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lundi, 09 janvier 2012

Démolitions

 

En attendant ses prochains permis de démolir, la Soferim a provisoirement arrêté ses travaux.

lundi, 05 décembre 2011

Manifestation du 4 décembre

 

Hier, malgré la pluie, nous nous sommes réunis devant la Ferme de Montsouris.

Les élus présents étaient : Célia Blauel (EELV), Paul Roussier (PCF) et René Dutrey (EELV). Etaient également là le partie de Gauche qui faisait signer la pétition. Marie-Claire Carrère-Gée (UMP) n'avait pu venir, mais elle nous a téléphoné pour nous dire qu'elle nous soutenait.

 

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De la fenêtre des voisins nous avons pu constater que la Soferim continuait les démolitions, notamment de la maison des vachers qui faisait partie de la ferme, mais également d'un mur mitoyen avec le 22 et ceci sans que les copropiétaires n'aient donner leur accord.

 

Ce soir, le dossier de la Ferme de Montsouris sera débattu au conseil d'arrondissement à la Mairie du 14e. L'audience est publique.

lundi, 19 septembre 2011

La différence entre l'oral et l'écrit

 

Samedi et dimanche, le Soferim a ouvert au public, pour la première fois depuis 6 ans, la porte charretière du 26, rue de la Tombe-Issoire.


Il faut dire que depuis quelques semaines, le promoteur dépense beaucoup d'argent pour sa communication. Il a été jusqu'à engager spécialement pour ce dossier une boîte de communication : Cap & Cime. Cette dernière s'occupe notamment des intérets de Danone. Sur son site Internet, Cap & Cime annonce qu'elle est spécialiste en stratégie d'influence.

Nous sommes heureux que le promoteur, après s'être complètement désintéressé du sort de ce Monument Historique, vient brusquement de changer d'avis. Nous avons toujours dit que si le promoteur voulait restaurer la carrière du moyen âge, nous le soutiendrons dans cette démarche.

Toutefois, pour l'instant, il y a un décalage important entre ce qui est dit oralement (où il ne parle que de restauration) et ses demandes écrites de travaux. Ces dernières ne s'apparentent à aucun moment à une restauration, mais sont clairement des fondations modernes pour les nombreux immeubles neufs que le promoteur veut construire sur ce site.
Nous proposons donc au promoteur de déposer une nouvelle demande d'autorisation de travaux, afin que l'écrit corresponde à l'oral.

Le promoteur regrette que le site soit "laissé à l’état d’abandon" et nous le regrettons avec lui.
Mais qui le laisse à l'abandon depuis des années ?
Le propriétaire.


Qui est propriétaire depuis 2003 ?
Le promoteur.


Qui a reçu de multiples injonctions de travaux de la part de la Préfecture de Police pour qu'il cesse cet abandon et qu'il remette en état les bâtiment immédiatement et indépendamment de toute opération immobilière ?
Le promoteur.


Qui n'obéit pas à ces injonction ?
Le promoteur.

Le 18 mars 2004, la Soferim annonçait sans détour, dans un communiqué de presse, que le 26, rue de la Tombe-Issoire "restera évidemment en déshérence durant toute la durée de la procédure."

Le promoteur affirme oralement qu'il ne mettra pas une goutte de béton  ou de ciment dans le Monument Historique.
Hélas, à la lecture de l'autorisation de travaux telle que le promoteur l'a rédigée et déposée au Ministère de la Culture et telle qu'elle a été autorisée par la DRAC, on lit que le promoteur veut bel et bien combler de ciment des zones entières (page 33) et notamment tout l'étage inférieur (page 34).
Pourquoi cette différence entre ce qui est officiellement demandé et le discours devant les journalistes ou devant les visiteurs ?

En surface, le promoteur affirme sans rire que la ferme de nourrisseur n'existe plus. Il prend prétexte de la disparition de la ferme de Ficherolles qui servait de laiterie à la ferme de Montsouris, pour faire croire que la ferme de nourrisseur de Montsouris a disparu. Mais qu'est-ce qu'une ferme de nourrisseur ?
Un bâtiment dans la Ville où l'on nourrissait les bêtes.


Où nourrissait-on les bêtes rue de la Tombe-Issoire ?
Dans l'étable qui existe toujours et que l'on voit de l'avenue René Coty.


Le bâtiment principal de la Ferme de Montsouris existe donc toujours dans la cour de ferme.

Rappelons que le Directeur de la Soferim, Jean Papahn, essaie de réaliser une opération immobilière sur ce site depuis les années 90, d'abord pour le compte du GFF, puis à présent pour le compte de la Soferim.


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Rappelons qu'il n'y est jamais arrivé à cause de la présence de la carrière médiévale souterraine classée.

 

On se souvient de la célèbre phrase de Charles Pasqua :

“Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent".

 

 

lundi, 12 septembre 2011

Site Internet des Ecologistes

 

René Dutrey et Célia Blauel ont publié aujourd'hui un article, sur le site d'Europe écologie-Les Verts, présentant et soutenant notre combat.

 

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Rappelons que depuis la constitution du Collectif, René Dutrey et Célia Blauel, élus du 14e arrondissement, n'ont cessé de nous soutenir.

mercredi, 27 juillet 2011

Aujourd'hui dans Le Monde

 

Dans Le Monde daté du 28 juillet, un grand article intitulé :

"La dernière ferme parisienne au centre d'un long conflit immobilier"

 

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On peut également le lire sur le site du Monde.

 

Il est amusant de noter que la Soferim ne s'y souvient pas d'avoir été contactée par des personnes et des fondations qui sont prètes à racheter le site pour réellement le restaurer...

 

"Quand la mémoire va chercher du bois mort, elle ramène le fagot qui lui plaît" disait le poète Birago Diop (1906-1989).

 

lundi, 27 juin 2011

Paris n'est pas Blanquefort

 

La ville de Blanquefort, dans le Sud-Ouest, vient de racheter sa vacherie (ferme), afin de la préserver.

Une exploitation agricole va y être recréée pour accueillir les enfants et les écoles. Ce sera également un lieu culturel avec notamment des concerts.

Bref, nous sommes loin de Paris...

Pour en savoir plus sur Blanquefort : http://www.sudouest.fr/2011/06/22/une-ancienne-vacherie-q....

vendredi, 20 mai 2011

L'Humanité dimanche

 

Le numéro du 19 mai 2011 de l'Humanité dimanche consacre un dossier de deux pages à la dernière ferme de Paris.

 

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mardi, 28 décembre 2010

Journal télévisé de 13 h sur TF1

 

Aujourd'hui, TF1 vient de consacrer un reportage à la dernière ferme de Paris.

 

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Vous pouvez le revoir sur le site de TF1 :

http://videos.tf1.fr/jt-13h/le-13-heures-du-28-decembre-2...

Ce reportage commence à 19 minutes et 20 secondes (chapitre 12).

 

En voici le texte intégral :

Jacques Legros :
« Une ferme, une vraie ferme, en plein coeur de Paris. Elle n'est plus en activité, certes ! Mais elle existe toujours. Elle se trouve dans le 14e arrondissement. Grâce à un heureux concours de circonstances, les promoteurs n'ont jamais pu y toucher jusqu'à aujourd'hui. Mais la bâtisse est en mauvais état. Reportage de Claire Auberger et Charles Voissier »


Claire Auberger :
« Derrière la place Denfert-Rochereau, au milieu des immeubles modernes une parcelle de 600 m² avec un corps de ferme. Au siècle dernier, Paris en a compté jusqu'à 500 en activité. On y trouvait des volailles, des chevaux et des troupeaux de vaches laitières. Durant la Seconde Guerre mondiale, elles ont permis à de nombreux Parisiens de se ravitailler. Certains en gardent encore des souvenirs d'enfance. »


Marcel Faisandier :
« Nous sommes à l'entrée du 26, rue de la Tombe-Issoire où là je suis venu, étant tout petit, pour venir chercher le lait, puisque j'habitais au 32 et évidemment ce n'était pas loin. »


Claire Auberger :
« Encore debout, mais en mauvais état, le bâtiment ensuite servit à l'hébergement de jeunes en difficulté sous le patronage notamment de l'Abbé Pierre. Au début des années 90, la propriété finit par être vendue à des promoteurs privés. C'est le début d'un long combat. »


Thomas Dufresne :
« Je crois que c'est unique à Paris, une parcelle où pendant plus de vingt ans, il y a trente ou quarante demandes de permis de construire qui n'aboutissent jamais. »


Claire Auberger :
« La raison est sous leurs pieds, dans les sous-sols de Paris. »


Thomas Dufresne :
« ...au-dessous, on a la carrière qui est classée Monument Historique. »


Claire Auberger :
« On y accède par les Catacombes. La carrière classée date du moyen âge. Elle se situe derrière cette grille. En voici quelques photos... »


Gilles Thomas :
« Lorsque l'on pénètre dans cette carrière, on est au milieu de vides avec des galeries qui partent dans tous les sens. On a un véritable labyrinthe. Il n'y a aucun autre équivalent, puisqu'à la fin d'exploitation, les carriers sont partis et il n'y a pas eu besoin d'ajouter des consolidations, il n'y a pas eu besoin de faire des galeries pour soutenir des bâtiments. »


Claire Auberger :
« La ferme a préservé la carrière. Aujourd'hui c'est l'inverse. Reste à trouver un avenir à ce terrain chargé de souvenirs, mais laissé à l'abandon. »

 

jeudi, 18 novembre 2010

Patrice Maire dans Village(s) 14

 

 

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Patrice Maire, dans le 1er numéro de Village(s) 14, celui d'octobre 2010, a déclaré :

 

 

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Il est vrai que cela fait près d'un quart de siècle qu'aucun promoteur (ni le Groupement  Foncier Français, ni la Soferim) n'arrive à construire quoi que ce soit sur ce site. Il serait temps d'en tirer des conclusions et de trouver une autre solution.

 

vendredi, 16 juillet 2010

Paris caché

 

Les éditions Parigramme viennent de faire paraître un bel ouvrage :

 

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Paris caché 120 lieux inattendus à découvrir

par Alice Lepic.

 

A la page 14 est photographiée la ferme de Montsouris.

 

jeudi, 19 novembre 2009

Evolution de la position de la Mairie


Le 12 mars 2007, le Conseil d'arrondissement a adopté un voeu présenté par Pierre Castagnou, Pascal Cherki et Geneviève Bellenger qui est ainsi libellé :

 

"la Mairie du 14ème et le Collectif de Port Mahon et de la Ferme Montsouris luttent pied à pied pour empêcher toute densification et exiger la mise en valeur de ce patrimoine [...] Le Conseil d’arrondissement du 14e tient à ce que soit réalisé à cet endroit, conformément à la volonté du Maire de Paris et aux prescriptions du PLU, un projet d’intérêt public comprenant :


- la restauration des immeubles du 26-30 rue de la Tombe-Issoire et du 15-17 villa Saint-Jacques pour du logement social ;


- la restauration de la Ferme Montsouris pour y réaliser un équipement culturel de proximité. Aussi demande-t-il au Maire de Paris de prendre à nouveau l’initiative de proposer le rachat par la Ville de Paris des propriétés des 26-30 de la rue de la Tombe Issoire et des 15-17 Villa Saint Jacques"

 

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Pierre Castagnou avait alors ajouté :

"Cette proposition de voeu s'inscrit dans une partie de bras de fer engagée depuis plusieurs années entre les Mairies de Paris et du 14e et le promoteur propriétaire, la Soferim. Je tiens à être réaliste : ce voeu ne mettra pas fin à ce bras de fer. Son but est de montrer que la détermination de la Mairie du 14e et par voie de conséquence de la Mairie de Paris reste entière."

(http://www.mairie14.paris.fr/mairie14/jsp/site/Portal.jsp... cliquer sur le fichier : CA12_03_07.pdf)

 

Le programme de la Gauche de mars 2008 s'engage à :
« Acquisition et restauration du site de la ferme de la Tombe Issoire ».

 

Pierre Castagnou, peu de temps avant sa mort, avait d'ailleurs pris soin de faire inscrire l'achat de tout le site au PIPP (Plan d'Investissements Pluri-Annuel de la Ville de Paris).

 

Quelques jours après son élection en remplacement de Pierre Castagnou, Pascal Cherki nous a assuré qu'il ne reviendrait pas sur le programme de la Gauche de mars 2008 dont il est un des rédacteurs avec Pierre Castagnou.

 

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Au Conseil de Paris de juillet, le Groupe PS a voté contre la demande de classement de la Ferme de Montsouris.

 

Il y a quelques jours, le Maire du 14e, Pascal Cherki, nous a annoncé sa volonté de ne plus s'opposer à l'opération immobilière du promoteur.

 

Enfin, la Ville vient de faire savoir à la DRAC qu'elle ne s'opposait pas à la délivrance de l'autorisation de travaux sur la carrière.

 

samedi, 09 juin 2007

Nicole Guedj

Comme chacun sait, les 10 et 17 juin 2007 auront lieu les élections législatives. Dans la 11e circonscription, celle de la Ferme de Montsouris et de la carrière du chemin de Port-Mahon, nous avons demandé aux principaux candidats leur position sur ce dossier.

Le premier candidat à nous avoir répondu est Nicole Guedj (UMP).

 

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Quel est votre sentiment général sur ce dossier ?
Le Collectif plaide pour une protection au titre des Monuments Historiques ou pour une Protection Ville de Paris, de la dernière ferme de Paris (c’est-à-dire de la grange, de l’immeuble sur rue du 26 qui est l’entrée de cette ferme de ville, de la cours de ferme, du Pavillon Troubadour, de la Maison des Vachers et de l’aqueduc Gallo-Romain). Qu’en pensez-vous ?
Le Collectif se bat pour une restauration de tous les bâtiments de la parcelle. Qu’en pensez-vous ?
 
Vous avez bien voulu me saisir du dossier de la Ferme de Montsouris dont j'ai immédiatement compris les enjeux. Bien entendu, je suis parfaitement convaincue de la nécessité de défendre l'ensemble du site de la dernière Ferme de Paris et de la mise en oeuvre de sa restauration. C'est la raison pour laquelle, je suis en son temps, intervenue auprès de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture du précédent gouvernement.


 
Voulez-vous ajouter quelque chose ?
 
Vous pouvez compter sur moi.

 

Nous vous remercions.