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mercredi, 03 mai 2006

Propriétaire actuel du site

La Soferim, un promoteur privé, est en train d’acheter le 26-30, rue de la Tombe-Issoire et le 15-17, villa Saint-Jacques, 6,38 millions d’euros, à la Fondation des Berceaux du souvenir, c’est-à-dire à l’archevêché de Paris.

C’est la banque Socfim, du Groupe Caisse d’Epargne, qui prête l'argent. Il reste à payer environ 2 millions d’euros, avant le 31 décembre 2006.

 

La Soferim est une entreprise florissante qui annonce sur son site un volume d’affaire annuel de 100 millions d’ euros.

 

Du fait d’une erreur des services de la Ville, elle a obtenu des permis de démolir et de construire au 5-9, rue Niepce, Paris 14e. Elle va y réaliser une importante spéculation immobilière.

L’Hôtel de Ville lui a confié un des chantiers phares de la mandature, la reconstruction des Magasins réunis, 41bis, quai de la Loire (à ce propos lire le débat du Conseil de Paris d'avril 2003).


 

Bref, la Soferim est un promoteur en pleine santé qui compte bien réaliser une grosse opération de plus au 26-30, rue de la Tombe-Issoire.

vendredi, 23 juillet 2004

Des ouvriers démolissent le Pavillon d'Anita

Le 21 juillet 2004, pendant que la Police expulsait les squatters du 17, villa Saint-Jacques, des ouvriers ont quasiment démoli l'ancien atelier du sculpteur Anita Tullio.

 

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Ces ouvriers se sont présentés comme étant des agents d'EDF venus couper le courant !

 

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Plusieurs membres du cabinet du Maire du 14e arrondissement, présents sur place, ont été témoins de cette destruction réalisée sans autorisation administrative.

 

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jeudi, 18 mars 2004

Réaction de la Soferim au refus de son permis de construire

Réagissant au refus imminent, par l'Hôtel de Ville, de sa demande de permis de construire, la Soferim annonce dans un communiqué de presse du 18 mars 2004 qu'elle portera l'affaire en justice.

 

Et qu'en attendant le jugement, le 26-30, rue de la Tombe-Issoire « restera évidemment en déshérence durant toute la durée de la procédure. »

mercredi, 30 juillet 2003

Risques d’effondrement du sous-sol, dans le cas d’une opération immobilière

 

Le 25 novembre 2002, à la demande du Collectif de Port-Mahon, Aimé Paquet, expert en sols, carrières, fondation et maîtrise d’ouvrage, a rendu un rapport de 18 pages sur les conséquences des travaux de fondations envisagés par l’opération immobilière au 26-30, rue de la Tombe-Issoire et 15-17, villa Saint-Jacques :



Le rapport est ainsi présenté :


« Nous vous confirmons [...] notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète, si les travaux sont entrepris tel que conçus d’après les documents remis. »



Dans un additif du 21 juillet 2003, l’expert confirme les risques :


« d’avoir avant, pendant ou après exécution des puits ou pieux une casse d’un pilier, avec l’effet de château de cartes. »
Cet « effet château de cartes » est encore appelé « effet dominos ».


Dans le cas d’un tel chantier, cette expertise précise que les « dégradations peuvent aller jusqu'à la ruine complète des carrières, avec incidence de débordements sur la stabilité des propriétés riveraines. »


On imagine les conséquences sur les riverains.




Lorsqu’une voûte et ses piliers supportent leur charge depuis des siècles, ils ont prouvé que les calculs qui ont présidé à leur édification étaient bons. On peut donner comme exemple fameux, celui d’Afonso Domingos, architecte, à la fin du 14e siècle, du monastère de Notre-Dame de la Victoire de Batalha. Il resta assis sous la clé de voûte, 3 jours et 3 nuits, pour vérifier la solidité de ses calculs. Puis, conclu : « la clé de voûte n’est pas tombée, la clé de voûte ne tombera pas ».


Il y aura bien une évolution, comme pour toute chose ici-bas, mais cette évolution sera extrêmement lente et, par conséquent, facilement maîtrisable.



Toutefois, lorsque l’on intervient brusquement sur des piliers déjà en charge, les soumettant à des pressions différentes, l’équilibre des forces peut se rompre sans prévenir.



Dans le 13e, comme le rapport du Conseil général des Ponts et Chaussées l’a révélé, les ouvriers du chantier Météor sont intervenus quelques heures seulement avant l’effondrement de la cour de la maternelle et la relation de cause à effet a été nettement établie.


 

mardi, 01 juillet 2003

Injonction de la Préfecture de Police

La Préfecture de Police a, le 16 mai 2003, enjoint le propriétaire de procéder, « immédiatement et sans délai », à toute une série de travaux d’urgence et d’entretien, afin que les bâtiments soient maintenus en bon état de conservation, et ce " dans l’attente des travaux de réhabilitation envisagés ".