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mardi, 26 août 2014

Aurélie Filippetti n'est plus Ministre de le Culture

 

De 2012 à 2014, Aurélie Filipetti a été en charge de la Culture au gouvernement. Elle s'est, à ce titre, occupée du dossier de la Ferme de Montsouris et de la carrière du Chemin de Port-Mahon, puisque cette dernière est protégée Monuments historiques. Revenons sur ces quelques mois...

A peine nommée, elle a délivré une nouvelle autorisation de travaux au promoteur et elle a fait appel contre nous du jugement qui condamnait son prédécesseur Frédéric Mitterrand. Elle a d'ailleurs perdu cet appel.

La Commission ferme du Conseil de quartier Montsouris/Dareau a alors mis une pétition en ligne demandant à la Ministre de sauver ce patrimoine, sans succès.

Lors du référé du 2 avril 2013, le promoteur et le ministère ont brandit un début d'effondrement de la carrière, attesté par l'Architecte en Chef des Monuments Historiques, justifiant l'urgence des travaux du promoteur.

Le 12 avril 2013, nous avons rencontré le Conseiller en Patrimoine de la Ministre et nous lui avons apporté des documents qui prouvaient que l'Architecte en Chef des Monuments Historiques derrière lequel le promoteur et le Ministère se retranchaient était à la retraite depuis 2011. Nous lui avons également prouvé qu'il n'y avait jamais eu d'effondrement de la carrière.

Le 24 avril, le Cabinet nous répondait par écrit : "L'expertise des documents que vous m'avez remis ne peut se faire aussi rapidement que vous le suggérez car l'administration doit se livrer aux investigations les plus approfondies avant de se prononcer sur des accusations aussi graves. Les services du ministère ne sont donc à mon avis aucunement dans leur tort en examinant ces documents avec une attention à la hauteur des mises en cause qui pourraient en résulter".

Cette expertise a dû confirmer que ces documents étaient authentiques, puisque ces documents n'ont été aucunement contestés ni par l'avocat du promoteur ni par celui du ministère lors des contentieux qui ont suivis. Toujours est-il que l'on attend toujours ces "mises en cause qui pourraient en résulter".

L'article du Parisien du 25 mai 2013 a révélé quels étaient ces documents et cet article n'a pas été attaqué pour diffamation, ni par le promoteur, ni par le ministère...

Enfin en octobre 2013, la Ministre de la Culture a délivré une dernière autorisation de travaux, qui vaut permis de construire, pour la réalisation sur ce site d'une opération immobilière. La boucle était bouclée.

 

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