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jeudi, 31 octobre 2013

La Ville n'achète pas le monument historique

 

Selon le curieux arrangement avec le promoteur immobilier, la Ville ne sera pas propriétaire de la partie classée monument historique.

Le libellé de la délibération, qui va être soumise au vote du prochain conseil d'arrondissement (le lundi 4 novembre à 19 heures à la Mairie du 14e) est sans ambiguïté à ce sujet. Le promoteur immobilier restera propriétaire du « volume 3 », ce dernier volume étant défini comme le sous-sol « correspondant à la carrière classée ».

 

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La Ville deviendrait donc propriétaire de deux bâtiments, sans être propriétaire de tout le sous-sol de la parcelle.

 

Le Collectif d'associations donnera une conférence de presse, devant la mairie du 14e, le lundi 4 novembre à 17h30, juste avant le conseil d'arrondissement qui décidera de cet achat original.

Pour signer la pétition

 

Le Conseil de quartier Montsouris-Dareau a mis en ligne une pétition intitulée : "il faut sauver les carrières médiévales sous la dernière ferme".

 

Petition.jpg

mardi, 29 octobre 2013

Un curieux arrangement

 

Des documents de l'Hôtel de Ville, que l'on vient de nous apporter, précisent les détails de l'accord que nous avions révélé dès le 13 septembre.


Le promoteur vend à la Ville : la grange et le Pavillon Troubadour, à l'exception notable de la partie de la carrière qui se trouve en dessous.


Ce projet, comme tous les précédents, comporte donc toujours la défiguration de l'ensemble de la carrière souterraine, pourtant protégée au titre des monuments historiques.
En surface, le promoteur détruit l'ancien immeuble sur rue (la façade du côté ville de la Ferme de Montsouris), la cour de ferme disparaît sous l'immeuble de 9 étages du promoteur, ce dernier détruit également l'aqueduc Gallo-Romain de Lutèce, la Ville quant à elle détruit la grange et le Pavillon Troubadour...


Quel est l'intérêt de ce montage financier ?

  • Pour les défenseurs du patrimoine il est nul, puisque l'ensemble du monument historique est défiguré et puisque l'ensemble des bâtiments de ferme sont détruits.
  • Pour les Parisiens qui ne s'intéressent pas au patrimoine, l'opération est exorbitante :

6 millions d'euros (le coût de l'achat par la Ville)
+ 2,5 millions d'euros (le coût estimé de la construction d'un bâtiment neuf à la place de l'ancienne grange)
+ 2 millions d'euros (le coût de la construction d'un bâtiment neuf à la place de l'ancien pavillon Troubadour)
= 10,5 millions d'euros (chiffres annoncés par la Ville elle-même dans ses documents).

Le cadeau financier au promoteur s'élève à :

plus de 60 millions d'euros (estimation faite par le journal Le Parisien du chiffre d'affaire de l'opération immobilière pour le promoteur)
+ 6 millions d'euros donnés par la Ville
= plus de 66 millions d'euros de chiffre d'affaire.


Ajoutons, pour ôter toute ambiguïté, que notre propos n'est nullement partisan, nous connaissons des personnalités socialistes ou sympathisantes qui sont scandalisées par cette affaire.

On espère qu'à ce prix, le promoteur remerciera les personnes qui le soutiennent.

samedi, 26 octobre 2013

France 3

 

Aujourd'hui sur France 3, Christophe Najdovski, Adjoint à la petite enfance à l'Hôtel de Ville et candidat d'EELV aux prochaines municipales, a critiqué l'accord de la Mairie avec le promoteur Soferim :

"Malheureusement, ce que je vois aujourd'hui c'est que le projet de la Ville ne porte que sur 40 % de la parcelle et les 60 % restant seraient vendus à un promoteur immobilier qui fera des logements à 10 000 euros le m². Moi, ce que je demande instamment à la Ville de Paris, c'est de faire en sorte de racheter l'ensemble de la parcelle et de faire un projet dans lequel on pourra avoir des logements qui seront accessibles, des équipements publics dont une crèche et aussi que l'on préserve le patrimoine de cette ferme".

Cette intervention peut se voir sur le site de FranceTV.

Hier dans Le Parisien

 

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vendredi, 25 octobre 2013

Un arrangement avec le promoteur qui ne règle rien, bien au contraire

 

Hier soir, l'Hôtel de Ville a enfin révélé son accord secret avec le promoteur, arrangement que nous dénoncions déjà il y a plus d'un mois.
Le promoteur vendrait à la Ville la partie du site qui est pour lui inconstructible (la grange et le pavillon troubadour). Soit, la partie qui n'a aucune valeur pour un promoteur.


Rappelons que le programme du regretté Pierre Castagnou aux dernières municipales était le rachat de tout le site et sa restauration, on en est loin.
Rappelons qu'Anne Hidalgo avait annoncé en 2011 : « un projet global de requalification et de valorisation du site qui soit consensuel » on en est loin, puisque jamais Anne Hidalgo, malgré nos demandes réitérées, n'a voulu nous rencontrer.


En échange, le promoteur construit, dans la cour de ferme un gigantesque immeuble, avec 9 étages (R+8), deux étages de parking et 80 appartements.
Le promoteur peut se frotter les mains, le bénéfice de l'opération est estimé à plus de 60 millions d'euros (selon Le Parisien).
D'autant que dans la foulée, la Ville lui donne en plus : 6 millions d'euros, en achetant l'autre partie (rappelons que le promoteur a acheté tout le site en 2003 pour 6,38 millions d'euros ; donc grâce à la Ville le promoteur va quasiment se rembourser).
Le projet de la Ville est de réaliser sa propre opération immobilière, pour construire notamment une crèche de 25 places, cela fait cher la place de crèche !


Bref, la Ville s'engage à faciliter la spéculation immobilière du promoteur, elle laisse le monument historique se faire défigurer par le promoteur sur tout le site (y compris sous la partie qu'elle achète, puisque c'est le promoteur qui se chargera de tous les travaux de fondation), elle rembourse le promoteur de son achat du site, elle saccage les deux bâtiments et enfin elle s'assoit sur la volonté de la population qui dans sa grande majorité voudrait conserver ce lieu unique.

mardi, 08 octobre 2013

Conseil d'arrondissement

 

Lors du Conseil d'arrondissement d'hier, Marie-Claire Carrère-Gèe (UMP) a rappelé que le voeu qu'elle a fait adopté au Conseil de Paris de mars dernier n'avait toujours pas été appliqué.

 

Paul Roussier (PCF) a, de son côté, demandé des explications au Maire de Paris sur ce retard. Cette demande écrite a été votée à l'unanimité. Elle va donc être transmise directement à Bertrand Delanoë.