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mercredi, 27 juillet 2011

Aujourd'hui dans Le Monde

 

Dans Le Monde daté du 28 juillet, un grand article intitulé :

"La dernière ferme parisienne au centre d'un long conflit immobilier"

 

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On peut également le lire sur le site du Monde.

 

Il est amusant de noter que la Soferim ne s'y souvient pas d'avoir été contactée par des personnes et des fondations qui sont prètes à racheter le site pour réellement le restaurer...

 

"Quand la mémoire va chercher du bois mort, elle ramène le fagot qui lui plaît" disait le poète Birago Diop (1906-1989).

 

jeudi, 14 juillet 2011

L'autorisation de travaux est suspendue

 

Hier, le Tribunal administratif de Paris a suspendu l'autorisation de travaux.

 

L'ordonnance complète peut se lire ici.

lundi, 11 juillet 2011

Pique-nique

 

Comme chaque année, le Collectif vous propose un pique-nique :

le mercredi 13 juillet 2011

à 19 heures

sur la grande pelouse du parc Montsouris

(celle qui se trouve en face de l'entrée avenue René Coty),

près du grand arbre au feuillage brun-rouge.

 

IMG_1793.JPG

 

Ce pique-nique est ouvert à tous, chacun apportant quelques victuailles.

 

vendredi, 08 juillet 2011

Détail de l'autorisation de travaux

 

En quoi consite cette autorisation de travaux, qualifié par le promoteur de "restauration" ?

 

A édifier 12 gros piliers maçonnés dans les galeries de la carrière, notamment aux endroits où le monument historique n'était pas défiguré par de tels piliers, des endroits où la perspective du moyen âge était resté intacte. La technique des piliers maçonnés date du 19e siècle.

Ces piliers sont destinés à soutenir les immeubles projetés par le promoteur, ils ne peuvent donc pas être cachés dans les remblais comme on le ferait pour une restauration, ni être remplacé par des cales à bras, technique plus ancienne.

 

Elle consiste à édifier 100 mètres de murs maçonnés, autre technique du 19e siècle, ceinturant toute la galerie. Ce mur ne se justifie que dans la perspective de fonder dessus des immeubles.

 

A combler de ciment, très largement, les abords des 3 fontis. Bien sûr, rien n'oblige à combler de ciment un fontis pour le stabiliser. On peut le constater dans la galerie des Catacombes qui est sous la rue Dareau où de magnifiques fontis ont été traités au 19e siècle sans aucun comblement ; la galerie est restée intacte.

 

Et enfin à faire disparaître tout l'étage inférieur du monument historique  (que le promoteur qualifie de simple "poche" !) dans du ciment, ceci étant présenté comme une technique "réversible". On connait les traces importantes que laissent un tel curage.

Rappelons qu'en 2003, la DRAC elle-même avait annulé l'autorisation de travaux, lorsqu'elle s'était apperçue que l'étage inférieur allait être comblé de béton. Cet étage inférieur présente un exemple unique de belles cales à bras, témoignant de l'exploitation par hagues et bourrages.

 

Aucune de ces techniques de "restauration" n'était utilisée dans une carrière à piliers tournés. Il ne s'agit donc pas d'une restauration, mais de travaux de fondations en prévision des immeubles qui doivent être édifiés. C'est un peu comme si pour restaurer une table Louis XIV, on lui ajoutait deux pieds Art Déco...

Dans cette autorisation, si on remplaçait le mot "carrière", par le mot "chapelle", jamais cette autorisation n'auurait pu être délivrée sur un monument du moyen âge.

 

Marc Viré, qui travaille pour la Soferim (voir l'article de février 2004 de la revue Monts 14) et qui a toujours soutenu toutes les précédentes demandes de travaux de la Soferim, toutes celles qui ont été annulées, soutient bien sûr une nouvelle fois celle-ci.

jeudi, 07 juillet 2011

L'audience du référé

 

Aujourd'hui s'est tenue l'audience du référé suspensif au tribunal administratif. Elle était présidée par Isabelle Fuchs.

Dominique Cerclet a défendu la position de la DRAC ; il était soutenu par Maître Annie Tirard-Rouxel, avocate de la Soferim.

Notre avocat, Maître Martin Tissier s'est étonné que l'avis de l'IGC sur ces travaux ait disparu du dossier. A la place la Soferim a produit hier seulement, une lettre de l'IGC, datée du 27 juin 2011 qui pointe du doigt les fontis de la parcelle (dont un fontis qui date de 1790, comme on peut le constater sur la carte de l'IGC que nous reproduisons plus bas).

Mais, ces trois fontis, qu'ont-ils de plus que les milliers de fontis repertoriés à Paris sur les cartes de l'IGC ? Sans aller bien loin, sous le 22, rue de la Tombe-Issoire, il y a deux fontis, notés "f", sur la carte de l'IGC. Pourtant les copropriétaires du 22 ne sont pas menacés.

 

CarteIGC.JPG

 

Certains de ces fontis, notamment le 15 août dernier, ont subi des essais pressiométriques de la part de la Soferim ; c'est-à-dire une augmentation de pression par paliers, afin de tester leur résistance. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'un des fontis ait évolué.

L'avocate de la Soferim a reconnu, à deux reprises et un peu maladroitement (mais c'est tout à son honneur), que la carrière  du chemin de Port-Mahon n'allait pas s'effondrer demain. Elle n'a pas caché que ces travaux étaient réalisés dans l'objectif de construire au-dessus des immeubles.

vendredi, 01 juillet 2011

1 300 visiteurs uniques le mois derniers

 

Au mois de juin, vous avez été 1 300 visiteurs uniques, à venir vous informer sur ce site Internet. Ceci sans compter les très nombreuses personnes qui nous ont contactées.

Bref, votre mobilisation ne faiblit pas.

 

Nous vous rappelons les prochaines dates :

Le jeudi 7 juillet à 11h le référé.

Le même jour à 19h30 projection du film à la gare expérimentale.

Mercredi 13 juillet à 19h, notre pique-nique annuel au parc Montsouris.