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mercredi, 30 juillet 2003

Risques d’effondrement du sous-sol, dans le cas d’une opération immobilière

 

Le 25 novembre 2002, à la demande du Collectif de Port-Mahon, Aimé Paquet, expert en sols, carrières, fondation et maîtrise d’ouvrage, a rendu un rapport de 18 pages sur les conséquences des travaux de fondations envisagés par l’opération immobilière au 26-30, rue de la Tombe-Issoire et 15-17, villa Saint-Jacques :



Le rapport est ainsi présenté :


« Nous vous confirmons [...] notre grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière, voire sa ruine complète, si les travaux sont entrepris tel que conçus d’après les documents remis. »



Dans un additif du 21 juillet 2003, l’expert confirme les risques :


« d’avoir avant, pendant ou après exécution des puits ou pieux une casse d’un pilier, avec l’effet de château de cartes. »
Cet « effet château de cartes » est encore appelé « effet dominos ».


Dans le cas d’un tel chantier, cette expertise précise que les « dégradations peuvent aller jusqu'à la ruine complète des carrières, avec incidence de débordements sur la stabilité des propriétés riveraines. »


On imagine les conséquences sur les riverains.




Lorsqu’une voûte et ses piliers supportent leur charge depuis des siècles, ils ont prouvé que les calculs qui ont présidé à leur édification étaient bons. On peut donner comme exemple fameux, celui d’Afonso Domingos, architecte, à la fin du 14e siècle, du monastère de Notre-Dame de la Victoire de Batalha. Il resta assis sous la clé de voûte, 3 jours et 3 nuits, pour vérifier la solidité de ses calculs. Puis, conclu : « la clé de voûte n’est pas tombée, la clé de voûte ne tombera pas ».


Il y aura bien une évolution, comme pour toute chose ici-bas, mais cette évolution sera extrêmement lente et, par conséquent, facilement maîtrisable.



Toutefois, lorsque l’on intervient brusquement sur des piliers déjà en charge, les soumettant à des pressions différentes, l’équilibre des forces peut se rompre sans prévenir.



Dans le 13e, comme le rapport du Conseil général des Ponts et Chaussées l’a révélé, les ouvriers du chantier Météor sont intervenus quelques heures seulement avant l’effondrement de la cour de la maternelle et la relation de cause à effet a été nettement établie.


 

mardi, 01 juillet 2003

Injonction de la Préfecture de Police

La Préfecture de Police a, le 16 mai 2003, enjoint le propriétaire de procéder, « immédiatement et sans délai », à toute une série de travaux d’urgence et d’entretien, afin que les bâtiments soient maintenus en bon état de conservation, et ce " dans l’attente des travaux de réhabilitation envisagés ".