mercredi, 13 avril 2011
Lorànt Deutsch
Nous apprenons, en lisant le Figaroscope de ce matin, que Lorànt Deutsch et le chef Yannick Alléno auraient un projet pour la ferme de Montsouris.
Sur le site Internet du Figaro, on peut également voir une petite vidéo sur le sujet.
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vendredi, 18 mars 2011
La Ferme de Montsouris sur Arte
Le 9 mars dernier, l'émission Global Mag a diffusé un reportage consacré à "la dernière ferme parisienne" : la Ferme de Montsouris.
http://global.arte.tv/fr/2011/03/09/sommaire-du-mercredi-...
mardi, 28 décembre 2010
Journal télévisé de 13 h sur TF1
Aujourd'hui, TF1 vient de consacrer un reportage à la dernière ferme de Paris.
Vous pouvez le revoir sur le site de TF1 :
http://videos.tf1.fr/jt-13h/le-13-heures-du-28-decembre-2...
Ce reportage commence à 19 minutes et 20 secondes (chapitre 12).
En voici le texte intégral :
Jacques Legros :
« Une ferme, une vraie ferme, en plein coeur de Paris. Elle n'est plus en activité, certes ! Mais elle existe toujours. Elle se trouve dans le 14e arrondissement. Grâce à un heureux concours de circonstances, les promoteurs n'ont jamais pu y toucher jusqu'à aujourd'hui. Mais la bâtisse est en mauvais état. Reportage de Claire Auberger et Charles Voissier »
Claire Auberger :
« Derrière la place Denfert-Rochereau, au milieu des immeubles modernes une parcelle de 600 m² avec un corps de ferme. Au siècle dernier, Paris en a compté jusqu'à 500 en activité. On y trouvait des volailles, des chevaux et des troupeaux de vaches laitières. Durant la Seconde Guerre mondiale, elles ont permis à de nombreux Parisiens de se ravitailler. Certains en gardent encore des souvenirs d'enfance. »
Marcel Faisandier :
« Nous sommes à l'entrée du 26, rue de la Tombe-Issoire où là je suis venu, étant tout petit, pour venir chercher le lait, puisque j'habitais au 32 et évidemment ce n'était pas loin. »
Claire Auberger :
« Encore debout, mais en mauvais état, le bâtiment ensuite servit à l'hébergement de jeunes en difficulté sous le patronage notamment de l'Abbé Pierre. Au début des années 90, la propriété finit par être vendue à des promoteurs privés. C'est le début d'un long combat. »
Thomas Dufresne :
« Je crois que c'est unique à Paris, une parcelle où pendant plus de vingt ans, il y a trente ou quarante demandes de permis de construire qui n'aboutissent jamais. »
Claire Auberger :
« La raison est sous leurs pieds, dans les sous-sols de Paris. »
Thomas Dufresne :
« ...au-dessous, on a la carrière qui est classée Monument Historique. »
Claire Auberger :
« On y accède par les Catacombes. La carrière classée date du moyen âge. Elle se situe derrière cette grille. En voici quelques photos... »
Gilles Thomas :
« Lorsque l'on pénètre dans cette carrière, on est au milieu de vides avec des galeries qui partent dans tous les sens. On a un véritable labyrinthe. Il n'y a aucun autre équivalent, puisqu'à la fin d'exploitation, les carriers sont partis et il n'y a pas eu besoin d'ajouter des consolidations, il n'y a pas eu besoin de faire des galeries pour soutenir des bâtiments. »
Claire Auberger :
« La ferme a préservé la carrière. Aujourd'hui c'est l'inverse. Reste à trouver un avenir à ce terrain chargé de souvenirs, mais laissé à l'abandon. »
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Villages14 du mois de décembre
Le journal "Villages 14" parle de notre Collectif en publiant un entretien.
En voici le texte complet :
A 150 mètres à peine de la station de métro Saint-Jacques, plus précisément au 26 rue de la Tombe-Issoire, se trouve la ferme de Montsouris, la dernière des fermes de Paris. Jusqu’en 1940, les Parisiens pouvaient venir y chercher leur lait frais. Rachetée par l’Abbé Keller, elle a été un terrain de jeu des scouts et le siège d’activités paroissiales, et cela jusqu’à sa mort en 1986. Depuis cette date, la ferme, bâtie sur une carrière datant du Moyen-Age classée Monument historique, est l’enjeu d’une lutte acharnée entre des promoteurs immobiliers et les associations qui veulent préserver ce site unique dans la capitale. Celles-ci se sont regroupées au sein du Collectif de Port-Mahon et de la ferme de Montsouris, présidé par Thomas Dufresne.
En tant que président du Collectif, vous êtes très investi dans le combat pour la sauvegarde de la ferme de Montsouris. Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à cette question ?
T. D. : Je suis né en 1958 dans une famille d’artistes qui vit depuis trois générations dans le 14e. Je me suis toujours intéressé à l’histoire de cet arrondissement et à son patrimoine si riche. Artiste peintre, j’organise aussi
des visites dans Paris pour montrer les aspects secrets, le côté original et insolite de la capitale. Lorsque j’appartenais à la Société d’Histoire et d’Archéologie du 14e, nous nous sommes battus aux côtés de Georges Viaud
sur de nombreux dossiers, comme l’ancien cabaret de Moquesouris ou la maison de Chateaubriand. Le Collectif est la réunion de plusieurs associations (dont la Société d’Histoire et d’Archéologie du 14e, l’OCRA, Monts 14, Paris Historique) qui se battent depuis les années 90. Ce collectif se sent très soutenu et encouragé par une écrasante majorité d’habitants du 14e.
Comment a débuté l’engagement du Collectif en faveur de la ferme de Montsouris ?
T. D. : Cette affaire dure depuis un quart de siècle et, pendant tout ce temps, le lieu se dégrade et menace de tomber en ruine. Tout a commencé à la mort de l’Abbé Keller : il était propriétaire du site depuis que, grâce à
une souscription publique, il avait acheté une grande partie de la rue Saint-Yves ainsi que la ferme. Il y avait installé les activités de la paroisse et les scouts. A sa mort en 1986, le lieu a malheureusement été acheté par un premier promoteur. Huit ans après, en 1994, les associations ont obtenu du ministère de la Culture un classement aux Monuments Historiques de l’ensemble du sol, du sous-sol et des tréfonds. Il faut dire que la ferme de Montsouris, dernière ferme des 500 qui existaient dans Paris, est bâtie sur la carrière du Chemin de Port-Mahon. Cela a abouti à l’annulation de la vente, le terrain étant devenu inconstructible. Mais en 2003, un second promoteur a acquis cette parcelle de 2 700 m² pour un prix assez bas, et a déposé un nombre incalculable de demandes de permis de construire et d’autorisations de travaux. Toutes ont été rejetées. Une nouvelle tentative,
en juillet 2010, a également échoué. Le promoteur avait, cette fois, présenté son projet sous l’intitulé "restauration de la carrière" : il s’agissait, en fait, d’y injecter du béton ! Ce nouveau projet a également été rejeté, avec un refus motivé par la direction du Patrimoine.
Si, du point de vue juridique, tout paraît limpide, sur le plan politique, il semble régner une certaine confusion?
T. D. : C’est vrai, car il y a autant de personnes à droite qu’à gauche qui sont favorables à la préservation du site, et autant à droite qu’à gauche favorables à l’opération immobilière. Ce contexte politique flou a permis au promoteur de ne jamais se décourager, alors qu’il suffirait qu’un responsable politique lui dise : "Non, Monsieur, c’est classé". Marie-Claire Carrère-Gée soutient notre combat depuis le début et elle nous a considérablement aidés. En 2009, elle a proposé un voeu au Conseil de Paris pour que Bertrand Delanoë demande au ministre de la Culture le classement de la ferme de Montsouris au titre des Monuments Historiques.
Alors que l’UMP et les Verts ont voté pour ce voeu à l’unanimité, le PS s’est exprimé contre à l’unanimité. Conscient de son intérêt patrimonial unique, le précédent maire, Pierre Castagnou, était pour la préservation du site et l’avait inscrit dans son programme municipal. Il avait même fait inscrire l’achat de tout le site au Plan d’investissements pluri-annuel de la Ville de Paris et était favorable à sa restauration. Par contre, on attend toujours de connaître la position officielle de l’actuel maire du 14e, alors qu’il a été élu sur la même liste. Le promoteur profite de cette situation pour jouer la montre et le pourrissement, alors qu’il suffirait que les lois soient respectées. Pour mettre fin à cette "prise d’otages" et stopper la dégradation du site, nous pensons qu’il y a deux pistes possibles : la restauration de la ferme, ou l’expropriation dans l’intérêt de la ville. Il est temps de dire stop.
Quels sont les autres combats urbanistiques à mener dans l’arrondissement ?
T. D. : Le 14e a été très préservé grâce à l’action de l’ancien maire Gilbert Perroy, fondateur de la Société Historique et Archéologique. Un des charmes de l’arrondissement, ce sont les maisons de faubourg, qui donnent au 14e arrondissement ce parfum de campagne unique. Mais ce sont, hélas, ces maisons qui sont les plus menacées et les plus détruites car elles n’ont en général qu’un seul étage. Elles ne sont pas classées, et quasiment jamais préservées au Plan local d’urbanisme. C’est pourtant le tissu du 14e arrondissement. Sur ce sujet, comme sur celui de la ferme de Montsouris, nous attendons des politiques qu’ils prennent leurs responsabilités. Il suffit de faire appliquer la loi !
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vendredi, 19 novembre 2010
Reportage sur France 3
Hier, le journal télévisé de France 3 Ile-de-France a une nouvelle fois parlé de la carrière du Chemin de Port-Mahon :
La journaliste a présenté ainsi ce reportage :
« Et on vous emmène ce soir dans les sous-sols parisiens : catacombes, carrières, couloirs. C'est un patrimoine exceptionnel, mais un patrimoine menacé par les promoteurs, car celui qui achète un terrain en surface devient propriétaire du sous-sol et la tentation est grande alors de combler pour renforcer les fondations, ce sont alors des pans entiers de l'histoire de la ville qui disparaissent. »
Devant la grille qui mène à la carrière du chemin de Port-Mahon, nous y avons expliqué :
« Quelques mètres derrière cette grille commence une carrière qui est privée qui appartient à un promoteur et qui est la plus belle carrière de Paris. Elle est du moyen âge ; elle est quasiment intacte ; et elle est classée d'ailleurs pour cela Monument Historique. Mais cela n'est pas suffisant, car depuis plus de 20 ans, deux promoteurs successifs essayent de construire coûte que coûte quand même ici. »
Enfin, l'Adjoint à la Culture de l'Hôtel de Ville, Christophe Girard, témoin de ce journal, a réagit en disant :
« La Mairie utilise tous les moyens juridiques à sa disposition ; mais la protection du patrimoine relève absolument du Ministère de la Culture et donc nous sollicitons le Ministre et l'Etat quand nous le jugeons en effet utile et puis il y a des commissions qui existent, des commissions d'experts et de passionnés qui nous alertent. Par exemple ce monsieur montrait la carrière de Port-Mahon ; je crois qu'en effet je ne vois pas l'utilité, pour qu'un promoteur privé viennent s'emparer d'un tel trésor. Je pense que là notre devoir d'élu est d'alerter les bonnes autorités pour le protéger. »
jeudi, 18 novembre 2010
Patrice Maire dans Village(s) 14
Patrice Maire, dans le 1er numéro de Village(s) 14, celui d'octobre 2010, a déclaré :
Il est vrai que cela fait près d'un quart de siècle qu'aucun promoteur (ni le Groupement Foncier Français, ni la Soferim) n'arrive à construire quoi que ce soit sur ce site. Il serait temps d'en tirer des conclusions et de trouver une autre solution.
lundi, 11 octobre 2010
Le Point
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Article dans Monts 14
09:40 Publié dans Articles de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : monts 14, soferim, 26 rue de la tombe issoire, carrière port mahon, ferme montsouris
Romain Paris dans 14 Info Mag
Dans 14 Info Mag, le journal d'information de la Mairie du 14e, de septembre, à la page 9, Romain Paris, Adjoint au développement durable et au patrimoine, écrit :
"Le patrimoine du 14e est varié, depuis le cloître de Port-Royal ou la ferme de la Tombe-Issoire jusqu'aux ateliers d'artistes des années 1930. La ville doit évoluer, satisfaire aux besoin d'aujourd'hui, mais également conserver sa mémoire et son identité. Pour cela nous sommes attentifs aux projets d'urbanisme, pour préserver ce qui fait sens. On s'aperçoit parfois que certains bâtiments anciens s'adaptent bien mieux que des constructions plus récentes !"
Rappelons que Romain Paris soutient depuis longtemps notre combat pour la préservation de la Ferme de Montsouris et celle de la carrière de Port-Mahon.
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vendredi, 16 juillet 2010
Paris caché
Les éditions Parigramme viennent de faire paraître un bel ouvrage :
Paris caché 120 lieux inattendus à découvrir
par Alice Lepic.
A la page 14 est photographiée la ferme de Montsouris.
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mercredi, 14 octobre 2009
Journal Monts 14 d'octobre
11:32 Publié dans Articles de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : monts14, ferme de montsouris, ferme montsouris, tombe issoire, rue de la tombe issoire, ferme paris, ferme 14e, ferme rue de la tombe issoire, ferme tombe issoire
mardi, 17 février 2009
Aujourd'hui dans Le Parisien
vendredi, 25 avril 2008
Les Catacombes
Alors que les Catacombes viennent de rouvrir, le blog Paris14.info déplore :
« ces travaux n'auront pas permis la remise à plat du circuit de visite et son éventuelle connexion avec les carrières classées de Port-Mahon et pour cause, la question du devenir de la Ferme Montsouris n'étant toujours pas réglée... »
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mercredi, 28 novembre 2007
Aujourd'hui dans 20 Minutes
Au Formule 1, le provisoire dure depuis deux ans
Rester ici deux ans, c'est comme si on était en prison », confie Cissé, la vingtaine, qui habite une chambre de neuf mètres carrés à l'hôtel Formule 1 de la porte de Châtillon (14e), avec son mari et son fils de 5 ans. Dans les pièces voisines, des cris de bébés retentissent. Les plus grands jouent dans le couloir, à même le sol ou sur leur tricycle. Ce sont les oubliés du squat de la Tombe-Issoire (14e), évacué en septembre 2005 pour cause d'insalubrité. Neuf familles ont été relogées, mais quinze sont restées sur le carreau. Elles avaient été placées là de façon « temporaire », « pour deux ou trois semaines », leur avait-on promis. L'ambassadeur de Côte d'Ivoire avait même fait le déplacement pour les convaincre de la bonne foi des autorités, et les inciter à monter dans les bus dans le calme. Pourtant, aujourd'hui, elles entament « une troisième année de galère », lâche Kandé, 26 ans, le mari de Cissé.
Un quotidien compliqué
« Le plus dur, c'est de faire la cuisine », explique Gladys, 24 ans, maman d'un petit Adam de 20 mois. Enceinte « de trois mois et demi » le jour de l'expulsion, elle n'imaginait pas élever son fils dans ces conditions. « Je chauffe sa nourriture sur une plaque posée à même le sol. Mais mon petit, il touche à tout, c'est de son âge. Il s'est déjà brûlé », s'inquiète-t-elle. L'hiver, elle pose ses vivres sur le rebord de la fenêtre, mais « le pire, c'est l'été. Il faut tout manger dans la journée. » Parfois, les femmes vont cuisiner chez une amie et reviennent avec des marmites de nourriture, qui passent de chambre en chambre. Mais les familles dépensent aussi beaucoup « au KFC et au McDo », selon Cissé.
De multiples tensions
Difficile aussi de gérer la promiscuité. « On vit les uns sur les autres, alors parfois, il y a des bagarres. La police a déjà dû intervenir pour séparer les hommes », confie Mickaëlle, 27 ans. La tension est surtout montée d'un cran quand les squatteurs de Cachan ont à leur tour investi l'hôtel, durant l'été 2006. « Pour eux, parce que leur expulsion était médiatique, on a trouvé des logements. Ils sont tous partis, nous, on est restés, ils nous sont passés devant », s'indigne Ignace, le porte-parole des anciens squatteurs de la Tombe-Issoire.
Le directeur de l'hôtel, Françis Catesson, les a « tous mis au même étage », pour ne pas « gêner les touristes ». Mais cette situation traîne, et il perd patience. « Je ne suis pas directeur d'un foyer Sonacotra, je ne suis pas assistante sociale. Il faut que l'on revienne à notre vocation première, qui est de faire du tourisme. Je compatis envers eux, mais je n'ai pas les moyens de leur trouver des appartements. »
La Ville et la préfecture se renvoient la balle
Pourtant, la plupart des ex-squatteurs ont des papiers, travaillent, payent des impôts. Mais la préfecture et la Ville se renvoient la balle pour leur trouver le HLM promis. La préfecture a relogé neuf familles, mais a baissé les bras en voyant que la municipalité ne mettait pas la main à la pâte. « Il n'y a pas eu de protocole entre la préfecture et nous pour que l'on reloge des gens. C'est la préfecture qui expulse, elle se débrouille », lance Pierre Castagnou, maire (PS) du 14e arrondissement. Mais il évoque bientôt un contentieux entre ces deux instances pour justifier son désengagement. « Lors des expulsions précédentes, nous avions relogé beaucoup plus de familles que prévu. Si aujourd'hui l'Etat reloge ces gens, ça va contribuer à remettre les compteurs à zéro », lâche-t-il.
En attendant, le compteur tourne au Formule 1. A 43 euros la chambre, chaque famille coûte 1 300 euros par mois. Un loyer entièrement pris en charge par l'Etat, qui a donc déjà déboursé plus de 800 000 euros en deux ans pour les vingt-cinq chambres des ex-squatteurs. « C'est vraiment du gâchis, car avec notre travail, on aurait tout à fait les moyens de payer un loyer », note Kandé.
Magali Gruet - ©2007 20 minutes
http://www.20minutes.fr/article/197438/Paris-Au-Formule-1...
11:20 Publié dans Articles de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Tombe Issoire, expulsion
jeudi, 19 juillet 2007
Article dans La Croix
Mercredi, la situation des expulsés a été évoquée par le journal La Croix :
Ignace est délégué des familles résidant au Formule 1 Porte de Châtillon à Paris.
« Nous avons été expulsés il y a deux ans du 26, rue de la Tombe-Issoire. À l’heure actuelle, neuf familles ont été relogées et une quinzaine vit toujours dans le Formule 1. Tout le monde en a assez de cette vie-là. Après l’école, les enfants s’amusent dans le couloir. C’est un petit peu dur à supporter. On gêne tout le monde.
Par ailleurs, on n’a pas de cuisine à notre disposition et donc pas de réfrigérateur non plus. Nous ne pouvons pas nous rendre au restaurant du Formule 1, c’est trop cher. La seule solution est donc de manger à l’extérieur tous les jours, dans des fast-foods. On a envie que ça s’arrête. On a fait des démarches auprès de la mairie du 14e arrondissement. Mais qu’est ce que l’on peut faire ? Rien. Alors on attend toujours. À Cachan, ils ont été près de 80 % à être relogés, nous, cela représente à peine 20 %. Il y a un vrai problème.
Mais on pense qu’en faisant des efforts, les pouvoirs publics pourraient trouver des logements pour tout le monde. Que ce soit la mairie, la préfecture, peu importe. Nous, ce qu’on veut, c’est quitter l’hôtel pour trouver quelque chose de correct. »
Cet article peut se consulter sur :
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2309318&a...
12:05 Publié dans Articles de presse | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : expulsion, rue de la tombe issoire, 2 septembre 2007
jeudi, 21 juin 2007
Paris souterrain
En couverture du Paris Souterrain, d'Emmanuel Gaffard, qui vient de sortir aux éditions Parigramme (http://www.parigramme.fr/) : la carrière du chemin de Port-Mahon.
A la page 29, on précise :
« Le Chemin du Port-Mahon, l’une des plus belles carrières de Paris, aujourd’hui menacée, se trouve sous la rue de la Tombe-Issoire. »
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mercredi, 06 juin 2007
Un patrimoine dans la presse
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mardi, 29 mai 2007
Article sur la carrière médiévale
Dans le hors série d'Histoire et images médiévales, de mai-juillet, Marc Viré a publié une étude sur les carrières parisiennes du moyen âge.
L'article est illustré de huit photographies de la carrière du chemin de Port-Mahon.
http://www.histoire-images-medievales.com/
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dimanche, 20 mai 2007
La préservation de ce patrimoine intéresse les Allemands
Ce 19 mai, la radio DLF (l’équivalent allemand de France Culture) a diffusé une émission sur les sous-sols de Paris et sur la carrière du chemin de Port-Mahon :
« Des amoureux des monuments historiques se battent contre une importante entreprise de construction pour la conservation d'une carrière souterraine, unique dans son genre, et pour la sécurité des habitants du quartier. »
(Denkmalschützer kämpfen gegen Baulöwen um den Erhalt eines einzigartigen Steinbruchs unter der Erde und um die Sicherheit der Anwohner darüber.)
La suite est sur :
http://www.dradio.de/download/67718/
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lundi, 30 avril 2007
Dans le journal Monts 14 de mai
Ferme de Montsouris : à nouveau attaquée
Le promoteur, qui cherche à réaliser une opération immobilière sur ce site, a décidé de sonder les piliers médiévaux. La DRAC lui a donné une autorisation de travaux et le chantier a commencé en janvier. Le promoteur s’est livré à des essais de pressiométrie en injectant de l’eau sous pression dans ces piliers souterrains et en augmentant la pression.
Le plus inquiétant est qu’il s’est attaqué à un pilier mitoyen qui soutient l’immeuble voisin. A aucun moment, le voisin n’a été prévenu de ces « expérimentations » menées sous ses pieds. Aussitôt, le collectif d’associations (dont fait partie Monts 14) a commandé une expertise qu’il a fait parvenir au Ministre de la Culture. L’expert y annonçait que le Monument Historique avait toutes les chances d’être dangereusement endommagé par ces travaux.
Mais, cette mise en garde n’a pas été écoutée et ce qui devait arriver, arriva, l’un des piliers ne supporta pas le traitement. Le Parisien du 23 février a publié la photo de ces dégâts.
A la suite de ces événements, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité, le 28 mars, le rachat de toute la propriété par la Ville et sa restauration. Il reste au promoteur à se décider : continuer de transpercer sous les pieds des voisins ou vendre ?
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