la ferme, nous ont alertés. Le promoteur avait commencé de gros travaux.

 

Comme on peut le lire sur le tout nouveau site Internet du promoteur (www.lesjardinsmontsouris.com), il s'agit de travaux de démolitions de plusieurs maisons. En effet, trois permis de démolir ont été octroyés par la Mairie de Paris le 27 avril dernier. Rappelons qu'à ce jour, aucun permis de construire n'a pu être délivré étant donné les contentieux que nous avons gagné au Tribunal administratif.

 

Avec ces démolitions, la Soferim affirme répondre à l'injonction de la Préfecture de Police du 26 juillet dernier. En oubliant de préciser que dans ce document, la Préfecture enjoignait en fait de "prendre, dans l'attente des travaux définitifs de démolition ou de réhabilitation des bâtiments, toutes mesures adaptées, pour assurer le maintient des structures des bâtiments inoccupés".

 

Parmi ces bâtiments qui sont aujourd'hui démolis, il y a la Maison des Vachers qui faisait partie de la Ferme de Montsouris, selon les témoignages des personnes âgées que nous avions interrogées pour la Société d'Histoire et d'Archéologie du 14e arrondissement, il y a de cela quelques années.

Bref, le promoteur détruit aujourd'hui, sans être sûr de pouvoir construire quoi que ce soit un jour à la place...

 

Lorsqu'il y a quelques mois, à l'Hôtel de Ville et à la Mairie du 14e, nous avions prédit ces destructions et ce problème d'inconstructibilité qui dure depuis les années 1990, on nous avait répondu laconiquement : "Le promoteur ne démolira pas tant qu'il n'aura pas obtenu ses autorisations de construire. Il n'est pas bête tout de même !"

lundi, 19 septembre 2011

La différence entre l'oral et l'écrit

 

Samedi et dimanche, le Soferim a ouvert au public, pour la première fois depuis 6 ans, la porte charretière du 26, rue de la Tombe-Issoire.


Il faut dire que depuis quelques semaines, le promoteur dépense beaucoup d'argent pour sa communication. Il a été jusqu'à engager spécialement pour ce dossier une boîte de communication : Cap & Cime. Cette dernière s'occupe notamment des intérets de Danone. Sur son site Internet, Cap & Cime annonce qu'elle est spécialiste en stratégie d'influence.

Nous sommes heureux que le promoteur, après s'être complètement désintéressé du sort de ce Monument Historique, vient brusquement de changer d'avis. Nous avons toujours dit que si le promoteur voulait restaurer la carrière du moyen âge, nous le soutiendrons dans cette démarche.

Toutefois, pour l'instant, il y a un décalage important entre ce qui est dit oralement (où il ne parle que de restauration) et ses demandes écrites de travaux. Ces dernières ne s'apparentent à aucun moment à une restauration, mais sont clairement des fondations modernes pour les nombreux immeubles neufs que le promoteur veut construire sur ce site.
Nous proposons donc au promoteur de déposer une nouvelle demande d'autorisation de travaux, afin que l'écrit corresponde à l'oral.

Le promoteur regrette que le site soit "laissé à l’état d’abandon" et nous le regrettons avec lui.
Mais qui le laisse à l'abandon depuis des années ?
Le propriétaire.


Qui est propriétaire depuis 2003 ?
Le promoteur.


Qui a reçu de multiples injonctions de travaux de la part de la Préfecture de Police pour qu'il cesse cet abandon et qu'il remette en état les bâtiment immédiatement et indépendamment de toute opération immobilière ?
Le promoteur.


Qui n'obéit pas à ces injonction ?
Le promoteur.

Le 18 mars 2004, la Soferim annonçait sans détour, dans un communiqué de presse, que le 26, rue de la Tombe-Issoire "restera évidemment en déshérence durant toute la durée de la procédure."

Le promoteur affirme oralement qu'il ne mettra pas une goutte de béton  ou de ciment dans le Monument Historique.
Hélas, à la lecture de l'autorisation de travaux telle que le promoteur l'a rédigée et déposée au Ministère de la Culture et telle qu'elle a été autorisée par la DRAC, on lit que le promoteur veut bel et bien combler de ciment des zones entières (page 33) et notamment tout l'étage inférieur (page 34).
Pourquoi cette différence entre ce qui est officiellement demandé et le discours devant les journalistes ou devant les visiteurs ?

En surface, le promoteur affirme sans rire que la ferme de nourrisseur n'existe plus. Il prend prétexte de la disparition de la ferme de Ficherolles qui servait de laiterie à la ferme de Montsouris, pour faire croire que la ferme de nourrisseur de Montsouris a disparu. Mais qu'est-ce qu'une ferme de nourrisseur ?
Un bâtiment dans la Ville où l'on nourrissait les bêtes.


Où nourrissait-on les bêtes rue de la Tombe-Issoire ?
Dans l'étable qui existe toujours et que l'on voit de l'avenue René Coty.


Le bâtiment principal de la Ferme de Montsouris existe donc toujours dans la cour de ferme.

Rappelons que le Directeur de la Soferim, Jean Papahn, essaie de réaliser une opération immobilière sur ce site depuis les années 90, d'abord pour le compte du GFF, puis à présent pour le compte de la Soferim.


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Rappelons qu'il n'y est jamais arrivé à cause de la présence de la carrière médiévale souterraine classée.

 

On se souvient de la célèbre phrase de Charles Pasqua :

“Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent".

 

 

jeudi, 14 juillet 2011

L'autorisation de travaux est suspendue

 

Hier, le Tribunal administratif de Paris a suspendu l'autorisation de travaux.

 

L'ordonnance complète peut se lire ici.

vendredi, 08 juillet 2011

Détail de l'autorisation de travaux

 

En quoi consite cette autorisation de travaux, qualifié par le promoteur de "restauration" ?

 

A édifier 12 gros piliers maçonnés dans les galeries de la carrière, notamment aux endroits où le monument historique n'était pas défiguré par de tels piliers, des endroits où la perspective du moyen âge était resté intacte. La technique des piliers maçonnés date du 19e siècle.

Ces piliers sont destinés à soutenir les immeubles projetés par le promoteur, ils ne peuvent donc pas être cachés dans les remblais comme on le ferait pour une restauration, ni être remplacé par des cales à bras, technique plus ancienne.

 

Elle consiste à édifier 100 mètres de murs maçonnés, autre technique du 19e siècle, ceinturant toute la galerie. Ce mur ne se justifie que dans la perspective de fonder dessus des immeubles.

 

A combler de ciment, très largement, les abords des 3 fontis. Bien sûr, rien n'oblige à combler de ciment un fontis pour le stabiliser. On peut le constater dans la galerie des Catacombes qui est sous la rue Dareau où de magnifiques fontis ont été traités au 19e siècle sans aucun comblement ; la galerie est restée intacte.

 

Et enfin à faire disparaître tout l'étage inférieur du monument historique  (que le promoteur qualifie de simple "poche" !) dans du ciment, ceci étant présenté comme une technique "réversible". On connait les traces importantes que laissent un tel curage.

Rappelons qu'en 2003, la DRAC elle-même avait annulé l'autorisation de travaux, lorsqu'elle s'était apperçue que l'étage inférieur allait être comblé de béton. Cet étage inférieur présente un exemple unique de belles cales à bras, témoignant de l'exploitation par hagues et bourrages.

 

Aucune de ces techniques de "restauration" n'était utilisée dans une carrière à piliers tournés. Il ne s'agit donc pas d'une restauration, mais de travaux de fondations en prévision des immeubles qui doivent être édifiés. C'est un peu comme si pour restaurer une table Louis XIV, on lui ajoutait deux pieds Art Déco...

Dans cette autorisation, si on remplaçait le mot "carrière", par le mot "chapelle", jamais cette autorisation n'auurait pu être délivrée sur un monument du moyen âge.

 

Marc Viré, qui travaille pour la Soferim (voir l'article de février 2004 de la revue Monts 14) et qui a toujours soutenu toutes les précédentes demandes de travaux de la Soferim, toutes celles qui ont été annulées, soutient bien sûr une nouvelle fois celle-ci.

jeudi, 07 juillet 2011

L'audience du référé

 

Aujourd'hui s'est tenue l'audience du référé suspensif au tribunal administratif. Elle était présidée par Isabelle Fuchs.

Dominique Cerclet a défendu la position de la DRAC ; il était soutenu par Maître Annie Tirard-Rouxel, avocate de la Soferim.

Notre avocat, Maître Martin Tissier s'est étonné que l'avis de l'IGC sur ces travaux ait disparu du dossier. A la place la Soferim a produit hier seulement, une lettre de l'IGC, datée du 27 juin 2011 qui pointe du doigt les fontis de la parcelle (dont un fontis qui date de 1790, comme on peut le constater sur la carte de l'IGC que nous reproduisons plus bas).

Mais, ces trois fontis, qu'ont-ils de plus que les milliers de fontis repertoriés à Paris sur les cartes de l'IGC ? Sans aller bien loin, sous le 22, rue de la Tombe-Issoire, il y a deux fontis, notés "f", sur la carte de l'IGC. Pourtant les copropriétaires du 22 ne sont pas menacés.

 

CarteIGC.JPG

 

Certains de ces fontis, notamment le 15 août dernier, ont subi des essais pressiométriques de la part de la Soferim ; c'est-à-dire une augmentation de pression par paliers, afin de tester leur résistance. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'un des fontis ait évolué.

L'avocate de la Soferim a reconnu, à deux reprises et un peu maladroitement (mais c'est tout à son honneur), que la carrière  du chemin de Port-Mahon n'allait pas s'effondrer demain. Elle n'a pas caché que ces travaux étaient réalisés dans l'objectif de construire au-dessus des immeubles.

vendredi, 01 juillet 2011

1 300 visiteurs uniques le mois derniers

 

Au mois de juin, vous avez été 1 300 visiteurs uniques, à venir vous informer sur ce site Internet. Ceci sans compter les très nombreuses personnes qui nous ont contactées.

Bref, votre mobilisation ne faiblit pas.

 

Nous vous rappelons les prochaines dates :

Le jeudi 7 juillet à 11h le référé.

Le même jour à 19h30 projection du film à la gare expérimentale.

Mercredi 13 juillet à 19h, notre pique-nique annuel au parc Montsouris.

jeudi, 30 juin 2011

Quel est l'accord secret entre la Mairie et la Soferim sur ce dossier ?

 

Le 20 juin dernier, pendant le Conseil municipal à l'Hôtel de Ville, René Dutrey a posé une question restée sans réponse :

 

"Il y a apparement un accord entre la DRAC, la Ville et le promoteur. Quel est le contour et le contenu exact de cet accord ?"

 

Ni Danièle Pourtauld, adjointe au patrimoine, ni Pascal Cherki, maire du 14e, n'ont souhaité répondre à cette question.

lundi, 27 juin 2011

Paris n'est pas Blanquefort

 

La ville de Blanquefort, dans le Sud-Ouest, vient de racheter sa vacherie (ferme), afin de la préserver.

Une exploitation agricole va y être recréée pour accueillir les enfants et les écoles. Ce sera également un lieu culturel avec notamment des concerts.

Bref, nous sommes loin de Paris...

Pour en savoir plus sur Blanquefort : http://www.sudouest.fr/2011/06/22/une-ancienne-vacherie-q....

vendredi, 24 juin 2011

Nous avons demandé à Bertrand Delanoë un arbitrage sur les 3 permis de démolir

 

Le Collectif a fait un recours hiérarchique auprès de Bertrand Delanoë, à propos des 3 permis de démolir que la Mairie vient de délivrer au promoteur le 27 avril dernier.

Ces permis autorisent notamment la démolition de la Maison des vachers de la Ferme de Montsouris.

Nous attendons donc l'arbitrage de Bertrand Delanoë.

jeudi, 23 juin 2011

Audience de référé dans deux semaines

 

Nous venons aujourd'hui d'apprendre que l'audience du référé se tiendra le jeudi 7 juillet à 11h au tribunal administratif de Paris (7, rue de Jouy, 4e), M° Saint-Paul ou Pont Marie.

mercredi, 22 juin 2011

Dépôt du référé

 

M° Tissier, avocat du Collectif de Port-Mahon, a déposé ce 22 juin 2011 une demande de référé suspensif au Tribunal administratif.

 

ta_paris_facade.jpg

Le Tribunal administratif de Paris

 

L'audience devrait se tenir dans quelques jours.

lundi, 20 juin 2011

Conseil municipal du 20 juin

 

Aujourd'hui, René Dutrey, Marie-Claire Carrère-Gée et Jean-François Martins proposaient au Conseil de Paris que tous les élus se joignent au Collectif pour attaquer en justice l'autorisation de travaux qui vient d'être délivrée le 13 mai dernier par la DRAC.

 

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René Dutrey a posé une question qui est restée sans réponse : qu'en est-il de l'aqueduc gallo-romain qui passe sous la cour de ferme ? Ni l'Etat, ni la Ville ne semble s'en soucier dans les autorisations qui viennent d'être données...

 

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Les élus du parti socialiste ont voté contre ces voeux, tous les autres parties ont voté pour, mais cela n'a pas été suffisant. Les voeux ont été rejetés.

 

Ce débats peut se voir ici.

 

René Dutrey et Marie-Claire Carrère-Gée nous ont déjà confirmé qu'ils s'associaient à nous pour ce recours.

mercredi, 15 juin 2011

Un débat très houleux au conseil d'arrondissement



Hier soir, René Dutrey présentait un voeu au conseil d'arrondissement de la Mairie du 14e.

Il proposait à la Ville de Paris d'attaquer en justice l'autorisation de travaux qui vient d'être délivrée par la DRAC.

René Dutrey (Ecologie), Marie-Claire Carrère-Gée (UMP), Paul Roussier (PCF), Jean-François Martins (Modem), Daniel Cayol (Nouveau Centre) et Frédéric Vuillod (PS) ont expliqué qu'il ne s'agissait aucunement d'une restauration, mais de fondations pour de futurs immeubles neufs et que ces fondations allaient défigurer définitivement la carrière classée.
Ils ont également demandé que la Ville exproprie le promoteur, afin de sortir de cette impasse qui dure depuis plus de 20 ans et que la Ville y réalise un équipement social et culturel dans l'intérêt des Parisiens.

Le Maire du 14e, Pascal Cherki (PS) a répondu qu'il n'était pas compétent en matière de restauration.

Fait sans précédent, le promoteur, la Soferim, est venu défendre lui-même son projet, lors de ce conseil.
Pierre Castagnou, l'ancien Maire du 14e, a dû se retourner dans sa tombe.

Pascal Cherki et les élus PS ont refusé de voter ce voeu.
Il a été repoussé par une courte majorité (17 à 13) composée uniquement d'élus PS.

Les élus qui ont voté ce voeu ont décidé de se joindre au Collectif afin d'attaquer en justice cette autorisation de travaux.
Merci à eux.