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vendredi, 23 juin 2006

Permis de démolir

Le 31 mai 2006, le Collectif a attaqué en référé le permis de démolir N° 075 014 04 V 0028.
Depuis 2 ans, la Soferim demande, en effet, à démolir le mur pignon du 30, rue de la Tombe-Issoire, mitoyen du 28.

Devant le juge, la Ville a affirmé que l’urgence à démolir ce mur pignon devait primer sur l’urgence à conserver le patrimoine.

Résultat, la Ville et la Soferim ont gagné ce contentieux sur l'urgence.

Lors de cette audience, nous avons appris, de la bouche du juge, que la préemption de la Ferme de Montsouris par la Ville avait été annulée par ce même tribunal.

 

mardi, 20 juin 2006

Travaux légaux ou illégaux ?

Depuis septembre 2005, la Soferim refuse, aux inspecteurs de la Division de l’Urbanisme, l'entrée du 26-30, rue de la Tombe-Issoire et du 15-17, villa Saint-Jacques.

 

Ces agents de la Ville ont la charge d’inspecter les travaux à Paris, afin de vérifier s’ils sont autorisés.

 

Depuis, des centaines de tonnes de gravats ont été emmenés du site.

 

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lundi, 19 juin 2006

Projet de restauration de la Ferme de Montsouris et de la Carrière médiévale des Hospitaliers de Saint Jean pour y aménager un centre culturel et social

 

LE SITE:


En surface :

Dernière ferme de Paris (comprenant une vaste grange, avec son étable, son cellier voûté et sa charpente signée du Pendule à Salomon des Compagnons).
Ensemble de maisons de faubourg de l’ancien hameau de la Tombe-Issoire.


 

En sous-sol :

Dernière carrière médiévale de pierre à bâtir intacte de Paris.
L’aqueduc gallo-romain de Lutèce (sous la cour de ferme).

Depuis les Hospitaliers de Saint Jean seigneurs de la Tombe-Issoire au Moyen Age, jusqu'à l’Abbé Keller (1894-1986) son ancien propriétaire, le site a eu une vocation sociale et de partage ouvert à tous.
Ce projet respectera cet héritage, tout en répondant à un besoin qui ne fait que se développer.

 

Centre culturel et social :
Il bénéficiera de la couverture médiatique du site (plus de 300 articles de presse et reportages, ces 3 dernières années).

La carrière du Moyen Age, patrimoine unique à Paris (voir à ce sujet le jugement du Conseil d’Etat du 25 mars 1998), deviendra un musée, soit associé aux Catacombes comme naguère, soit indépendant.
Il permettra de montrer avec quelles pierres Paris a été construit dès l’époque gallo-romaine.
Rappelons que les Catacombes sont l’un des musées les plus fréquentés de Paris et l’un des plus rentable (200 000 visiteurs en 2 000, alors qu’il n’était ouvert que 16 heures par semaine).


La grange deviendra un écomusée présentant l’histoire de cette ferme parisienne, mais aussi les activités traditionnelles d’une ferme (cultures, barattage, panification, etc.)
Une des pièces de la grange pourra accueillir les réunions associatives du quartier.

L’ensemble de ces deux musées présentera le Paris insolite et mystérieux (la carrière souterraine cachée, le pittoresque d’une ferme à Paris et l’énigmatique Pendule à Salomon).
Ce centre pourra également accueillir des expositions temporaires et des manifestations culturelles, sociales ou associatives.
Il sera à 4 minutes à pied de Denfert-Rochereau et, par la ligne B du RER, à 15 minutes de Châtelet-les-Halles.

L’immeuble de rapport du N°26 et la maison de faubourg du N°28 comprendront une vingtaine de logements sociaux.
Les boutiques sur rues pourront être louées à des associations, à des fondations reconnues d’utilité publique ou à de petits artisans.
La cour, classée E.V.P. au PLU, accueillera un grand jardin dans lequel seront notamment aménagés un jardin pédagogique pour les enfants et un jardin partagé.
Le pavillon troubadour du 15, villa Saint-Jacques pourra accueillir le siège de ce centre et un logement de fonction à l’étage.

 


Propriétaire actuel :
En 2003, la Soferim s’est engagée à acheter le bien pour 6,38 millions d’€ (2 730 m² de surface au sol), dans le but de réaliser une opération immobilière aujourd’hui impossible.
A ce jour, seuls 4,4 millions d’€ ont été versés par la Soferim, au vendeur. La Soferim doit effectuer un dernier versement, le 31 décembre 2006.
L’hypothèque conservatoire est détenue par la SOCFIM du groupe Caisse d’Epargne.

 

Contraintes :
Tout le sol des parcelles est classé au titre des Monuments Historiques, depuis 1994.
En 2002, l’expert A. Paquet (ingénieur, spécialiste en carrières et fondations) a établi un rapport sur l’impossibilité de réaliser une opération immobilière sur le site, car dans ce cas :
« nous vous confirmons... notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète. »
Le 9 juin 2005, le Tribunal Administratif a confirmé l’annulation de l’autorisation de travaux par le Ministère de la Culture et le refus du permis de construire par l’Hôtel de Ville à la Soferim, considérant que :
« les travaux envisagés constituent pour le Monument Historique une menace de dénaturation définitive. »

Toute construction nouvelle étant impossible sur ce site, il faut donc, étant donné son intérêt patrimonial, le restaurer (dans le cas de toute construction, l’Inspection Générale des Carrières imposerait automatiquement une prescription, c’est-à-dire des fondations dénaturant définitivement le Monument Historique).
L’Inspection Générale des Carrières nous a confirmé par écrit, le 7 novembre 2005, que cette carrière, classée Monument Historique, est : « actuellement en bon état de conservation ».

 

Découvertes archéologiques :
Cette restauration sera l’occasion, dans la cour de la ferme :
De mettre à jour notamment par la technique d’écholocation :
Le cellier de l’ancienne Maison de Ficherolles (cellier dont la présence probable a été signalée en 2002 par la SHA 14 et qui remonte au moins au 17e siècle).
La route romaine principale qui menait à Lutèce.
L’aqueduc de Lutèce.
De débourrer le puits de la ferme.
Et de découvrir sans doute d’autres trésors, puisque des tessons qui affleurent naturellement dans le jardin ont été estimés du 15e siècle par des archéologues.
En parallèle à ces fouilles dans la cour, la restauration et l’aménagement des bâtiments pourront être entrepris.
Les résultats de ces fouilles seront une vitrine pour ce futur centre.

 

Partenariat :
Les fouilles et la restauration se feront en partenariat avec les associations qui, depuis le début, défendent le site, associations réunies au sein du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris. Plusieurs de ces associations sont spécialisées dans ce type de restauration : OCRA, Paris Historique, PICAR, Rempart, SEADACC, etc.
L’action du Collectif ayant reçu le soutien de l’Abbé Pierre, la Fondation Abbé-Pierre est prête à s’associer au projet.

D'autre part, des banques et des financiers ont donné leur accord de principe à ce projet.

 

Ce partenariat entre les différents acteurs : associations, bénéficiaires des logements sociaux, élus, financiers, habitants du quartier et l’ensemble des Parisiens, renforcera le lien social, dans le quartier et au-delà.

 

Coût de la restauration de la carrière : 420 000 €

Comme les lois du 31 décembre 1913 et du 24 mai 1951 le prévoient, une convention sera signée avec le Ministère de la Culture pour qu’il prenne en charge une partie du coût de cette restauration d’un Monument Historique.

 

La restauration des immeubles en surface comprendra :
d’une part les restaurations de la grange ; des façades, des toitures ; des cages d’escaliers et des devantures des boutiques ;
d’autre part la réhabilitation des appartements et de l’intérieur des boutiques.

Coût de l’aménagement d’une vingtaine de logements sociaux :  1 185 000 €

Coût de l’aménagement de la Ferme de Montsouris et du Pavillon Troubadour : 1 063 200 €

Coût de l’aménagement de l’espace vert : 270 000 €

Coût total : 2 938 200 €

Soit un ordre de grandeur de 3 millions d’€


Ce centre, outre sa vocation sociale et historique, réunira deux sites uniques qui ont en commun le charme d’un Paris insolite, que les visiteurs seront étonnés et curieux de découvrir.

 

 

dimanche, 18 juin 2006

Livret historique

Les Editions du Dauphin ont édité un livret de 40 pages, intitulé « La Dernière ferme de Paris à Montsouris » :

4ème de couverture:

" ...les promoteurs tentèrent de se l'approprier, mais les habitants du quartier, conscient de sa valeur, se regroupèrent pour préserver ce lieu unique qui n'a peut-être pas encore livré tous ses secrets... "

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"Découvrez-en quelques-uns dans cet ouvrage spécialement destiné aux amoureux du quartier et du Paris mystérieux."


En vente, à 5 euros, à la maison d'édition (43, rue de la Tombe-Issoire 75014 Paris Tél. : 01 43 27 79 00) et dans les librairies parisiennes.

mardi, 13 juin 2006

Adhésion

Pour adhérer au Collectif de Port-Mahon, à titre personnel, il vous suffit d'envoyer vos coordonnées sur papier libre ou d'imprimer ce formulaire et un chèque de 10 euros à :

Collectif de Port-Mahon

149 avenue du Maine

75014 Paris

Vous pouvez aussi nous envoyer un mail à collectifportmahon@free.fr

dimanche, 04 juin 2006

La Maison de Chateaubriand

Le Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris a été amené à s’intéresser à un autre projet immobilier de Bertrand de Feydeau, pour le compte de l’Archevêché de Paris.

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En effet, non loin de la Ferme de Montsouris, au 92, avenue Denfert-Rochereau, se trouve l’Infirmerie Marie-Thérèse léguée par René de Chateaubriand.

 

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Le dossier de la Ferme de Montsouris et celui de la Maison de Chateaubriand se ressemblent étonnamment :

 

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En ces lieux, flotte l’atmosphère du romantisme, échappé miraculeusement du béton.

 

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Ces lieux ont été légués à l’Archevêché avec une charge perpétuelle qui n’est pas respectée.

 

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Dans la donation (devant Auguste-Louis Robin, notaire à Paris, les 25 et 26 avril 1828), Monsieur et Madame de Chateaubriand « voulant assurer à l’établissement de l’Infirmerie Marie Thérèse par eux fondé une existence stable capable de perpétuer les services qu’il rend aujourd’hui ... La présente donation est faite aux charges et conditions suivantes : Les unes permanentes fourniront la règle perpétuelle de l’établissement, les autres transitoires n’auront d’effet que jusqu’au décès de Mr et Me de Chateaubriand. Charges et conditions permanentes : 1° La maison de retraite de Marie Thérèse est exclusivement destinée à recevoir des ecclésiastiques âgés ou infirmes, ou malades ».

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Cette charge perpétuelle est-elle compatible avec la construction de « 2 bâtiments de 5 étages sur 2 niveaux de sous-sol pour l’un des bâtiments et 6 étages sur un niveau de sous-sol à usage d’habitation », comme on peut le lire dans la demande de permis de construire n° 0750 014 05 V 0042 déposée par la Cogedim ?

 

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C’est pourquoi, avec des membres de la famille de Chateaubriand et avec le Président de la Société Chateaubriand, nous demandons à ce que les termes de la donation soient respectées et que ce patrimoine soit préservé.

 

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Lors des Journées du patrimoine, samedi 16 et dimanche 17 septembre 2006, la Société Historique et Archéologique du 14e arrondissement, membre du Collectif, fera visiter gratuitement, ce site exceptionnel.

 

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Bibliographie :
- Canard enchaîné du 22/03/06.

jeudi, 01 juin 2006

Articles parus dans la revue Archéologia

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 Archéologia n°405 Novembre 2003

Une ferme dans la tourmente

 

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Archéologia n°408 Février 2004 

Vers la destruction annoncée des carrières médiévales de Port-Mahon

 

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Archéologia n°410 Avril 2004  

Port-Mahon est sauvé

 

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Archeologia n°420 Mars 2005  

L’affaire de la Ferme Montsouris

 

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Archeologia n°422 Mai 2005  

L’affaire de la ferme Montsouris et de la carrière de Port-Mahon est enfin réglée ?

 

 

 

 

Si vous souhaitez commander l'un de ces numéros à Archéologia :

http://www.archeologia-magazine.com/

abonnement@archeologia-magazine.com 

03 80 48 98 48

 

Le Collectif a pour objet

La préservation du bâti, du sol et du tréfonds des parcelles sises au 26-28-30 rue de la Tombe Issoire et 15-15bis-17 villa Saint-Jacques à 75014 Paris.

En outre, il a vocation d’assurer la continuité de l’œuvre sociale et culturelle initialement entreprise par l’Abbé Keller.

La Ferme de Montsouris

Cette propriété du faubourg Saint-Jacques est caractéristique des établissements agricoles de ville que l’on appelait fermes de nourrisseur ou vacheries.

 

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Ne jouissant pas de pâturage, son fourrage venait de la banlieue, afin de nourrir les bêtes à l’étable et de proposer du lait frais aux Parisiens et aux Montrougiens.

 

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La Ferme de Montsouris conserve son ancien cellier voûté en cintre surbaissé, aux proportions étonnantes.

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La présence de la Pendule à Salomon, tant sur la charpente de la ferme que sur celle de la maison de rapport sur rue, indique qu'il s'agit d'une oeuvre des Compagnons.

 

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photo Guy Vivien

La carrière du chemin de Port-Mahon ou des Hospitaliers de Saint Jean

La carrière de Port-Mahon est la dernière carrière médiévale qui nous soit parvenue intacte.

 

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Menacé par le béton, ce Monument Historique est pourtant l'ultime chance qu'ont les Parisiens de conserver en l'état, celui du Moyen Age, une exploitation de pierre à bâtir.

Les puits de béton (de 60 cm à 1 m 20 de largeur), que le promoteur aimerait voir perforer la carrière afin de fonder les immeubles neufs prévus, posent un problème technique aux répercussions encore inconnues. Les services de l’ Inspection Générale des Carrières n’ont été consultés, à propos de cette technique, que sur la résistance des puits de béton à la pression verticale envisagée, mais aucun ingénieur n’avait vérifié la résistance des piliers médiévaux eux-mêmes à une telle perforation.

 

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Photo Superflux

 

C’est pourquoi nous avons commandé une telle expertise à A. Paquet, consultant réputé.

Sa réponse est : « Nous vous confirmons [...] notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète, si les travaux sont entrepris tel que conçus d’après les documents remis. »

Pourquoi risquer un tel effondrement et ce en pleine ville, avec des immeubles habités au bord ?

Les Hospitaliers de Saint-Jean

Du 12e au 18e siècle, le seigneur de la Tombe-Issoire fut le Commandeur des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean.
Cet ordre religieux et militaire est devenu au 16e siècle l'ordre de Malte.


Les carrières du fief de la Tombe-Issoire dépendaient donc des Hospitaliers.

 

Voir :

http://www.ordredemaltefrance.org/
http://www.orderofmalta.org/storia.asp?idlingua=3

 

 

Projet de centre polyvalent


La Ferme de Montsouris - site où l’histoire a aimé à passer et repasser, a laissé sa trace - n’est-elle pas naturellement destinée à devenir un lieu de culture et d’utilité publique, où les associations et où les Parisiens se rencontreront, pour apprendre leur histoire, mais aussi pour renouer les liens sociaux directement issus de cet héritage.

Il est impératif de mettre en valeur les diverses richesses patrimoniales du site.

Ces orientations peuvent se résumer ainsi :

Culturelles et patrimoniales :
- aqueduc Gallo-Romain
- carrières classée Monument Historique
- ferme et cellier
- charpente des Compagnons
- chemin de Saint-Jacques de Compostelle
- arts et spectacles

Sociales, éducatives et associatives :
- activités éducatives
- activités sociales
- réinsertion de jeunes
- ferme pédagogique
- maison des associations.

Ce centre polyvalent couvrira plus de 2 700 m², à 250 m de la gare RER Denfert-Rochereau.

 

L'Abbé Keller (1894-1986), l'ancien propriétaire du site

En 1934, la Fondation des Berceaux du Souvenir, fondée et dirigée par l’Abbé Keller, est reconnue d’utilité publique, avec le bénéfice de la clause charitable. En 1953, cette fondation, qui devient majoritaire dans la Société Immobilière du Lion de Belfort, développe aux 26-28 rue de la Tombe-Issoire et 15-17 villa Saint-Jacques, des logements pour des personnes de condition modeste et des activités du Centre d’œuvres de jeunesse. Le rapport de l’assemblée générale de la SI Le Lion de Belfort, en 1969, traduit les volontés de l’Abbé Keller, Président-Fondateur : " Ce sont des préoccupations d’ordre social et philanthropique qui expliquent que la Société se soit abstenue de tirer des locaux le profit financier qui lui était offert avec insistance, et récemment encore, par un promoteur. "


A sa mort, l’Association Diocésaine hérite des 56 parts qui étaient encore détenues par l’Abbé Keller dans la SCI Le Lion de Belfort, « à charge par elle de mettre à la disposition de la paroisse St Dominique le terrain et les locaux qui lui sont actuellement affectés » (testament olographe fait à Paris le 17 juin 1982 et déposé chez M° François Diot à Paris. Ce terrain correspond notamment à la grande cour de ferme du 26-28, rue de la Tombe-Issoire).

 

Les principaux acteurs du dossier

Bertrand Delanoë : Maire de Paris
(c'est son cabinet qui s'occupe directement de cette affaire).

Renaud Donnedieu de Vabres : Ministre de la Culture
(là aussi, c'est son cabinet qui s'occupe directement de cette affaire).

Bertrand de Feydeau de Saint Christophe : directeur général des affaires économiques de l’archevêché de Paris
(ancien PDG d’AXA Immobilier, administrateur de Gecina et de Klépierre, etc.).

Jean Papahn : président de la Soferim
(il tente de réaliser une opération immobilière sur ce site).