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mardi, 30 janvier 2007

Le Maire du 14e prend position sur la dangerosité des travaux

Le 26 janvier 2007, le Maire du 14e a alerté le Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, sur la dangerosité des travaux actuels.

 

Hier soir, Pierre Castagnou nous a donné une copie de ce courrier.

 

Il y dit notamment :

 

" Je suis très surpris que la DRAC ait autorisé de tels travaux de forage".

 

" Les machines de forage utilisées me paraissent inappropriées, leur poids et les vibrations entraînés étant à même de fragiliser la carrière.

 

" L'objectif déclaré étant de sonder les piliers de la carrière, je me permets de vous interroger quant à l'utilité réelle et le risque de tels forages depuis la surface, alors que la carrière est parfaitement accessible. Une visite sous terre me paraît être le moyen le plus indiqué pour vérifier son état.

 

" Aussi je vous serais reconnaissant de bien vouloir demander à la DRAC, chargée du contrôle de ces travaux, de procéder à une visite de la carrière pour vérifier que les travaux n'ont pas occasionné de dégâts et de décider, si nécessaire, l'arrêt immédiat des travaux. "

 

vendredi, 26 janvier 2007

Quels sont les dangers du chantier actuel ?


Hier, nous avons été reçus au Ministère de la Culture, à propos de l’autorisation de travaux qui vient d’être délivrée au promoteur sans expertise préalable sur les risques de ces travaux.

 

L’IGC (Inspection Générale des Carrières) n’a pas été consultée.
D’ailleurs, dans de tels cas, l’IGC prend toutes les précautions d’usage, en prescrivant, non pas, comme ici, des sondages des piliers en charge, ce qui présente des risques, mais une étude de stabilité du sol.

 

L’autorisation du ministère stipule que :
« Le procédé employé pour les sondages ne devra produire ni chocs, ni vibrations ».

 

Comment forer sans produire de vibrations ?
Une simple perceuse à main Black et Decker produit des vibrations.
Alors que dire de la foreuse de 50 à 65 chevaux qui est actuellement en train de transpercer les piliers souterrains du 26-28, rue de la Tombe-Issoire ?

 

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Quelle est l’entreprise qui actuellement procède à ces perforations du sol ?
C’est Sobesol-Simecsol, l’entreprise du chantier de percement du tunnel Météor, sous la maternelle dans le 13e (voir la catégorie « Histoire d’une lutte 2003 » de notre blog).

 

A l’époque, on nous avait expliqué que l’effondrement du sol, qui était brutalement survenu, était « imprévisible ». On est rassuré...

 

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En application du principe de précaution, il est urgent de suspendre ce chantier et d'enfin en faire expertiser la méthodologie par un spécialiste en mécanique des sols.

 

Le Ministre de la Culture va prendre une décision à ce sujet, dans les jours qui viennent.


En attendant, la perforation continue...

samedi, 20 janvier 2007

Un engin de 3 tonnes perfore les piliers médiévaux

Depuis le 11 janvier, dans la cour de la Ferme de Montsouris, à l’abris de tous les regards, le promoteur se livre à des sondages destructifs profonds jusqu'à la carrière, pourtant classée Monument Historique.

 

Cela est d’autant plus étonnant que cette carrière est facilement accessible, à tous moments, par les locaux de l’Inspection Générale des Carrières.
Si l’on peut pénétrer dans une pièce par la porte, pour quelle raison s’échiner à faire un trou dans le mur pour y entrer, avec un bulldozer ?

 

Les ouvriers opèrent sans la présence d’archéologue de l’INRAP, pourtant obligatoire puisque le sol est classé.
Ils transpercent, sans même savoir où se trouve l’aqueduc Gallo-Romain.

 

Dans son autorisation de travaux, la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) a seulement demandé à ce que ces percements ne produisent « ni chocs, ni vibrations ».
Comment un trépan, actionné par un moteur de 50 chevaux, s’attaquant à la roche, pourrait-il ne pas produire de vibrations ?

 

Un expert vient de nous le confirmer, forer des piliers, qui supportent un poids important, est mécaniquement des plus dangereux. Imaginez que l’on installe un engin de 3 tonnes, juché sur le toit de la Sainte-Chapelle, afin, à grand coup de trépan, de transpercer les colonnes médiévales qui soutiennent le toit de la chapelle...

 

Faut-il ajouter qu’aucun affichage de travaux n’est placardé sur le chantier ? Alors qu’un tel affichage est une obligation légale (arrêté du 1er juillet 1997).

 

Est-il utile de préciser que tout ceci est réalisé, alors que le promoteur est bloqué et que ses permis lui ont été refusés ?

 

Un promoteur, qui cherche a réaliser une grosse opération immobilière, est empêché par la présence d’un Monument Historiques souterrain. Il propose alors de « restaurer », à sa façon, le Monument Historique en le peuplant d’une forêt de gros poteaux modernes.
Par le plus grand des hasards, ces poteaux modernes lui permettront de construire les hauts immeubles neufs de son programme. Le hasard fait bien les choses, non ?

 

La préservation du patrimoine est-elle compatible avec une opération immobilière lourde ?

 

 

lundi, 02 octobre 2006

2e Mystère de Montsouris

Le dimanche 1er octobre, avec d’autres associations nous avons proposé le 2e Mystère de Montsouris, au Parc Montsouris.

 

Au menu :

- Une visite historique du parc,

- Un spectacle de chansons françaises (Bobby Lapointe, Charles Trenet, Boris Vian...),

- De l’accordéon et de la bombarde.

 

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Bombarde de la Renaissance

 

- En clôture, une chasse aux trésors pour les enfants.

 

Voici quelques réponses aux deux dernières questions :

« Sais-tu qu’il existe encore une vieille ferme abandonnée dans Paris ? Qu’aimerais-tu y voir ? »


- " J'aimerais y voir des animaux ".

- " Des moutons, des chèvres, des cochons et des lapins ".

- " Des vaches, des chèvres, des biches, des poules et des coqs ".

 

« Sais-tu que sous cette ferme, il existe un souterrain du Moyen-Age ? Qu'aimerais-tu qu'il devienne ? »

 

- " Qu'il reste tel quel ".

- " Un souterrain qu'on visite et qui reste naturel ".

- " Un centre de géologie ".

- " Un lieu de visite ".

- " Je veux qu'il reste comme il est ".

 

Voici de belles idées qui pourraient inspirer les responsables de ce dossier.

 

vendredi, 15 septembre 2006

Venez nous rencontrer au 2e Mystère de Montsouris...

Dimanche 1er octobre 2006, se tiendra le 2e Mystère de Montsouris, au Parc Montsouris (entrée avenue René Coty).

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Programme de la journée :

12h      Pique-nique
14h      Visite historique du parc par un historien
15h      Chansons françaises pour les enfants
15h30  Chasse au trésor
16h30  Résultat de la chasse au trésor

Lors de cette journée, le Collectif présentera son action.

 

Alors, à dimanche...


 

jeudi, 24 août 2006

Avis défavorables sur les demandes de permis de démolir

En août, le Maire du 14e, Pierre Castagnou, a donné un avis défavorable aux trois permis de démolir demandés par la Soferim.

Son avis est motivé par le fait que :

" la démolition dénaturerait les caractéristiques du site et compromettrait sa mise en valeur dans le respect des protections au titre des Monuments Historiques et au titre du Plan Local d'Urbanisme ".

On attend à présent l’avis du Ministre de la Culture.

jeudi, 03 août 2006

Nouvelles demandes de permis de démolir

Le promoteur vient de déposer 3 nouvelles demandes de permis de démolir, pour la démolition de 7 bâtiments, seuls la grange et l’immeuble sur rue du n°26 sont épargnés.
Pour justifier cela, il clame que les bâtiments sont en mauvais état.

Oublie-t-il qu’une injonction de mai 2003, réitérée de nombreuses fois par la Préfecture de Police, lui demande, " immédiatement et sans délai " et ce depuis plus de 3 ans, d’entretenir ces bâtiments ?
Oublie-t-il que, pour tout entretien, il se livre, depuis, à des travaux de déconstruction...

Des centaines de tonnes de gravats sont sorties du site, des étais ont été retirés.

Le 9 juin 2005, le Collectif d’associations a pourtant gagné son contentieux contre le promoteur. Le tribunal a tranché, le permis de construire était refusé.

Alors, à quoi aboutirait une démolition d’une telle ampleur ?
A créer une friche de 2 000 m², un terrain de fait inconstructible, en plein Paris.

Tout le sol et le sous-sol étant classé Monument Historique, le Ministère de la Culture a, maintenant, à se prononcer sur l’opportunité de ces travaux.

mardi, 01 août 2006

Contact

Pour nous contacter, vous pouvez nous joindre par mail.

A bientôt !

vendredi, 28 juillet 2006

Solutions pour une restauration du patrimoine

Les solutions sont là. Des banques et des mécènes sont prêts à acheter ce site, afin qu'il soit intégralement restauré, avec la participation des pouvoirs publics.


Ils sont prêts, non seulement à rembourser la Soferim de tous ses frais, mais même que la Soferim réalise un bénéfice substantiel. Mais voilà, à ce jour, la Soferim ne veut pas d'un bénéfice seulement substantiel. Elle veut une grosse opération immobilière juteuse.

 

 

 

Quelques articles de presse

 

jeudi, 27 juillet 2006

Chronologie

09/04/86, décès de l'Abbé Keller. 

 

- 04/01/94, classement publié au Journal Officiel du 10-11/01/94 : "Par décret en date du 4 janvier 1994, est classée parmi les monuments historiques, pour être conservée, la partie de la carrière souterraine du chemin de Port-Mahon [...] située 26, 28 et 30, rue de la Tombe-Issoire, et 15 et 17, villa Saint-Jacques, ainsi que le sol de ces parcelles [...] à l’exclusion des constructions situées en surface..." Ce classement concerne une surface de 27,3 ares, soit la totalité du terrain.


- 25/03/98, le Conseil d’Etat confirme le classement : "Considérant ... que la carrière souterraine de Port-Mahon datant du 14e siècle est la seule véritablement attestée de cette époque sous Paris et qu’elle présente un panorama complet de l’exploitation de la pierre à la fin du Moyen Age, du fait de son caractère intact ... qu’ainsi, sa conservation présente un intérêt d’art et d’histoire de nature à justifier son classement parmi les monuments historiques..."


- 29/09/00, demande d’un permis de construire (75 014 00 V 0048) déposées par Mgr Pierre Gervaise. La Soferim aide à la constitution du dossier.


- 25/11/02, A. Paquet (ingénieur, conseiller en sols, carrières, fondation, maîtrise d’ouvrage) remet, à la demande du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris, un rapport de 18 pages sur les implications des travaux de fondations sur la carrière classée Monument Historique. Le rapport est ainsi introduit : "Nous vous confirmons ... notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète, si les travaux sont entrepris tel que conçus d’après les documents remis."


- 14/03/03, la Soferim achète le bien immobilier pour 6,38 millions d’€.


- 24/11/03, le Ministère de la Culture délivre une autorisation de travaux.


- 19/03/04, la Mairie de Paris refuse la demande de Permis de Construire (75 014 00 V 0048).


- 26/05/04, l’Abbé Pierre vient bénir le site et soutenir l’action du Collectif.


- Du 28/12/04 au 06/01/05, la Soferim se livre à un "débroussaillage" du site, supprimant les jardins (EVIP) et démolissant ce qu’elle appelle "des murs et des ruines", à l’aide d’un engin de 9 tonnes et sans autorisation administrative, théoriquement pour préparer une campagne archéologique de l’INRAP, campagne que l’on attend toujours.


- Janvier 2005, la Mairie de Paris annonce la préemption de tout le site.


- 26/04/05, le Ministère de la Culture annule l’autorisation de travaux du 24/11/03.


- 09/06/05, le Tribunal Administratif confirme l’annulation de l’autorisation de travaux et le refus du permis de construire à la Soferim, considérant que : « les travaux envisagés constituent pour le monument historique une menace de dénaturation définitive ».


- 02/09/05, expulsion de tous les occupants du 26, rue de la Tombe-Issoire. Puis, régularisation par la Préfecture de Police de ceux qui n’avaient pas de titre de séjour. Depuis, 7 familles ont été relogées par la Préfecture, les autres attendent à l’hôtel leur relogement.


- 03/03/06, le Maire de Paris délivre un permis de démolir partiel (075 014 04 V 0028), concernant l’arasement du mur pignon du 30, rue de la Tombe-Issoire.


- 24/05/06, la préemption est annulée par le Tribunal Administratif, car la Mairie n’a pas de projet précis.

 

- 11/07/06, la Soferim dépose 3 nouvelles demandes de permis de démolir, afin de détruire 7 bâtiments.
 

vendredi, 23 juin 2006

Permis de démolir

Le 31 mai 2006, le Collectif a attaqué en référé le permis de démolir N° 075 014 04 V 0028.
Depuis 2 ans, la Soferim demande, en effet, à démolir le mur pignon du 30, rue de la Tombe-Issoire, mitoyen du 28.

Devant le juge, la Ville a affirmé que l’urgence à démolir ce mur pignon devait primer sur l’urgence à conserver le patrimoine.

Résultat, la Ville et la Soferim ont gagné ce contentieux sur l'urgence.

Lors de cette audience, nous avons appris, de la bouche du juge, que la préemption de la Ferme de Montsouris par la Ville avait été annulée par ce même tribunal.

 

mardi, 20 juin 2006

Travaux légaux ou illégaux ?

Depuis septembre 2005, la Soferim refuse, aux inspecteurs de la Division de l’Urbanisme, l'entrée du 26-30, rue de la Tombe-Issoire et du 15-17, villa Saint-Jacques.

 

Ces agents de la Ville ont la charge d’inspecter les travaux à Paris, afin de vérifier s’ils sont autorisés.

 

Depuis, des centaines de tonnes de gravats ont été emmenés du site.

 

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lundi, 19 juin 2006

Projet de restauration de la Ferme de Montsouris et de la Carrière médiévale des Hospitaliers de Saint Jean pour y aménager un centre culturel et social

 

LE SITE:


En surface :

Dernière ferme de Paris (comprenant une vaste grange, avec son étable, son cellier voûté et sa charpente signée du Pendule à Salomon des Compagnons).
Ensemble de maisons de faubourg de l’ancien hameau de la Tombe-Issoire.


 

En sous-sol :

Dernière carrière médiévale de pierre à bâtir intacte de Paris.
L’aqueduc gallo-romain de Lutèce (sous la cour de ferme).

Depuis les Hospitaliers de Saint Jean seigneurs de la Tombe-Issoire au Moyen Age, jusqu'à l’Abbé Keller (1894-1986) son ancien propriétaire, le site a eu une vocation sociale et de partage ouvert à tous.
Ce projet respectera cet héritage, tout en répondant à un besoin qui ne fait que se développer.

 

Centre culturel et social :
Il bénéficiera de la couverture médiatique du site (plus de 300 articles de presse et reportages, ces 3 dernières années).

La carrière du Moyen Age, patrimoine unique à Paris (voir à ce sujet le jugement du Conseil d’Etat du 25 mars 1998), deviendra un musée, soit associé aux Catacombes comme naguère, soit indépendant.
Il permettra de montrer avec quelles pierres Paris a été construit dès l’époque gallo-romaine.
Rappelons que les Catacombes sont l’un des musées les plus fréquentés de Paris et l’un des plus rentable (200 000 visiteurs en 2 000, alors qu’il n’était ouvert que 16 heures par semaine).


La grange deviendra un écomusée présentant l’histoire de cette ferme parisienne, mais aussi les activités traditionnelles d’une ferme (cultures, barattage, panification, etc.)
Une des pièces de la grange pourra accueillir les réunions associatives du quartier.

L’ensemble de ces deux musées présentera le Paris insolite et mystérieux (la carrière souterraine cachée, le pittoresque d’une ferme à Paris et l’énigmatique Pendule à Salomon).
Ce centre pourra également accueillir des expositions temporaires et des manifestations culturelles, sociales ou associatives.
Il sera à 4 minutes à pied de Denfert-Rochereau et, par la ligne B du RER, à 15 minutes de Châtelet-les-Halles.

L’immeuble de rapport du N°26 et la maison de faubourg du N°28 comprendront une vingtaine de logements sociaux.
Les boutiques sur rues pourront être louées à des associations, à des fondations reconnues d’utilité publique ou à de petits artisans.
La cour, classée E.V.P. au PLU, accueillera un grand jardin dans lequel seront notamment aménagés un jardin pédagogique pour les enfants et un jardin partagé.
Le pavillon troubadour du 15, villa Saint-Jacques pourra accueillir le siège de ce centre et un logement de fonction à l’étage.

 


Propriétaire actuel :
En 2003, la Soferim s’est engagée à acheter le bien pour 6,38 millions d’€ (2 730 m² de surface au sol), dans le but de réaliser une opération immobilière aujourd’hui impossible.
A ce jour, seuls 4,4 millions d’€ ont été versés par la Soferim, au vendeur. La Soferim doit effectuer un dernier versement, le 31 décembre 2006.
L’hypothèque conservatoire est détenue par la SOCFIM du groupe Caisse d’Epargne.

 

Contraintes :
Tout le sol des parcelles est classé au titre des Monuments Historiques, depuis 1994.
En 2002, l’expert A. Paquet (ingénieur, spécialiste en carrières et fondations) a établi un rapport sur l’impossibilité de réaliser une opération immobilière sur le site, car dans ce cas :
« nous vous confirmons... notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète. »
Le 9 juin 2005, le Tribunal Administratif a confirmé l’annulation de l’autorisation de travaux par le Ministère de la Culture et le refus du permis de construire par l’Hôtel de Ville à la Soferim, considérant que :
« les travaux envisagés constituent pour le Monument Historique une menace de dénaturation définitive. »

Toute construction nouvelle étant impossible sur ce site, il faut donc, étant donné son intérêt patrimonial, le restaurer (dans le cas de toute construction, l’Inspection Générale des Carrières imposerait automatiquement une prescription, c’est-à-dire des fondations dénaturant définitivement le Monument Historique).
L’Inspection Générale des Carrières nous a confirmé par écrit, le 7 novembre 2005, que cette carrière, classée Monument Historique, est : « actuellement en bon état de conservation ».

 

Découvertes archéologiques :
Cette restauration sera l’occasion, dans la cour de la ferme :
De mettre à jour notamment par la technique d’écholocation :
Le cellier de l’ancienne Maison de Ficherolles (cellier dont la présence probable a été signalée en 2002 par la SHA 14 et qui remonte au moins au 17e siècle).
La route romaine principale qui menait à Lutèce.
L’aqueduc de Lutèce.
De débourrer le puits de la ferme.
Et de découvrir sans doute d’autres trésors, puisque des tessons qui affleurent naturellement dans le jardin ont été estimés du 15e siècle par des archéologues.
En parallèle à ces fouilles dans la cour, la restauration et l’aménagement des bâtiments pourront être entrepris.
Les résultats de ces fouilles seront une vitrine pour ce futur centre.

 

Partenariat :
Les fouilles et la restauration se feront en partenariat avec les associations qui, depuis le début, défendent le site, associations réunies au sein du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris. Plusieurs de ces associations sont spécialisées dans ce type de restauration : OCRA, Paris Historique, PICAR, Rempart, SEADACC, etc.
L’action du Collectif ayant reçu le soutien de l’Abbé Pierre, la Fondation Abbé-Pierre est prête à s’associer au projet.

D'autre part, des banques et des financiers ont donné leur accord de principe à ce projet.

 

Ce partenariat entre les différents acteurs : associations, bénéficiaires des logements sociaux, élus, financiers, habitants du quartier et l’ensemble des Parisiens, renforcera le lien social, dans le quartier et au-delà.

 

Coût de la restauration de la carrière : 420 000 €

Comme les lois du 31 décembre 1913 et du 24 mai 1951 le prévoient, une convention sera signée avec le Ministère de la Culture pour qu’il prenne en charge une partie du coût de cette restauration d’un Monument Historique.

 

La restauration des immeubles en surface comprendra :
d’une part les restaurations de la grange ; des façades, des toitures ; des cages d’escaliers et des devantures des boutiques ;
d’autre part la réhabilitation des appartements et de l’intérieur des boutiques.

Coût de l’aménagement d’une vingtaine de logements sociaux :  1 185 000 €

Coût de l’aménagement de la Ferme de Montsouris et du Pavillon Troubadour : 1 063 200 €

Coût de l’aménagement de l’espace vert : 270 000 €

Coût total : 2 938 200 €

Soit un ordre de grandeur de 3 millions d’€


Ce centre, outre sa vocation sociale et historique, réunira deux sites uniques qui ont en commun le charme d’un Paris insolite, que les visiteurs seront étonnés et curieux de découvrir.

 

 

dimanche, 18 juin 2006

Livret historique

Les Editions du Dauphin ont édité un livret de 40 pages, intitulé « La Dernière ferme de Paris à Montsouris » :

4ème de couverture:

" ...les promoteurs tentèrent de se l'approprier, mais les habitants du quartier, conscient de sa valeur, se regroupèrent pour préserver ce lieu unique qui n'a peut-être pas encore livré tous ses secrets... "

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"Découvrez-en quelques-uns dans cet ouvrage spécialement destiné aux amoureux du quartier et du Paris mystérieux."


En vente, à 5 euros, à la maison d'édition (43, rue de la Tombe-Issoire 75014 Paris Tél. : 01 43 27 79 00) et dans les librairies parisiennes.

mardi, 13 juin 2006

Adhésion

Pour adhérer au Collectif de Port-Mahon, à titre personnel, il vous suffit d'envoyer vos coordonnées sur papier libre ou d'imprimer ce formulaire et un chèque de 10 euros à :

Collectif de Port-Mahon

149 avenue du Maine

75014 Paris

Vous pouvez aussi nous envoyer un mail à collectifportmahon@free.fr

jeudi, 01 juin 2006

Articles parus dans la revue Archéologia

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 Archéologia n°405 Novembre 2003

Une ferme dans la tourmente

 

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Archéologia n°408 Février 2004 

Vers la destruction annoncée des carrières médiévales de Port-Mahon

 

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Archéologia n°410 Avril 2004  

Port-Mahon est sauvé

 

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Archeologia n°420 Mars 2005  

L’affaire de la Ferme Montsouris

 

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Archeologia n°422 Mai 2005  

L’affaire de la ferme Montsouris et de la carrière de Port-Mahon est enfin réglée ?

 

 

 

 

Si vous souhaitez commander l'un de ces numéros à Archéologia :

http://www.archeologia-magazine.com/

abonnement@archeologia-magazine.com 

03 80 48 98 48

 

Le Collectif a pour objet

La préservation du bâti, du sol et du tréfonds des parcelles sises au 26-28-30 rue de la Tombe Issoire et 15-15bis-17 villa Saint-Jacques à 75014 Paris.

En outre, il a vocation d’assurer la continuité de l’œuvre sociale et culturelle initialement entreprise par l’Abbé Keller.

La carrière du chemin de Port-Mahon ou des Hospitaliers de Saint Jean

La carrière de Port-Mahon est la dernière carrière médiévale qui nous soit parvenue intacte.

 

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Menacé par le béton, ce Monument Historique est pourtant l'ultime chance qu'ont les Parisiens de conserver en l'état, celui du Moyen Age, une exploitation de pierre à bâtir.

Les puits de béton (de 60 cm à 1 m 20 de largeur), que le promoteur aimerait voir perforer la carrière afin de fonder les immeubles neufs prévus, posent un problème technique aux répercussions encore inconnues. Les services de l’ Inspection Générale des Carrières n’ont été consultés, à propos de cette technique, que sur la résistance des puits de béton à la pression verticale envisagée, mais aucun ingénieur n’avait vérifié la résistance des piliers médiévaux eux-mêmes à une telle perforation.

 

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Photo Superflux

 

C’est pourquoi nous avons commandé une telle expertise à A. Paquet, consultant réputé.

Sa réponse est : « Nous vous confirmons [...] notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète, si les travaux sont entrepris tel que conçus d’après les documents remis. »

Pourquoi risquer un tel effondrement et ce en pleine ville, avec des immeubles habités au bord ?

Les Hospitaliers de Saint-Jean

Du 12e au 18e siècle, le seigneur de la Tombe-Issoire fut le Commandeur des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean.
Cet ordre religieux et militaire est devenu au 16e siècle l'ordre de Malte.


Les carrières du fief de la Tombe-Issoire dépendaient donc des Hospitaliers.

 

Voir :

http://www.ordredemaltefrance.org/
http://www.orderofmalta.org/storia.asp?idlingua=3