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vendredi, 29 février 2008

Patrice Maire

 

Le Président de Monts 14, Patrice Maire, membre du Collectif de Port-Mahon, a été le premier, parmi les candidats aux élections municipales de mars prochain, à répondre à nos questions.

 

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Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez déjà accompli pour ce lieu ?

 

Je suis donc intervenu bien volontiers lorsque la reprise du marché de l'immobilier a fait renaître les appétits spéculatifs du diocèse, qui était alors propriétaire. Fin 99, le père Gervaise, son représentant, déposait une demande de permis qui « présentait bien » ; elle paraissait conserver le bâtiment sur rue et la grange. En réalité, celle-ci allait être entièrement reconstruite : seul le mur du fond était maintenu.

J'organisais plusieurs réunions avec les riverains et je lançais une pétition. Puis, je persuadais Lionel Assouad, maire du 14e à l'époque, de s'opposer au projet. Finalement, celui-ci mettait son véto et le projet était refusé.

Deux ans après, l'occupation des lieux par des squatters allait permettre de mener des actions durant plusieurs années. Un collectif d'associations se mettait en place. L'association Monts 14 y était représentée par Antoine Buffin, qui allait en devenir le trésorier. J'apportais un soutien indéfectible en faisant participer l'association Monts 14 à toutes les manifestations et en relatant les derniers événements à chaque parution de notre journal de quartier.

Episodiquement, sur notre stand de la rue Daguerre, je présentais des photos du lieu. Une fois par an, j'organisais des journées "Portes ouvertes ateliers d'artistes" en mettant un point d'accueil à la ferme de Port-Mahon. Je faisais également un recours gracieux auprès de J-J Aillagon, ministre de la Culture, qui avait donné l’autorisation de faire des travaux dans les carrières, etc.

 

Quelles vont être vos actions, afin que ce patrimoine du 14e puisse être définitivement sauvé ?

 

Dans le futur, je vais continuer à soutenir le combat pour la ferme en participant de la même façon à toutes les actions. Le résultat, il est vrai, dépend du procès en cours.

Cependant, la ville pourrait jouer un rôle en exerçant son droit de préemption, comme le maire du 14e l'avait évoqué. Aussi, avec l'association Monts 14, je mettrai tout mon poids pour que cette promesse soit tenue.

 

Les élections municipales et la Ferme de Montsouris

 

Les principaux candidats aux prochaines élections municipales dans le 14e arrondissement sont par ordre alphabétique :

 

  • Marie-Claire Carrère-Gée pour l’UMP,
  • Pierre Castagnou pour le PS et le PC,
  • René Dutrey pour les Verts,
  • Patrice Maire pour Monts 14,
  • Marielle de Sarnez pour le Modem et
  • Pierre Vallet pour le Nouveau Centre.

 

Comme lors des élections précédentes (où vous avez été plusieurs milliers à venir sur notre blog, pour lire leurs réponses) le Collectif s’entretiendra avec ces candidats en leur posant deux questions.

 

mercredi, 06 février 2008

Chronologie (suite)

 

11/01/07, avec l'autorisation de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), le promoteur se livre à des sondages et à des essais pressiométriques de résistance sur les piliers qui soutiennent la carrière classée Monument Historique.

 

25/01/07, Aimé Paquet, expert réputé, annonce à propos de ces essais : "Pour notre part, ces sondages ne servent strictement à rien vis-à-vis de la carrière. Celle-ci est connue et les caractéristiques du calcaire aussi [...] Par contre, nous ne pouvons que réitérer nos plus expresses réserves sur le caractère néfaste d’une telle intervention et sur l’augmentation des risques de déstabilisation des piliers et du ciel".

 

23/02/07, le Parisien publie la photographie d'un pilier souterrain endommagé par ces travaux,  l'expert Aîmé Paquet avait raison.

 

18/10/07, la Cour administrative d’appel de Paris annule le refus du permis de construire (075 014 00 V 0048) par la Ville, refus qui était intervenu le 19 mars 2004.

 

- 18/10/07, la même Cour administrative d’appel confirme l'annulation de l'autorisation de travaux du 9 juin 2005. Ce jugement est fondamental, il interdit au promoteur d'implanter des fondations modernes dans le Monument Historique souterrain, ce jugement empêche donc ipso-facto toute construction nouvelle sur ce site.

 

- 21/12/07, le permis de construire (075 014 00 V 0048) est refusé, pour la 2e fois, par la Ville.