Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 22 mars 2007

Le Député, Yves Cochet, a écrit au Ministre de la Culture

 Le Député de la 11e circonscrition, celle de la carrière du chemin de Port-Mahon, a écrit ce 8 mars, au Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, à propos des dégâts du chantier :

 

« Aucun permis de construire ou de démolition n’a été délivré. Cependant, votre Ministère a autorisé ladite société à réaliser des forages. Ces travaux ont donc pu commencer, et ont endommagé de façon irréversible la carrière. Les services du Ministère de la Culture qui devrait exercer un contrôle scientifique et technique, n’auraient rien fait, alors même que la dangerosité des travaux réalisés est avérée, ce qui est confirmé par le seul expert consulté, ingénieur géologue spécialiste des sols et carrières, en janvier 2007 »

«  C’est pourquoi je vous demande de prendre dans les plus brefs délais des mesures fortes qui garantiront l’intégrité du monument historique, en annulant toute forme d’autorisation qui pourrait être délivrée au promoteur Soferim, et ce, de façon définitive. »

 

jeudi, 01 mars 2007

Le Maire de Paris saisit le Ministre de la Culture

 

Le 27 février, Bertrand Delanoë a écrit à Renaud Donnedieu de Vabres :

« Mon attention est appelée sur des dégradations qui auraient été apportées au site lors de la réalisation de ces sondages. Je vous remercie de bien vouloir me faire connaître les mesures que vous entendez prendre pour garantir l’intégrité de ce monument historique qui fait partie du patrimoine parisien. »

 

Le 23 février, le Maire du 14e, Pierre Castagnou, avait déjà écrit au même Ministre de la Culture :

« Je viens d’apprendre incidemment que les travaux auraient endommagé gravement l’un des piliers tournés de la carrière. Celui-ci, situé à proximité d’un immeuble habité, aurait en partie éclaté sous la pression du forage. De plus, alors que seule l’utilisation de chaux hydraulique était autorisée par vos services, le puits de sondage aurait été comblé par une injection de béton, qui se serait également répandu sur le sol de la carrière. »
« C’est pourquoi je vous demande de bien vouloir diligenter immédiatement une enquête sur les travaux réellement entrepris par la Soferim et les dégâts occasionnés ainsi que prendre toute mesure conservatoire assurant la préservation de la carrière Port Mahon. Je continue par ailleurs à m’interroger sur les raisons qui ont conduit votre ministère à autoriser la Soferim à entreprendre de tels travaux que rien ne justifiait, étant donné que cette société n’a obtenu ni permis de démolir, ni permis de construire pour d’éventuels projets immobiliers. »

 

mardi, 27 février 2007

Brève dans Matin Plus

 

Hier, le nouveau quotidien Matin Plus s'est fait l'écho des dégâts causés par le chantier :

 

medium_article_26_02_07_MatinPlus.2.jpg

 

samedi, 10 février 2007

2 semaines après que nous leur ayons fait parvenir les conclusions de l'expert...

 

Ni Ministre de la Culture, ni ses services n'ont réagi.

 

Et donc, sur le terrain, le chantier continue...

 

Ces travaux, expertisés dangereux, sont autorisés sur la seule base de l'article L 621-10 du Code du Patrimoine qui permet au Ministère de la Culture d'autoriser des « travaux d'entretien, de réparation ou de restauration des immeubles classés ».

 

Mais, est-on bien, rue de la Tombe-Issoire, en train « d'entretenir » le Monument Historique ?


L'avis de l'expert du 25 janvier dernier démontre que non.


Les perforations répétées n'entretiennent pas, mais plutôt fragilisent les piliers médiévaux qui doivent supporter le sol et même les immeubles voisins.

 

L'article L 621-9, du même code, précise que :
« Les travaux autorisés en application du premier alinéa s'exécutent sous le contrôle scientifique et technique des services de l'Etat chargés des monuments historiques. »

 

Le Ministre de la Culture ne peut donc fuir ses responsabilités.

 

Ses services, à aucun moment, n'ont exercé le « contrôle scientifique et technique », exigé par la loi, puisqu'ils n'ont jamais consulté un quelconque professionnel en mécanique des sols.

 


Le silence du Ministre, Renaud Donnedien de Vabres, va-t-il durer longtemps ?

 

------------------------------------- 

 


Ce mutisme est d'ailleurs partagé par le Maire de Paris et par ses services.

 

« Sur le rapport de l’Inspection générale des carrières, le Préfet peut à tout moment interdire sur un chantier une technique ou l’usage de matériel susceptibles par leurs répercussions dans les carrières souterraines de créer des désordres dans les constructions et terrains avoisinants. » (Art. 7 de l’Arrêté inter-préfectoral du 24 janvier 1966).

 

« Susceptible... de créer des désordre », c'est bien ce qu'écrit l'expert :

« nous ne pouvons que réitérer nos plus expresses réserves sur le caractère néfaste d’une telle intervention et sur l’augmentation des risques de déstabilisation des piliers et du ciel - recouvrement... Que fera-t-on quand la carrière aura été effondrée ? »

 


Alors, quand les autorités vont-elles enfin réagir ?

 

mercredi, 07 février 2007

Le Ministre de la Culture était informé dès octobre 2006

 

Georges Viaud, Président de la Société d’Histoire et d’Archéologie du 14e arrondissement, a rencontré personnellement le Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu, de Vabres, le 3 octobre 2006.

 

Il l’avait alors déjà informé des menaces qui planaient sur le Monument Historique.

 

Le Ministre de la Culture lui avait affirmé que son cabinet allait s’occuper directement de ce dossier.

 

On attend toujours...

 

samedi, 03 février 2007

Le silence des responsables est assourdissant

 

Ni le Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, ni le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, ni leurs services, n’ont réagi à l’avis de l’expert que nous leur avons envoyé.

 

Cet avis relève pourtant de graves risques, si le chantier continue.

 

La préservation d’un Monument Historique et la sécurité publique mérite un maximum de précautions.

 

Rappelons qu'aucun ingénieur en géologie ou en mécanique des sols n’a accepté d’endosser par écrit la responsabilité de ces travaux.

 

mardi, 30 janvier 2007

Le Maire du 14e prend position sur la dangerosité des travaux

Le 26 janvier 2007, le Maire du 14e a alerté le Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, sur la dangerosité des travaux actuels.

 

Hier soir, Pierre Castagnou nous a donné une copie de ce courrier.

 

Il y dit notamment :

 

" Je suis très surpris que la DRAC ait autorisé de tels travaux de forage".

 

" Les machines de forage utilisées me paraissent inappropriées, leur poids et les vibrations entraînés étant à même de fragiliser la carrière.

 

" L'objectif déclaré étant de sonder les piliers de la carrière, je me permets de vous interroger quant à l'utilité réelle et le risque de tels forages depuis la surface, alors que la carrière est parfaitement accessible. Une visite sous terre me paraît être le moyen le plus indiqué pour vérifier son état.

 

" Aussi je vous serais reconnaissant de bien vouloir demander à la DRAC, chargée du contrôle de ces travaux, de procéder à une visite de la carrière pour vérifier que les travaux n'ont pas occasionné de dégâts et de décider, si nécessaire, l'arrêt immédiat des travaux. "

 

jeudi, 01 juin 2006

Les principaux acteurs du dossier

Bertrand Delanoë : Maire de Paris
(c'est son cabinet qui s'occupe directement de cette affaire).

Renaud Donnedieu de Vabres : Ministre de la Culture
(là aussi, c'est son cabinet qui s'occupe directement de cette affaire).

Bertrand de Feydeau de Saint Christophe : directeur général des affaires économiques de l’archevêché de Paris
(ancien PDG d’AXA Immobilier, administrateur de Gecina et de Klépierre, etc.).

Jean Papahn : président de la Soferim
(il tente de réaliser une opération immobilière sur ce site).