samedi, 25 mai 2013
Sur l'article du Parisien
On peut lire dans cet article, à propos de l'architecte en chef des monuments historiques :
« Le ministère de la Culture ne le reconnaît pas "il ne devrait pas se prévaloir d'une qualité qu'il n'a pas. Pour nous, c'est le maître d'oeuvre de la Soferim". »
Et plus loin :
« Le promoteur, "pas des anges ni des défenseurs du patrimoine", reconnaît-on au ministère ».
Et enfin :
« Au ministère de la Culture, on s'agace de la polémique et de la ténacité de l'association. "J'en ai assez de la mise en cause personnelle de la ministre, indique-t-on à son cabinet. Madame Filippetti n'est pas derrière toutes les décisions. Et si les membres de l'association estiment qu'il y a un faux dans les documents, qu'ils aillent saisir le juge pénal !" Il reste qu'au ministère, si "on n'envisage pas un nouvel examen du dossier", on finit par lâcher que les documents contradictoires de l'Inspection Générale des Carrières et de l'ex-architecte sont "troublant". »
Donc pour résumer :
- Le ministère de la Culture, le 21 décembre dernier (pendant la trêve des confiseurs) délivre à un promoteur (qui de l'avis même du cabinet de ce ministère, n'est ni un ange, ni un défenseur du patrimoine) une autorisation de travaux.
- Cette autorisation est instruite et signée par l'architecte en chef des monuments historiques (qui usurpe sur ce document cette fonction, puisqu'il n'est plus agent de l'Etat, un arrêté du 26 janvier 2011 l'ayant mis à la retraite).
- Cet architecte assure que ces travaux ne sont qu'une restauration et rien d'autre (alors que le cabinet pense que le promoteur n'est pas un défenseur du patrimoine).
- Le même architecte jure que ce ne sont aucunement les fondations de l'immeuble neuf que le promoteur veut construire depuis des années (on peut s'attendre pourtant à ce qu'un ancien architecte en chef des monuments historiques sache distinguer entre des fondations neuves et une restauration d'un monument médiéval).
- Cette demande est délivrée par le ministère de la Culture (qui, on le suppose, sinon on ne comprend plus, ne s'aperçoit pourtant pas de cette usurpation de fonction).
- Puis arrive le contentieux, ce même architecte annonce alors un providentiel effondrement du monument historique (effondrement qui, de l'avis de l'IGC, l'organisme compétent en la matière, n'est qu'un tassement de remblais des années 50, dans un ancien puits à eau, et n'a aucun rapport avec la carrière).
- L'architecte surenchérit alors dramatiquement : « il en va de la sécurité des personnes et des biens […] Si les travaux ne sont pas réalisés d'urgence, l'effondrement de pans de carrières va très certainement se produire » (or, ce tassement, sommes toutes banal, est bien circonscrit au fût du puits à eau).
Bref, depuis un mois et demi, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, est au courant qu'elle a gagné ce contentieux, sur la base de ce faux effondrement du monument historique.
Depuis un mois et demi, la ministre de la Culture est au courant que l'autorisation de travaux a été instruite et délivrée de manière plutôt anormale.
Maintenant qu'elle sait cela, on pourrait s'attendre de sa part à une réaction...
20:55 Publié dans Histoire d'une lutte 2013 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ferme à paris, ferme rue de la tombe issoire, carrière port mahon, carrières du chemin de port mahon
Le Parisien
Aujourd'hui, Le Parisien publie un grand article sur le pseudo-effondrement de carrière qui a permis au promoteur et à la Ministre de la Culture de gagner leur contentieux face à nous :
Interrogé, Lorànt Deutsch ne comprend pas "que notre ministre laisse libre court aux appétits financiers d'un promoteur".
mardi, 14 mai 2013
5 000 signatures pour la carrière médiévale
La pétition du conseil de quartier Montsouris-Dareau, pour que le monument historique soit préservé, vient aujourd'hui de recueillir sa 5 000e signature.
Vous pouvez, vous aussi, signer cette pétition ici même.
18:37 Publié dans Histoire d'une lutte 2013 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tombe issoire, carrière tombe issoire, carrière port mahon, carrière du chemin de port mahon, ferme montsouris, ferme de montsouris
vendredi, 03 mai 2013
Sur RTL, Lorànt Deutsch
Hier, Lorànt Deutsch sur RTL a répondu à une question de Macha Méril.
Macha Méril : « Le ministère de la Culture aurait-il dû s'abstenir d'accorder un permis de construire sur le terrain de la ferme Montsouris ? »
Lorànt Deutsch : « Je suis assez content, parce que ça fait 20 ans qu'on se défend et qu'on se bat avec une association, pour protéger la dernière trace de ruralité dans Paris, c'est rue de la Tombe-Issoire, la dernière ferme. Il faut savoir que pendant l'Occupation, c'était le dernier endroit où l'on pouvait trouver du lait dans Paris. C'est une ferme qui date du XIXe qui rappelle celle de Montfermeil de Victor Hugo dans Les Misérables. A tout instant, on a l'impression qu'il va y avoir un des Thénardier qui va jaillir de la porte cochère. Et il y a un projet de construction, de construire des bâtiments neufs, des logements neufs. C'est évidemment par appât du gain, qu'il y a une société immobilière qui veut détruire cette ferme. Ils en ont déjà détruit la moitié. Heureusement notre ministre de la Culture Aurélie Filippetti a repris le dossier. Elle avait avalisé la destruction et le projet et on l'a alertée, on l'a mise en garde et elle a repris le dossier. Donc c'est pour l'instant suspendu. Donc, il reste un espoir... »
Cette intervention peut s'écouter sur le site internet de RTL de 41' 27" à 42' 30".
20:32 Publié dans Articles de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ferme de montsouris, ferme montsouris, ferme tombe issoire, dernière ferme de paris, deutsch ferme paris
jeudi, 02 mai 2013
Télérama
11:46 Publié dans Articles de presse | Lien permanent | Commentaires (0)