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mardi, 12 novembre 2013

Conseil de Paris

 

Aujourd'hui et demain se tient le Conseil de Paris à l'Hôtel de Ville.

L'achat par la municipalité de 710 m² de la parcelle, pour une somme de 6 millions d'€, sera discutée.

L'UMP et les Verts ont déposé un voeu critique à ce sujet, demandant que le site soit préservé.

Vous pouvez suivre les débats en direct sur le site Internet de la Ville.

vendredi, 08 novembre 2013

Nouvelle autorisation de travaux

 

La Mairie de Paris vient d'annoncer la délivrance d'une nouvelle autorisation de travaux (AC 075 114 13 V 0044) par la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.

Elle autorise toute l'opération immobilière de la Soferim (un immeuble de 11 étages dont 2 étages de parkings).

 

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mercredi, 06 novembre 2013

Anne Hidalgo

 

Hier sur son blog, Anne Hidalgo a annoncé vouloir développer l'agriculture urbaine.

Nous avouons ne pas comprendre, dans ces conditions, pourquoi il faudrait abandonner à la spéculation immobilière les 2 730 m² de la Ferme de Montsouris, la dernière ferme de Paris.

mardi, 05 novembre 2013

Conseil d'arrondissement d'hier

 

Hier, s'est tenu le Conseil d'arrondissement.
Pascal Cherki, le Maire du 14e, y proposait l'achat par la Ville de seulement 710 m² du site, la Ville ne se portant pas acquéreur du Monument Historique.

Quelques minutes avant ce conseil, nous avons donné une conférence de presse, en présence de Célia Blauel, Marie-Claire Carrère-Gée, Nathalie Kosciusko-Morizet, Chantal Merchadou, Daniel Cayol, etc..
Carine Petit qui avait été également invitée par le Collectif n'est pas venue.

Le conseil a débuté quelques minutes plus tard.
La salle des mariages de la Mairie était exceptionnellement comble.
Un journaliste de M6 a demandé de filmer ce débat. Le Maire du 14e s'y est opposé formellement.
Rappelons pourtant que ces débats sont publics et donc qu'on ne peut interdire qu'ils soient filmés (article L2121-18 du Code Général des Collectivités Territoriales).

Une membre du Conseil de quartier Montsouris-Dareau, a pris la parole pour expliquer que ce dernier était très majoritairement contre cette solution.
Notre Collectif a ensuite rappelé que cet arrangement avec le promoteur ne préservait aucun élément du patrimoine, bien au contraire.

Célia Blauel a constaté que cette délibération ne respectait aucun des engagements de la Ville.
Marie-Claire Carrère-Gée a souligné que la préservation de ce site était transpartisane.
Jean-François Martins a conclu que « il y a tout pour trouver un consensus, puisque les partis, les associations, le Collectif, le Conseil de quartier sont d'accord... sauf vous Monsieur le Maire ». En regardant ce dernier, il a ajouté « il doit y avoir des raisons, la Soferim n'est pas particulièrement un promoteur fréquentable, votre prédécesseur a sorti manu militari la Soferim de la Mairie ! »
Paul Roussier a évoqué, à propos de cet achat, le « syndrome Adidas-Crédit Lyonnais ».
Daniel Cayol a regretté à l'adresse de Pascal Cherki : « Je ne comprends pas votre entêtement à faire passer une délibération, contre l'avis de tout le monde. Pierre Castagnou avait pourtant pris un engagement. »

Tous ces orateurs ont insisté sur le coût exorbitant et inexplicable de ce rachat : 6 millions d'€.
Le Maire du 14e n'a donné aucune explication sur ce montant (plus de deux fois le prix du marché).

Bien que certains adjoints socialistes ou apparentés nous ont confié leur malaise, face à ce cadeau fait au promoteur, un seul a osé voter contre : Frédéric Vuillod.
Malgré l'opposition de tous les conseillers du PCF, d'EELV, du Modem, de l'UDI et de l'UMP, cette délibération a donc été adoptée par le Conseil d'arrondissement.
L'achat, à présent va être proposé au Conseil de Paris dans une semaine.
Va-t-il, là encore, être voté de force ?

lundi, 04 novembre 2013

De gauche comme de droite

 

Ce soir, lundi 4 novembre, devant la Mairie du 14e, à partir de 17h30, des personnalités politiques de tous bords viendront nous soutenir : Célia Blauel, Marie-Claire Carrère-Gée, Nathalie Kosciusko-Morizet, Chantal Merchadou, etc.
Carine Petit a été également invitée, mais n'a pas pour l'instant confirmé sa venue.


Nous assisterons ensuite au Conseil d'arrondissement où sera débattu le projet d'achat d'une parcelle de 710 m² pour une somme de 6 million d'€, projet dont nous avons donné les détails plus bas.

samedi, 02 novembre 2013

La Ville affirme acheter une parcelle de 1 420 m²

 

Il y a deux jours, nous avons publié, ici même, l'exposé des motifs, tel qui a été donné aux conseillers d'arrondissement. Ce texte permet aux conseillers de prendre connaissance des détails de la délibération, afin de pouvoir voter en connaissance de cause au Conseil d'arrondissement, lundi prochain.

Dans cet exposé des motifs (page 2, 34e ligne), il est affirmé que la Ville achète un terrain d'une superficie de 1 420 m², ce qui est faux.

Nous avons pu nous procurer deux autres documents qui le prouvent.

Il s'agit d'une part d'un plan (provenant du géomètre du promoteur lui-même) montrant la partie réellement achetée par la Ville (en rose sur ce plan), on peut y constater que le terrain qui serait acquis ne fait en réalité qu'un peu plus de 700 m².

 

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Il s'agit d'autre part d'une lettre du Domaine qui indique, sans ambiguïté (page 1), que la surface achetée est de 710,20 m² !

 

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Bref, la Ville n'achèterait pas ce terrain au prix déjà élevé de 4 225 €/m², mais au prix astronomique de :

6 millions / 710,20 m = 8 448 €/m² !

 

Et à ce prix-là, la Ville n'achète même pas tout le sous-sol de la parcelle...

 

Afin d'avoir un point de comparaison, rappelons que dans le 14e, la Ville vient d'acheter un terrain de 13 000 m² à l'hôpital Broussais pour 40 millions d'€.

Cela fait donc à Broussais : 3 077 €/m², c'est-à-dire le prix du marché.

Mais, rue de la Tombe-Issoire, c'est 275 % plus cher !

Bien entendu à ce prix là, le terrain de Broussais est constructible (la Ville achète également tout le sous-sol) et la Ville va pouvoir y aménager environ 340 logements, 66 places de crèche et une EHPAD de 112 lits (article du Point).

 

Les 6 millions d'euros que la Ville veut offrir au promoteur

 

En 2005, à la demande de Pierre Castagnou, le Domaine avait estimé le terrain tout entier, c'est-à-dire 2 730 m² à 13 350 000 €.
Soit en 2005 : 4 890 €/m².

En 2007, toujours à la demande de Pierre Castagnou, le Domaine avait estimé ces 2 730 m² à 9 millions d'€, comme on peut le vérifier, en relisant le voeu du conseil d'arrondissement de mars 2007 sur le site de la Mairie.
Soit en 2007 : 3 300 €/m².

Or, aujourd'hui, pour l'achat annoncé de 1 420 m² (sans l'achat de tout le sous-sol), le Domaine estime à 6 millions d'€.
Soit en 2013 : 4 225 €/m².

Cette considérable surévaluation (sans aucune raison avancée) permet à la Ville de donner 6 millions d'€ au promoteur.

En réalité, cette surévaluation est bien plus plus considérable, comme nous allons le montrer dans le texte plus haut...

jeudi, 31 octobre 2013

La Ville n'achète pas le monument historique

 

Selon le curieux arrangement avec le promoteur immobilier, la Ville ne sera pas propriétaire de la partie classée monument historique.

Le libellé de la délibération, qui va être soumise au vote du prochain conseil d'arrondissement (le lundi 4 novembre à 19 heures à la Mairie du 14e) est sans ambiguïté à ce sujet. Le promoteur immobilier restera propriétaire du « volume 3 », ce dernier volume étant défini comme le sous-sol « correspondant à la carrière classée ».

 

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La Ville deviendrait donc propriétaire de deux bâtiments, sans être propriétaire de tout le sous-sol de la parcelle.

 

Le Collectif d'associations donnera une conférence de presse, devant la mairie du 14e, le lundi 4 novembre à 17h30, juste avant le conseil d'arrondissement qui décidera de cet achat original.

Pour signer la pétition

 

Le Conseil de quartier Montsouris-Dareau a mis en ligne une pétition intitulée : "il faut sauver les carrières médiévales sous la dernière ferme".

 

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mardi, 29 octobre 2013

Un curieux arrangement

 

Des documents de l'Hôtel de Ville, que l'on vient de nous apporter, précisent les détails de l'accord que nous avions révélé dès le 13 septembre.


Le promoteur vend à la Ville : la grange et le Pavillon Troubadour, à l'exception notable de la partie de la carrière qui se trouve en dessous.


Ce projet, comme tous les précédents, comporte donc toujours la défiguration de l'ensemble de la carrière souterraine, pourtant protégée au titre des monuments historiques.
En surface, le promoteur détruit l'ancien immeuble sur rue (la façade du côté ville de la Ferme de Montsouris), la cour de ferme disparaît sous l'immeuble de 9 étages du promoteur, ce dernier détruit également l'aqueduc Gallo-Romain de Lutèce, la Ville quant à elle détruit la grange et le Pavillon Troubadour...


Quel est l'intérêt de ce montage financier ?

  • Pour les défenseurs du patrimoine il est nul, puisque l'ensemble du monument historique est défiguré et puisque l'ensemble des bâtiments de ferme sont détruits.
  • Pour les Parisiens qui ne s'intéressent pas au patrimoine, l'opération est exorbitante :

6 millions d'euros (le coût de l'achat par la Ville)
+ 2,5 millions d'euros (le coût estimé de la construction d'un bâtiment neuf à la place de l'ancienne grange)
+ 2 millions d'euros (le coût de la construction d'un bâtiment neuf à la place de l'ancien pavillon Troubadour)
= 10,5 millions d'euros (chiffres annoncés par la Ville elle-même dans ses documents).

Le cadeau financier au promoteur s'élève à :

plus de 60 millions d'euros (estimation faite par le journal Le Parisien du chiffre d'affaire de l'opération immobilière pour le promoteur)
+ 6 millions d'euros donnés par la Ville
= plus de 66 millions d'euros de chiffre d'affaire.


Ajoutons, pour ôter toute ambiguïté, que notre propos n'est nullement partisan, nous connaissons des personnalités socialistes ou sympathisantes qui sont scandalisées par cette affaire.

On espère qu'à ce prix, le promoteur remerciera les personnes qui le soutiennent.

vendredi, 25 octobre 2013

Un arrangement avec le promoteur qui ne règle rien, bien au contraire

 

Hier soir, l'Hôtel de Ville a enfin révélé son accord secret avec le promoteur, arrangement que nous dénoncions déjà il y a plus d'un mois.
Le promoteur vendrait à la Ville la partie du site qui est pour lui inconstructible (la grange et le pavillon troubadour). Soit, la partie qui n'a aucune valeur pour un promoteur.


Rappelons que le programme du regretté Pierre Castagnou aux dernières municipales était le rachat de tout le site et sa restauration, on en est loin.
Rappelons qu'Anne Hidalgo avait annoncé en 2011 : « un projet global de requalification et de valorisation du site qui soit consensuel » on en est loin, puisque jamais Anne Hidalgo, malgré nos demandes réitérées, n'a voulu nous rencontrer.


En échange, le promoteur construit, dans la cour de ferme un gigantesque immeuble, avec 9 étages (R+8), deux étages de parking et 80 appartements.
Le promoteur peut se frotter les mains, le bénéfice de l'opération est estimé à plus de 60 millions d'euros (selon Le Parisien).
D'autant que dans la foulée, la Ville lui donne en plus : 6 millions d'euros, en achetant l'autre partie (rappelons que le promoteur a acheté tout le site en 2003 pour 6,38 millions d'euros ; donc grâce à la Ville le promoteur va quasiment se rembourser).
Le projet de la Ville est de réaliser sa propre opération immobilière, pour construire notamment une crèche de 25 places, cela fait cher la place de crèche !


Bref, la Ville s'engage à faciliter la spéculation immobilière du promoteur, elle laisse le monument historique se faire défigurer par le promoteur sur tout le site (y compris sous la partie qu'elle achète, puisque c'est le promoteur qui se chargera de tous les travaux de fondation), elle rembourse le promoteur de son achat du site, elle saccage les deux bâtiments et enfin elle s'assoit sur la volonté de la population qui dans sa grande majorité voudrait conserver ce lieu unique.

mardi, 08 octobre 2013

Conseil d'arrondissement

 

Lors du Conseil d'arrondissement d'hier, Marie-Claire Carrère-Gèe (UMP) a rappelé que le voeu qu'elle a fait adopté au Conseil de Paris de mars dernier n'avait toujours pas été appliqué.

 

Paul Roussier (PCF) a, de son côté, demandé des explications au Maire de Paris sur ce retard. Cette demande écrite a été votée à l'unanimité. Elle va donc être transmise directement à Bertrand Delanoë.

mardi, 24 septembre 2013

La "restauration" du promoteur

 

Depuis plus d'un an, la stratégie de communication du promoteur est de jurer, la main sur le coeur, qu'il ne veut plus édifier des fondations pour l'immeuble neuf qu'il cherche à construire à tous prix depuis 10 ans ; mais qu'il veut à présent simplement restaurer le monument historique souterrain.

Dans un premier temps, on peut louer cette volonté philanthropique, assez nouvelle chez un spéculateur immobilier, plus connu pour être le pionnier de la vente à la découpe, qu'être un amoureux de l'archéologie médiévale parisienne.
Dans un deuxième temps, on peut remarquer que ces travaux, particulièrement lourds, présentés comme une « restauration », permettraient comme par hasard de poser, sur les nouveaux piliers modernes qui vont encombrer les galeries, un gros radier en béton. Or, ce radier en béton est justement ce dont le promoteur a besoin pour bâtir dessus son imposant immeuble.

Le maire de Paris et les ministres de la culture successifs, de droite comme de gauche, n'ont rien vu à redire à cette pseudo-restauration.

Du coup, la Mairie et le promoteur sont en train de s'entendre, pour que ces travaux soient rapidement réalisés, avec à la clef une grosse spéculation immobilière (voir le texte précédent).

Afin que chacun puisse bien juger de la qualité et de la nature de cette « restauration », nous avons demandé à une infographiste de procéder à une incrustation de ces piliers modernes sur une photographie du monument.
On peut ainsi comparer la galerie dans sa configuration ancienne, avec son aspect après travaux.

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Il n'est pas utile d'être un spécialiste de la restauration médiévale, pour s'apercevoir qu'il y a un anachronisme frappant.
Comment peut-on parler de restauration, avec l'édification de tels piliers surdimensionnés au beau milieu des galeries ?

Après ces travaux, la galerie ne ressemblera plus à une carrière ancienne.

 

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Bien entendu, une véritable restauration est possible. Mais, et c'est là ce qui gêne le promoteur, une telle restauration ne pourrait pas être utilisée comme fondation pour un lourd immeuble neuf...

vendredi, 13 septembre 2013

Marchandages secrets entre la Ville et le promoteur

 

On s'en doutait depuis quelques mois ; ça y est c'est confirmé. La Mairie est en train de conclure un arrangement peu glorieux avec le promoteur.

C'est le promoteur lui-même, tout content de cette aubaine, qui vient de lâcher le morceau, en affichant le plan de cet arrangement sur le mur de la Tombe-Issoire.

 

Voici ce plan qui est sans ambiguïté :

 

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On peut y constater la présence d'un espace vert, ce qui n'a rien d'étonnant puisque le promoteur ne peut rien faire de cet espace vert qui est légalement inconstructible.

 

On peut surtout y constater que la Ville achèterait :

 

  • la grange, quoique là encore cela n'a rien de nouveau, puisque cette acquisition est une prescription du Plan Local d'Urbanisme voté en 2006 et

  • le Pavillon Troubadour, et on le comprend puisque le promoteur ne peut pas construire le long de la villa Saint-Jacques, le Tribunal Administratif lui refusant d'y faire des fondations souterraines.

 

Bref, les termes du marchandage sont : le promoteur vend à la Ville ce dont il ne peut rien faire, ce qu'il ne peut pas pas construire ; en échange il obtient un accord sur sa promotion immobilière qui occupera tous les mètres carrés constructibles, jusqu'au moindre centimètre...

Une fois de plus, le promoteur dicte son bon vouloir à la Ville ou à l'Etat.

Rappelons que selon le Parisien, cette opération va rapporter plus de 60 millions d'euros à ce promoteur. Il a de quoi se réjouir.

 

Reste maintenant à la Ville à nous vendre cette reculade, en nous expliquant que c'est une avancée majeure et que cela va permettre de construire des logements sociaux (alors que notre programme est que 100% du site soit consacré aux logements sociaux et aux activités culturelles de la Ville !)

 

 

dimanche, 21 juillet 2013

Un film

 

Un membre du Conseil de quartier Montsouris-Dareau, Sylvia Kesbi, vient de réaliser, avec les Jardins numériques, un film sur le dossier.

Il peut se voir ici.

mardi, 02 juillet 2013

Le Conseil d'arrondissement pose une question au Maire de Paris

 

Hier, la question présentée par Paul Roussier et les élus communistes, a été votée à l'unanimité (PCF, PS, UDI, Nouveau Centre, Modem, UMP) par le Conseil d'arrondissement.

Elle "demande au Maire de Paris quelles mesures a-t-il prises suite au vœu voté par le Conseil de Paris du 25 mars".

Nous attendons la réponse du Maire de Paris.

mercredi, 26 juin 2013

Conseil d'arrondissement du 1er juillet

 

Au prochain conseil du 14e arrondissement, le groupe communiste va proposer une question écrite au Maire de Paris, question que voici :

 

Sur l’avenir de la carrière de Port-Mahon et de la ferme Montsouris

Le Conseil de Paris a voté le 25 mars dernier un vœu relatif à l’opération de la Soférim rue de la Tombe Issoire à Paris 14ème.

Depuis, votre 1ère Adjointe a indiqué dans un  journal parisien : «Concernant la Ferme Montsouris nous sommes aux côtés des associations pour préserver la ferme Montsouris et nous serons très attentifs à son devenir. Je suis particulièrement concernée par les questions de préservation du patrimoine », confirmant ainsi ses propos en Conseil de Paris : « Aucun projet d'aménagement ne pourra être porté, si un consensus ne se dégage pas sur le devenir de la carrière...je voulais rassurer les élus du 14e et les assurer du fait que la Ville mettra tout en œuvre, tous les moyens dont elle dispose, pour favoriser l'émergence d'un projet global de requalification et de valorisation du site qui soit consensuel ».

Au niveau du quartier, le Conseil de quartier a créé une commission Ferme et Carrière et a pris l’initiative d’une pétition qui recueille actuellement près de 5300 signatures.
Par ailleurs  un nouveau rassemblement devant le site, à l’appel du Collectif de Port Mahon et de la Ferme Montsouris, a eu lieu dimanche 23 juin.

Aussi le Conseil du 14ème arrondissement demande au Maire de Paris quelles mesures a-t-il prises suite au vœu voté par le Conseil de Paris du 25 mars.

 

En effet le 25 mars dernier ce voeu voté demandait :


- que le Maire du 14e arrondissement et le Maire de Paris fassent connaître, par tout moyen utile, au ministère de la Culture leur opposition à la nouvelle autorisation de travaux ;

- que la Ville de Paris, qui est un tiers intéressé au sens de la législation sur les Monuments historiques, demande le classement de la Ferme Montsouris comme Monument Historique ;

- qu’une modification du PLU soit engagée en vue de déclarer l’inconstructibilité du site.

 

Et à ce jour, on attend toujours que soient prises ces mesures...

lundi, 10 juin 2013

Le loup sort du bois

 

Lors du référé du 2 avril dernier, le promoteur et le ministère de la Culture ont assuré solanellement, devant le Juge, que leurs travaux n'étaient pas destinés à supporter un radier pour une opération immobilière. L'architecte des monuments historiques n'hésitait pas à certifier que ce n'était qu'une restauration et rien d'autre (une restauration bien originale puisqu'il s'agit d'ajouter des éléments totalement étrangers à une carrière médiévale : gros piliers maçonnés, murs maçonnés, comblement de ciment,  etc.).

Quelques jours plus tard, le promoteur a bien sûr fait volte-face.

Le 27 mai, ce dernier a en effet déposé une nouvelle demande de travaux (AC 075 114 13 V 0044) dont l'objet est : "Travaux en infrastructure (terrassement et fondations par radier) et superstructure (ensemble immobilier)".

Ce que nous disions pendant le référé était juste : l'objet de ces travaux n'est pas de restaurer le monument historique, mais bien de réaliser des fondations pour une opération immobilière.

Et c'est pour que cette spéculation immobilière puisse se faire, que le monument historique va être défiguré, avec l'aval de la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.

Le faux effondrement disparaît du dossier

 

L'instruction se poursuit au Tribunal Administratif (la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, et le promoteur n'ayant gagné, contre nous, que le référé).

Les avocats de la Ministre de la Culture et du promoteur viennent de produire leurs écritures pour ce contentieux.

Et là, surprise, l'affaissement qui était jusque-là présenté comme un effondrement de la carrière qui « aurait pu causer un sinistre majeur dans le quartier » (selon l'architecte en chef des monuments historiques) a disparu.

Dans ces écritures, qui détaillent pourtant tout le dossier, les avocats ne font plus aucune allusion à ce terrible accident. Ce dernier a cependant permis, le 2 avril dernier, à la ministre et au promoteur de gagner leur référé...

Rappelons ce que disait pourtant l'architecte en chef des monuments historiques, juste avant l'audience du référé :

"La dangerosité actuelle est évidente : il en va de la sécurité des personnes et des biens".

 

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Une fois le référé passé, ce mystérieux effondrement s'est évanoui dans les airs...

Il n'est pas impossible que le dernier article dans Le Parisien y soit pour quelque chose.

 

Rappelons que l'organisme compétent en la matière, l'IGC (Inspection Générale des Carrières) n'a expertisé à propos de cet évenement qu'un simple tassement de remblais dans un ancien puit à eau, sans aucun lien avec la carrière.

 

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Rappelons que c'est ce même architecte en chef des monuments historiques qui a signé la demande d'autorisation de travaux et surtout qui a instruit tout le dossier à la DRAC.

Rappelons enfin que cet architecte en chef des monuments historiques n'était curieusement plus en fonction depuis 2011 (voir l'arrêté de janvier 2011).

Dès lors, on peut s'interroger sur la manière dont ce dossier a été instruit.

 

Malgré toutes ces bizarreries, la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, refuse de suspendre cette autorisation de travaux, ce qui serait une mesure simple en attendant que la justice se prononce.

Selon Le Parisien, cette opération immobilière va rapporter pas moins de 60 millions d'euros.

samedi, 25 mai 2013

Sur l'article du Parisien

 

On peut lire dans cet article, à propos de l'architecte en chef des monuments historiques :
« Le ministère de la Culture ne le reconnaît pas "il ne devrait pas se prévaloir d'une qualité qu'il n'a pas. Pour nous, c'est le maître d'oeuvre de la Soferim". »

Et plus loin :
« Le promoteur, "pas des anges ni des défenseurs du patrimoine", reconnaît-on au ministère ».

Et enfin :
« Au ministère de la Culture, on s'agace de la polémique et de la ténacité de l'association. "J'en ai assez de la mise en cause personnelle de la ministre, indique-t-on à son cabinet. Madame Filippetti n'est pas derrière toutes les décisions. Et si les membres de l'association estiment qu'il y a un faux dans les documents, qu'ils aillent saisir le juge pénal !" Il reste qu'au ministère, si "on n'envisage pas un nouvel examen du dossier", on finit par lâcher que les documents contradictoires de l'Inspection Générale des Carrières et de l'ex-architecte sont "troublant". »

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Donc pour résumer :

  • Le ministère de la Culture, le 21 décembre dernier (pendant la trêve des confiseurs) délivre à un promoteur (qui de l'avis même du cabinet de ce ministère, n'est ni un ange, ni un défenseur du patrimoine) une autorisation de travaux.

 

  • Cette autorisation est instruite et signée par l'architecte en chef des monuments historiques (qui usurpe sur ce document cette fonction, puisqu'il n'est plus agent de l'Etat, un arrêté du 26 janvier 2011 l'ayant mis à la retraite).

 

  • Cet architecte assure que ces travaux ne sont qu'une restauration et rien d'autre (alors que le cabinet pense que le promoteur n'est pas un défenseur du patrimoine).

 

  • Le même architecte jure que ce ne sont aucunement les fondations de l'immeuble neuf que le promoteur veut construire depuis des années (on peut s'attendre pourtant à ce qu'un ancien architecte en chef des monuments historiques sache distinguer entre des fondations neuves et une restauration d'un monument médiéval).

 

  • Cette demande est délivrée par le ministère de la Culture (qui, on le suppose, sinon on ne comprend plus, ne s'aperçoit pourtant pas de cette usurpation de fonction).

 

  • Puis arrive le contentieux, ce même architecte annonce alors un providentiel effondrement du monument historique (effondrement qui, de l'avis de l'IGC, l'organisme compétent en la matière, n'est qu'un tassement de remblais des années 50, dans un ancien puits à eau, et n'a aucun rapport avec la carrière).

 

  • L'architecte surenchérit alors dramatiquement : « il en va de la sécurité des personnes et des biens […] Si les travaux ne sont pas réalisés d'urgence, l'effondrement de pans de carrières va très certainement se produire » (or, ce tassement, sommes toutes banal, est bien circonscrit au fût du puits à eau).

 



Bref, depuis un mois et demi, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, est au courant qu'elle a gagné ce contentieux, sur la base de ce faux effondrement du monument historique.

Depuis un mois et demi, la ministre de la Culture est au courant que l'autorisation de travaux a été instruite et délivrée de manière plutôt anormale.

Maintenant qu'elle sait cela, on pourrait s'attendre de sa part à une réaction...