Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 06 février 2008

Chronologie (suite)

 

11/01/07, avec l'autorisation de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), le promoteur se livre à des sondages et à des essais pressiométriques de résistance sur les piliers qui soutiennent la carrière classée Monument Historique.

 

25/01/07, Aimé Paquet, expert réputé, annonce à propos de ces essais : "Pour notre part, ces sondages ne servent strictement à rien vis-à-vis de la carrière. Celle-ci est connue et les caractéristiques du calcaire aussi [...] Par contre, nous ne pouvons que réitérer nos plus expresses réserves sur le caractère néfaste d’une telle intervention et sur l’augmentation des risques de déstabilisation des piliers et du ciel".

 

23/02/07, le Parisien publie la photographie d'un pilier souterrain endommagé par ces travaux,  l'expert Aîmé Paquet avait raison.

 

18/10/07, la Cour administrative d’appel de Paris annule le refus du permis de construire (075 014 00 V 0048) par la Ville, refus qui était intervenu le 19 mars 2004.

 

- 18/10/07, la même Cour administrative d’appel confirme l'annulation de l'autorisation de travaux du 9 juin 2005. Ce jugement est fondamental, il interdit au promoteur d'implanter des fondations modernes dans le Monument Historique souterrain, ce jugement empêche donc ipso-facto toute construction nouvelle sur ce site.

 

- 21/12/07, le permis de construire (075 014 00 V 0048) est refusé, pour la 2e fois, par la Ville.

 

jeudi, 06 septembre 2007

Forum associatif

Pour la rentrée, nous serons présents au Forum des associations, au côté de la Société Historique et Archéologique du 14e :

 

Samedi 8 septembre

de 14h à 18h

 

Parvis de la Mairie du 14e et place Jacques Demy

(M° Mouton-Duvernet ou Denfert-Rochereau)

 

Vous pouvez venir nous y rencontrer.

A samedi...

lundi, 02 octobre 2006

2e Mystère de Montsouris

Le dimanche 1er octobre, avec d’autres associations nous avons proposé le 2e Mystère de Montsouris, au Parc Montsouris.

 

Au menu :

- Une visite historique du parc,

- Un spectacle de chansons françaises (Bobby Lapointe, Charles Trenet, Boris Vian...),

- De l’accordéon et de la bombarde.

 

medium_JasmineBombarde.jpg

Bombarde de la Renaissance

 

- En clôture, une chasse aux trésors pour les enfants.

 

Voici quelques réponses aux deux dernières questions :

« Sais-tu qu’il existe encore une vieille ferme abandonnée dans Paris ? Qu’aimerais-tu y voir ? »


- " J'aimerais y voir des animaux ".

- " Des moutons, des chèvres, des cochons et des lapins ".

- " Des vaches, des chèvres, des biches, des poules et des coqs ".

 

« Sais-tu que sous cette ferme, il existe un souterrain du Moyen-Age ? Qu'aimerais-tu qu'il devienne ? »

 

- " Qu'il reste tel quel ".

- " Un souterrain qu'on visite et qui reste naturel ".

- " Un centre de géologie ".

- " Un lieu de visite ".

- " Je veux qu'il reste comme il est ".

 

Voici de belles idées qui pourraient inspirer les responsables de ce dossier.

 

jeudi, 24 août 2006

Avis défavorables sur les demandes de permis de démolir

En août, le Maire du 14e, Pierre Castagnou, a donné un avis défavorable aux trois permis de démolir demandés par la Soferim.

Son avis est motivé par le fait que :

" la démolition dénaturerait les caractéristiques du site et compromettrait sa mise en valeur dans le respect des protections au titre des Monuments Historiques et au titre du Plan Local d'Urbanisme ".

On attend à présent l’avis du Ministre de la Culture.

jeudi, 03 août 2006

Nouvelles demandes de permis de démolir

Le promoteur vient de déposer 3 nouvelles demandes de permis de démolir, pour la démolition de 7 bâtiments, seuls la grange et l’immeuble sur rue du n°26 sont épargnés.
Pour justifier cela, il clame que les bâtiments sont en mauvais état.

Oublie-t-il qu’une injonction de mai 2003, réitérée de nombreuses fois par la Préfecture de Police, lui demande, " immédiatement et sans délai " et ce depuis plus de 3 ans, d’entretenir ces bâtiments ?
Oublie-t-il que, pour tout entretien, il se livre, depuis, à des travaux de déconstruction...

Des centaines de tonnes de gravats sont sorties du site, des étais ont été retirés.

Le 9 juin 2005, le Collectif d’associations a pourtant gagné son contentieux contre le promoteur. Le tribunal a tranché, le permis de construire était refusé.

Alors, à quoi aboutirait une démolition d’une telle ampleur ?
A créer une friche de 2 000 m², un terrain de fait inconstructible, en plein Paris.

Tout le sol et le sous-sol étant classé Monument Historique, le Ministère de la Culture a, maintenant, à se prononcer sur l’opportunité de ces travaux.

mardi, 01 août 2006

Contact

Pour nous contacter, vous pouvez nous joindre par mail.

A bientôt !

vendredi, 28 juillet 2006

Solutions pour une restauration du patrimoine

Les solutions sont là. Des banques et des mécènes sont prêts à acheter ce site, afin qu'il soit intégralement restauré, avec la participation des pouvoirs publics.


Ils sont prêts, non seulement à rembourser la Soferim de tous ses frais, mais même que la Soferim réalise un bénéfice substantiel. Mais voilà, à ce jour, la Soferim ne veut pas d'un bénéfice seulement substantiel. Elle veut une grosse opération immobilière juteuse.

 

 

 

Quelques articles de presse

 

jeudi, 27 juillet 2006

Chronologie

09/04/86, décès de l'Abbé Keller. 

 

- 04/01/94, classement publié au Journal Officiel du 10-11/01/94 : "Par décret en date du 4 janvier 1994, est classée parmi les monuments historiques, pour être conservée, la partie de la carrière souterraine du chemin de Port-Mahon [...] située 26, 28 et 30, rue de la Tombe-Issoire, et 15 et 17, villa Saint-Jacques, ainsi que le sol de ces parcelles [...] à l’exclusion des constructions situées en surface..." Ce classement concerne une surface de 27,3 ares, soit la totalité du terrain.


- 25/03/98, le Conseil d’Etat confirme le classement : "Considérant ... que la carrière souterraine de Port-Mahon datant du 14e siècle est la seule véritablement attestée de cette époque sous Paris et qu’elle présente un panorama complet de l’exploitation de la pierre à la fin du Moyen Age, du fait de son caractère intact ... qu’ainsi, sa conservation présente un intérêt d’art et d’histoire de nature à justifier son classement parmi les monuments historiques..."


- 29/09/00, demande d’un permis de construire (75 014 00 V 0048) déposées par Mgr Pierre Gervaise. La Soferim aide à la constitution du dossier.


- 25/11/02, A. Paquet (ingénieur, conseiller en sols, carrières, fondation, maîtrise d’ouvrage) remet, à la demande du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris, un rapport de 18 pages sur les implications des travaux de fondations sur la carrière classée Monument Historique. Le rapport est ainsi introduit : "Nous vous confirmons ... notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète, si les travaux sont entrepris tel que conçus d’après les documents remis."


- 14/03/03, la Soferim achète le bien immobilier pour 6,38 millions d’€.


- 24/11/03, le Ministère de la Culture délivre une autorisation de travaux.


- 19/03/04, la Mairie de Paris refuse la demande de Permis de Construire (75 014 00 V 0048).


- 26/05/04, l’Abbé Pierre vient bénir le site et soutenir l’action du Collectif.


- Du 28/12/04 au 06/01/05, la Soferim se livre à un "débroussaillage" du site, supprimant les jardins (EVIP) et démolissant ce qu’elle appelle "des murs et des ruines", à l’aide d’un engin de 9 tonnes et sans autorisation administrative, théoriquement pour préparer une campagne archéologique de l’INRAP, campagne que l’on attend toujours.


- Janvier 2005, la Mairie de Paris annonce la préemption de tout le site.


- 26/04/05, le Ministère de la Culture annule l’autorisation de travaux du 24/11/03.


- 09/06/05, le Tribunal Administratif confirme l’annulation de l’autorisation de travaux et le refus du permis de construire à la Soferim, considérant que : « les travaux envisagés constituent pour le monument historique une menace de dénaturation définitive ».


- 02/09/05, expulsion de tous les occupants du 26, rue de la Tombe-Issoire. Puis, régularisation par la Préfecture de Police de ceux qui n’avaient pas de titre de séjour. Depuis, 7 familles ont été relogées par la Préfecture, les autres attendent à l’hôtel leur relogement.


- 03/03/06, le Maire de Paris délivre un permis de démolir partiel (075 014 04 V 0028), concernant l’arasement du mur pignon du 30, rue de la Tombe-Issoire.


- 24/05/06, la préemption est annulée par le Tribunal Administratif, car la Mairie n’a pas de projet précis.

 

- 11/07/06, la Soferim dépose 3 nouvelles demandes de permis de démolir, afin de détruire 7 bâtiments.
 

vendredi, 23 juin 2006

Permis de démolir

Le 31 mai 2006, le Collectif a attaqué en référé le permis de démolir N° 075 014 04 V 0028.
Depuis 2 ans, la Soferim demande, en effet, à démolir le mur pignon du 30, rue de la Tombe-Issoire, mitoyen du 28.

Devant le juge, la Ville a affirmé que l’urgence à démolir ce mur pignon devait primer sur l’urgence à conserver le patrimoine.

Résultat, la Ville et la Soferim ont gagné ce contentieux sur l'urgence.

Lors de cette audience, nous avons appris, de la bouche du juge, que la préemption de la Ferme de Montsouris par la Ville avait été annulée par ce même tribunal.

 

mardi, 20 juin 2006

Travaux légaux ou illégaux ?

Depuis septembre 2005, la Soferim refuse, aux inspecteurs de la Division de l’Urbanisme, l'entrée du 26-30, rue de la Tombe-Issoire et du 15-17, villa Saint-Jacques.

 

Ces agents de la Ville ont la charge d’inspecter les travaux à Paris, afin de vérifier s’ils sont autorisés.

 

Depuis, des centaines de tonnes de gravats ont été emmenés du site.

 

medium_Benne1.JPG
medium_Benne2.JPG
medium_Benne3.JPG
medium_Benne4.JPG

 

lundi, 19 juin 2006

Projet de restauration de la Ferme de Montsouris et de la Carrière médiévale des Hospitaliers de Saint Jean pour y aménager un centre culturel et social

 

LE SITE:


En surface :

Dernière ferme de Paris (comprenant une vaste grange, avec son étable, son cellier voûté et sa charpente signée du Pendule à Salomon des Compagnons).
Ensemble de maisons de faubourg de l’ancien hameau de la Tombe-Issoire.


 

En sous-sol :

Dernière carrière médiévale de pierre à bâtir intacte de Paris.
L’aqueduc gallo-romain de Lutèce (sous la cour de ferme).

Depuis les Hospitaliers de Saint Jean seigneurs de la Tombe-Issoire au Moyen Age, jusqu'à l’Abbé Keller (1894-1986) son ancien propriétaire, le site a eu une vocation sociale et de partage ouvert à tous.
Ce projet respectera cet héritage, tout en répondant à un besoin qui ne fait que se développer.

 

Centre culturel et social :
Il bénéficiera de la couverture médiatique du site (plus de 300 articles de presse et reportages, ces 3 dernières années).

La carrière du Moyen Age, patrimoine unique à Paris (voir à ce sujet le jugement du Conseil d’Etat du 25 mars 1998), deviendra un musée, soit associé aux Catacombes comme naguère, soit indépendant.
Il permettra de montrer avec quelles pierres Paris a été construit dès l’époque gallo-romaine.
Rappelons que les Catacombes sont l’un des musées les plus fréquentés de Paris et l’un des plus rentable (200 000 visiteurs en 2 000, alors qu’il n’était ouvert que 16 heures par semaine).


La grange deviendra un écomusée présentant l’histoire de cette ferme parisienne, mais aussi les activités traditionnelles d’une ferme (cultures, barattage, panification, etc.)
Une des pièces de la grange pourra accueillir les réunions associatives du quartier.

L’ensemble de ces deux musées présentera le Paris insolite et mystérieux (la carrière souterraine cachée, le pittoresque d’une ferme à Paris et l’énigmatique Pendule à Salomon).
Ce centre pourra également accueillir des expositions temporaires et des manifestations culturelles, sociales ou associatives.
Il sera à 4 minutes à pied de Denfert-Rochereau et, par la ligne B du RER, à 15 minutes de Châtelet-les-Halles.

L’immeuble de rapport du N°26 et la maison de faubourg du N°28 comprendront une vingtaine de logements sociaux.
Les boutiques sur rues pourront être louées à des associations, à des fondations reconnues d’utilité publique ou à de petits artisans.
La cour, classée E.V.P. au PLU, accueillera un grand jardin dans lequel seront notamment aménagés un jardin pédagogique pour les enfants et un jardin partagé.
Le pavillon troubadour du 15, villa Saint-Jacques pourra accueillir le siège de ce centre et un logement de fonction à l’étage.

 


Propriétaire actuel :
En 2003, la Soferim s’est engagée à acheter le bien pour 6,38 millions d’€ (2 730 m² de surface au sol), dans le but de réaliser une opération immobilière aujourd’hui impossible.
A ce jour, seuls 4,4 millions d’€ ont été versés par la Soferim, au vendeur. La Soferim doit effectuer un dernier versement, le 31 décembre 2006.
L’hypothèque conservatoire est détenue par la SOCFIM du groupe Caisse d’Epargne.

 

Contraintes :
Tout le sol des parcelles est classé au titre des Monuments Historiques, depuis 1994.
En 2002, l’expert A. Paquet (ingénieur, spécialiste en carrières et fondations) a établi un rapport sur l’impossibilité de réaliser une opération immobilière sur le site, car dans ce cas :
« nous vous confirmons... notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète. »
Le 9 juin 2005, le Tribunal Administratif a confirmé l’annulation de l’autorisation de travaux par le Ministère de la Culture et le refus du permis de construire par l’Hôtel de Ville à la Soferim, considérant que :
« les travaux envisagés constituent pour le Monument Historique une menace de dénaturation définitive. »

Toute construction nouvelle étant impossible sur ce site, il faut donc, étant donné son intérêt patrimonial, le restaurer (dans le cas de toute construction, l’Inspection Générale des Carrières imposerait automatiquement une prescription, c’est-à-dire des fondations dénaturant définitivement le Monument Historique).
L’Inspection Générale des Carrières nous a confirmé par écrit, le 7 novembre 2005, que cette carrière, classée Monument Historique, est : « actuellement en bon état de conservation ».

 

Découvertes archéologiques :
Cette restauration sera l’occasion, dans la cour de la ferme :
De mettre à jour notamment par la technique d’écholocation :
Le cellier de l’ancienne Maison de Ficherolles (cellier dont la présence probable a été signalée en 2002 par la SHA 14 et qui remonte au moins au 17e siècle).
La route romaine principale qui menait à Lutèce.
L’aqueduc de Lutèce.
De débourrer le puits de la ferme.
Et de découvrir sans doute d’autres trésors, puisque des tessons qui affleurent naturellement dans le jardin ont été estimés du 15e siècle par des archéologues.
En parallèle à ces fouilles dans la cour, la restauration et l’aménagement des bâtiments pourront être entrepris.
Les résultats de ces fouilles seront une vitrine pour ce futur centre.

 

Partenariat :
Les fouilles et la restauration se feront en partenariat avec les associations qui, depuis le début, défendent le site, associations réunies au sein du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris. Plusieurs de ces associations sont spécialisées dans ce type de restauration : OCRA, Paris Historique, PICAR, Rempart, SEADACC, etc.
L’action du Collectif ayant reçu le soutien de l’Abbé Pierre, la Fondation Abbé-Pierre est prête à s’associer au projet.

D'autre part, des banques et des financiers ont donné leur accord de principe à ce projet.

 

Ce partenariat entre les différents acteurs : associations, bénéficiaires des logements sociaux, élus, financiers, habitants du quartier et l’ensemble des Parisiens, renforcera le lien social, dans le quartier et au-delà.

 

Coût de la restauration de la carrière : 420 000 €

Comme les lois du 31 décembre 1913 et du 24 mai 1951 le prévoient, une convention sera signée avec le Ministère de la Culture pour qu’il prenne en charge une partie du coût de cette restauration d’un Monument Historique.

 

La restauration des immeubles en surface comprendra :
d’une part les restaurations de la grange ; des façades, des toitures ; des cages d’escaliers et des devantures des boutiques ;
d’autre part la réhabilitation des appartements et de l’intérieur des boutiques.

Coût de l’aménagement d’une vingtaine de logements sociaux :  1 185 000 €

Coût de l’aménagement de la Ferme de Montsouris et du Pavillon Troubadour : 1 063 200 €

Coût de l’aménagement de l’espace vert : 270 000 €

Coût total : 2 938 200 €

Soit un ordre de grandeur de 3 millions d’€


Ce centre, outre sa vocation sociale et historique, réunira deux sites uniques qui ont en commun le charme d’un Paris insolite, que les visiteurs seront étonnés et curieux de découvrir.

 

 

dimanche, 18 juin 2006

Livret historique

Les Editions du Dauphin ont édité un livret de 40 pages, intitulé « La Dernière ferme de Paris à Montsouris » :

4ème de couverture:

" ...les promoteurs tentèrent de se l'approprier, mais les habitants du quartier, conscient de sa valeur, se regroupèrent pour préserver ce lieu unique qui n'a peut-être pas encore livré tous ses secrets... "

medium_la-derniere-ferme-de-paris-pt.jpg

 

"Découvrez-en quelques-uns dans cet ouvrage spécialement destiné aux amoureux du quartier et du Paris mystérieux."


En vente, à 5 euros, à la maison d'édition (43, rue de la Tombe-Issoire 75014 Paris Tél. : 01 43 27 79 00) et dans les librairies parisiennes.

mardi, 13 juin 2006

Adhésion

Pour adhérer au Collectif de Port-Mahon, à titre personnel, il vous suffit d'envoyer vos coordonnées sur papier libre ou d'imprimer ce formulaire et un chèque de 10 euros à :

Collectif de Port-Mahon

149 avenue du Maine

75014 Paris

Vous pouvez aussi nous envoyer un mail à collectifportmahon@free.fr

jeudi, 01 juin 2006

Articles parus dans la revue Archéologia

medium_archeo405.3.jpg

 Archéologia n°405 Novembre 2003

Une ferme dans la tourmente

 

medium_archeo408.2.jpg


Archéologia n°408 Février 2004 

Vers la destruction annoncée des carrières médiévales de Port-Mahon

 

medium_archeo410.jpg

Archéologia n°410 Avril 2004  

Port-Mahon est sauvé

 

medium_archeo420.jpg


Archeologia n°420 Mars 2005  

L’affaire de la Ferme Montsouris

 

medium_archeo422.jpg


Archeologia n°422 Mai 2005  

L’affaire de la ferme Montsouris et de la carrière de Port-Mahon est enfin réglée ?

 

 

 

 

Si vous souhaitez commander l'un de ces numéros à Archéologia :

http://www.archeologia-magazine.com/

abonnement@archeologia-magazine.com 

03 80 48 98 48

 

Le Collectif a pour objet

La préservation du bâti, du sol et du tréfonds des parcelles sises au 26-28-30 rue de la Tombe Issoire et 15-15bis-17 villa Saint-Jacques à 75014 Paris.

En outre, il a vocation d’assurer la continuité de l’œuvre sociale et culturelle initialement entreprise par l’Abbé Keller.

La Ferme de Montsouris

Cette propriété du faubourg Saint-Jacques est caractéristique des établissements agricoles de ville que l’on appelait fermes de nourrisseur ou vacheries.

 

medium_Jeani3.JPG

 

Ne jouissant pas de pâturage, son fourrage venait de la banlieue, afin de nourrir les bêtes à l’étable et de proposer du lait frais aux Parisiens et aux Montrougiens.

 

medium_Jeani1.JPG

 

La Ferme de Montsouris conserve son ancien cellier voûté en cintre surbaissé, aux proportions étonnantes.

medium_Jeani5.JPG

 

La présence de la Pendule à Salomon, tant sur la charpente de la ferme que sur celle de la maison de rapport sur rue, indique qu'il s'agit d'une oeuvre des Compagnons.

 

medium_charpente_ferme_vivien_copier.jpg
photo Guy Vivien

La carrière du chemin de Port-Mahon ou des Hospitaliers de Saint Jean

La carrière de Port-Mahon est la dernière carrière médiévale qui nous soit parvenue intacte.

 

medium_Port_Mahon_Cedric_Cances_2_avec_legende_copier.jpg

 

Menacé par le béton, ce Monument Historique est pourtant l'ultime chance qu'ont les Parisiens de conserver en l'état, celui du Moyen Age, une exploitation de pierre à bâtir.

Les puits de béton (de 60 cm à 1 m 20 de largeur), que le promoteur aimerait voir perforer la carrière afin de fonder les immeubles neufs prévus, posent un problème technique aux répercussions encore inconnues. Les services de l’ Inspection Générale des Carrières n’ont été consultés, à propos de cette technique, que sur la résistance des puits de béton à la pression verticale envisagée, mais aucun ingénieur n’avait vérifié la résistance des piliers médiévaux eux-mêmes à une telle perforation.

 

medium_avec_lampe.JPG 
Photo Superflux

 

C’est pourquoi nous avons commandé une telle expertise à A. Paquet, consultant réputé.

Sa réponse est : « Nous vous confirmons [...] notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète, si les travaux sont entrepris tel que conçus d’après les documents remis. »

Pourquoi risquer un tel effondrement et ce en pleine ville, avec des immeubles habités au bord ?

Les Hospitaliers de Saint-Jean

Du 12e au 18e siècle, le seigneur de la Tombe-Issoire fut le Commandeur des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean.
Cet ordre religieux et militaire est devenu au 16e siècle l'ordre de Malte.


Les carrières du fief de la Tombe-Issoire dépendaient donc des Hospitaliers.

 

Voir :

http://www.ordredemaltefrance.org/
http://www.orderofmalta.org/storia.asp?idlingua=3

 

 

Projet de centre polyvalent


La Ferme de Montsouris - site où l’histoire a aimé à passer et repasser, a laissé sa trace - n’est-elle pas naturellement destinée à devenir un lieu de culture et d’utilité publique, où les associations et où les Parisiens se rencontreront, pour apprendre leur histoire, mais aussi pour renouer les liens sociaux directement issus de cet héritage.

Il est impératif de mettre en valeur les diverses richesses patrimoniales du site.

Ces orientations peuvent se résumer ainsi :

Culturelles et patrimoniales :
- aqueduc Gallo-Romain
- carrières classée Monument Historique
- ferme et cellier
- charpente des Compagnons
- chemin de Saint-Jacques de Compostelle
- arts et spectacles

Sociales, éducatives et associatives :
- activités éducatives
- activités sociales
- réinsertion de jeunes
- ferme pédagogique
- maison des associations.

Ce centre polyvalent couvrira plus de 2 700 m², à 250 m de la gare RER Denfert-Rochereau.