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vendredi, 30 mars 2007

Le Conseil de Paris vient de voter, à l'unanimité, le rachat de tout le site par la Ville


 Mardi 27 mars 2007, le Conseil de Paris a voté le Voeu n° 40.

 

Pierre Castagnou l'a ainsi présenté :

 

« Le promoteur entend toujours réaliser un projet qui, selon des experts indépendants, entraînerait de graves risques d'effondrement avec des conséquences en dominos sur les immeubles voisins. Cette situation a amené le Maire de Paris, suivant d'ailleurs mon avis, à refuser tout permis de construire ».

 

Voici le texte du voeu :

 

« Voeu présenté par Pierre Castagnou, Danièle Pourtaud, Geneviève Bellenger, Pascal Cherki et adopté à l'unanimité du Conseil du 14ème arrondissement concernant les immeubles 26-30 rue de la Tombe-Issoire et 15-17 villa Saint Jacques [...] la Mairie du 14ème et le Collectif de Port Mahon et de la Ferme de Montsouris luttent pied à pied pour empêcher toute densification et exiger la mise en valeur de ce patrimoine [...] Selon des experts, la réalisation du projet immobilier entraînerait de graves risques d'effondrement avec des conséquences en domino sur les immeubles voisins [...] Le Conseil d’arrondissement du 14ème tient à ce que soit réalisé à cet endroit, conformément à la volonté du Maire de Paris et aux prescriptions du PLU, un projet d’intérêt public comprenant : la restauration des immeubles du 26-30 rue de la Tombe-Issoire et du 15-17 villa Saint Jacques pour du logement social ; la restauration de la Ferme Montsouris pour y réaliser un équipement culturel de quartier [...] le Conseil de Paris émet le voeu que le Maire de Paris prenne à nouveau l'iniative de proposer le rachat par la Ville de Paris des propriétés des 26-30 de la rue de la Tombe-Issoire et des 15-17 villa Saint Jacques en s’appuyant sur la nouvelle estimation des Domaines. »

 

Ce voeu a été voté à l'unanimité.

 

mardi, 27 mars 2007

Journal La Page du mois d'avril

 

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jeudi, 22 mars 2007

Le Député, Yves Cochet, a écrit au Ministre de la Culture

 Le Député de la 11e circonscrition, celle de la carrière du chemin de Port-Mahon, a écrit ce 8 mars, au Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, à propos des dégâts du chantier :

 

« Aucun permis de construire ou de démolition n’a été délivré. Cependant, votre Ministère a autorisé ladite société à réaliser des forages. Ces travaux ont donc pu commencer, et ont endommagé de façon irréversible la carrière. Les services du Ministère de la Culture qui devrait exercer un contrôle scientifique et technique, n’auraient rien fait, alors même que la dangerosité des travaux réalisés est avérée, ce qui est confirmé par le seul expert consulté, ingénieur géologue spécialiste des sols et carrières, en janvier 2007 »

«  C’est pourquoi je vous demande de prendre dans les plus brefs délais des mesures fortes qui garantiront l’intégrité du monument historique, en annulant toute forme d’autorisation qui pourrait être délivrée au promoteur Soferim, et ce, de façon définitive. »

 

mardi, 13 mars 2007

Le Conseil d'arrondissement demande l'achat du site

 

Hier soir, le Conseil d'arrondissement du 14e a voté, à l'unanimité, pour que la Ville rachète l'ensemble du site pour le restaurer.

 

Voici des extraits de ce voeu :

 

« Proposition de voeu présentée par Pierre Castagnou, Jean-Paul Millet, Pascal Cherki, Geneviève Bellenger et les élu(e)s socialistes et radicale de gauche concernant le 26-30 rue de la Tombe-Issoire [...] la Mairie du 14ème et le Collectif de Port Mahon et de la Ferme de Montsouris luttent pied à pied pour empêcher toute densification et exiger la mise en valeur de ce patrimoine [...] Le Conseil d’arrondissement du 14ème tient à ce que soit réalisé à cet endroit, conformément à la volonté du Maire de Paris et aux prescriptions du PLU, un projet d’intérêt public comprenant : la restauration des immeubles du 26-30 rue de la Tombe-Issoire et du 15-17 villa Saint Jacques pour du logement social ; la restauration de la Ferme Montsouris pour y réaliser un équipement culturel de proximité. Aussi demande-t-il au Maire de Paris de prendre à nouveau l’initiative de proposer le rachat par la Ville de Paris des propriétés des 26-30 de la rue de la Tombe-Issoire et des 15-17 villa Saint Jacques en s’appuyant sur la nouvelle estimation des Domaines. »

 

lundi, 12 mars 2007

Aujourd'hui dans Le Parisien

 

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Aujourd'hui dans Matin Plus

 

La Mairie du 14e va demander au Maire de Paris de racheter la propriété :

 

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lundi, 05 mars 2007

Stratégie de communication de la Soferim

 

Au début...
Cette stratégie était :
Les travaux n’atteignent pas la carrière.

 

En effet dans le Parisien du 16 février 2007, la Soferim affirmait :
« Nous avons fait attention à ce que les sondages ne descendent pas jusqu’au niveau des carrières. »

 

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6 jours plus tard...
La 2e stratégie était :
Les photos ne sont pas authentiques.

 

Le 23 février, toujours dans le Parisien, le promoteur affirmait :
« Nous n’avons aucune preuve que ces photos représentent nos carrières qui sont une propriété privée et donc inaccessibles au public ».

 

Pourtant, la veille, le 22 février, l’Inspection Générale des Carrières était descendue dedans et avait bien confirmé la véracité des photos.

 

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3 jours plus tard...
La 3e et dernière stratégie était :
Il n’y a aucune dégradation, sinon l’IGC l’aurait signalée.

 

Le 26 février, sur la télévision Paris Cap’, la Soferim :
« se défend de toute dégradation et n’a reçu aucune plainte de l’Inspection Générale des Carrières ».

 

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Le 5 mars 2007, avec le recul, les faits sont là :
1) Le promoteur a transpercé les carrières.
2) Les a endommagées.
3) Les photos sont bien celles des dégâts.
4) L’Inspection Générale des Carrières a confirmé tout cela.

 

jeudi, 01 mars 2007

Le Maire de Paris saisit le Ministre de la Culture

 

Le 27 février, Bertrand Delanoë a écrit à Renaud Donnedieu de Vabres :

« Mon attention est appelée sur des dégradations qui auraient été apportées au site lors de la réalisation de ces sondages. Je vous remercie de bien vouloir me faire connaître les mesures que vous entendez prendre pour garantir l’intégrité de ce monument historique qui fait partie du patrimoine parisien. »

 

Le 23 février, le Maire du 14e, Pierre Castagnou, avait déjà écrit au même Ministre de la Culture :

« Je viens d’apprendre incidemment que les travaux auraient endommagé gravement l’un des piliers tournés de la carrière. Celui-ci, situé à proximité d’un immeuble habité, aurait en partie éclaté sous la pression du forage. De plus, alors que seule l’utilisation de chaux hydraulique était autorisée par vos services, le puits de sondage aurait été comblé par une injection de béton, qui se serait également répandu sur le sol de la carrière. »
« C’est pourquoi je vous demande de bien vouloir diligenter immédiatement une enquête sur les travaux réellement entrepris par la Soferim et les dégâts occasionnés ainsi que prendre toute mesure conservatoire assurant la préservation de la carrière Port Mahon. Je continue par ailleurs à m’interroger sur les raisons qui ont conduit votre ministère à autoriser la Soferim à entreprendre de tels travaux que rien ne justifiait, étant donné que cette société n’a obtenu ni permis de démolir, ni permis de construire pour d’éventuels projets immobiliers. »